Détail de l'auteur
Documents disponibles écrits par cet auteur (8)
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
[texte imprimé]Les Tupamaros : des armes aux urnes LABROUSSE, Alain, - MONACO : ROCHER, 2009/10, 448 P.
L'ouvrage est une histoire du MLN-Tupamaros (Mouvement de Libération Nationale), allant de sa fondation, au début des années 1960, à la désignation, le 14 décembre 2008, de Jose Mujica comme candidat officiel du "Front large" (Union de la gauche) aux élections présidentielles de juin 2009. L'auteur appuie son analyse sur des enquêtes de terrain menées, à plusieurs reprises au cours de 40 ans d'histoire. Ces entretiens avec des Tupamaros, mais aussi avec des gens n'ayant pas appartenu au MLN, permettent un débat autour de la continuité / conversion des mouvements de lutte armée dans les sociétés développées actuelles.
[texte imprimé]Afghanistan : Opium de guerre, opium de paix LABROUSSE, Alain, - PARIS : MILLE ET UNE NUITS, 2005/11, 396 P.
En Afghanistan, l'opium a financé les guerres au cours des trois dernières décennies. Actuellement, l'économie de la drogue représente environ 60 pour cent du PIB ; ce chiffre n'a jamais été égalé, même par la Colombie, premier producteur mondial de cocaïne. L'auteur s'interroge donc sur le rôle que la production et le commerce de l'opium jouent dans une économie de post-conflit, mais aussi sur leur influence dans le processus de reconstruction de l'État. Il y a un risque que l'Afghanistan devienne un narco-État. Le président Hamid Karzaï s'est engagé devant la communauté internationale à lutter contre la culture du pavot. L'auteur éclaire les enjeux tant nationaux qu'internationaux, sans oublier que, pour certains pays occidentaux, la guerre contre la drogue est une justification supplémentaire pour intervenir dans ce pays.
Le trafic des drogues génère des sommes colossales qui jouent un rôle grandissant dans les processus de restructuration économique et dans les conflits nationalistes, ethniques ou religieux du tiers monde. Ce livre révèle le nombre croissant d'institutions (armées, services secrets, dirigeants politiques), voire d'États (Myanmar, Pérou, Pakistan) impliqués dans le trafic des drogues ; il désigne les principaux bénéficiaires qui sont, en sus de quelques gros trafiquants, les systèmes bancaires des pays riches, le FMI et les grands organismes internationaux. L'ouvrage dissèque aussi les mécanismes qui régissent le marché dans les pays consommateurs et montre comment cette économie souterraine remplace toute autre forme d'échange social dans les banlieues des grandes villes.
Une étude géographique de la production de la drogue, et géopolitique par le recyclage de l'argent de la drogue dans les conflits régionaux.
L'objectif de ce séminaire est de discuter et d'analyser quelques uns des aspects et des manifestations du narco-trafic, qui affectent les pays producteurs, les pays consommateurs, mais également la nature des relations sociales et politiques des pays concernés. Ces problèmes sont abordés sous cinq angles : impacts économiques, aspects anthropologiques et écologiques, problèmes juridiques et législation, effets politiques et sociaux, influence sur les relations internationales.
Les auteurs font le point sur la cocaïne en 1986. Partant de la matière première, la coca, plante sacrée pour les Incas, diabolique pour le colonisateur catholique, ils exposent les processus de sa transformation en cocaïne et les effets de cette dernière. Ils décrivent ensuite les lieux de production en Amérique latine, les circuits de commercialisation, l'importance économique de la drogue et l'énorme influence que les trafiquants exercent, par la corruption, dans des pays très endettés, aux régimes politiques instables. Ils examinent enfin les modalités de la répression du trafic menée essentiellement à l'initiative des Etats Unis et assortie de pressions politiques considérables. Dès lors, ils doutent de son efficacité, dans la mesure où, au surplus, aucune culture capable d'assurer un niveau de vie minimum aux populations ne parait pouvoir être substituée à celle de la coca.
Par ses récits, ses notes de voyage, ses croquis, l'auteur fait partager au lecteur son cheminement à la découverte des manifestations foisonnantes d'une culture indienne que l'on dit appartenir au passé et qui sont le signe de l'identité profonde d'un peuple.
