Détail de l'auteur
Documents disponibles écrits par cet auteur (13)
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
[texte imprimé]L'étranger qui vient : repenser l'hospitalité AGIER, Michel, - PARIS : SEUIL, 2018/10, 145 P.
Depuis plusieurs années, les gouvernements sont confrontés à l'hospitalité que manifestent beaucoup de citoyens envers les migrants : accueillir ces voyageurs en périls, les aider, les nourrir, etc. Mais que faire pour rassembler toutes ces "gouttes d'eau dans l’océan de l'errance globale" ? L'auteur invite à repenser l'hospitalité qui sommeille au fond de nous car l'étranger qui vient devrait susciter une réflexion sur la place de chacun et de chacune dans le monde.
[article]Le business des réfugiés AUTHEMAN, Nicolas ; GODECHOT, Raphaël ; PESCHANSKI, Claude ; CHARNIOT, Léopold - In : LE MONDE DIPLOMATIQUE, mai 2017 (01/05/2017), N°758, P. 13-16
La planète compte aujourd'hui soixante-cinq millions de réfugiés et de déplacés. Un grand nombre d'entre eux vivent dans des camps. Ces camps ou ces campements ne sont plus des réalités lointaines dans les pays du Sud. Depuis 2015, l'arrivée des migrants du Proche-Orient a fait émerger une nouvelle logique d'encampement en Europe. Cependant, les désastres humanitaires ne sont pas désastreux pour tout le monde. Dès l'ouverture d'un camp, les marchands arrivent pour profiter de la manne d’une aide dont le volume annuel dépasse 25 milliards de dollars. C'est ainsi que le géant de l'ameublement Ikea a signé un contrat de fourniture de tente avec le HCR(Haut Commissariat aux Réfugiés) pour un montant de 35 millions d'euros. Des exemples pris dans différents camps, notamment celui de Hagadera au Kenya, illustrent ces pratiques lucratives pour les fournisseurs. Officiellement, la France ne compte pas de camps d'étrangers et pourtant les lieux de confinement et d'enfermement n'y manquent pas.
[texte imprimé]Définir les réfugiés AGIER, Michel, MADEIRA, Anne-Virginie - PARIS : PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE (PUF), 2017/03, 111 P.
Le caractère absolu, voire "sacré" de l'asile est sans cesse réaffirmé par le gouvernement français. Pourtant dans les faits, sa mise en œuvre s'écarte beaucoup de ce principe. Les pouvoirs publics essaient de définir et de classifier les migrants ("réfugiés","demandeur d'asile", "migrants économiques", "migrants clandestins"...) pour élaborer des solutions. Ces dernières sont aussi variées dans leurs formes (agir sur les causes de départ ; appliquer une politique de dissuasion ou une politique de répression...) qu'analogues dans leur objectif : réduire le nombre de migrants. L'ouvrage montre la relativité de ces classifications institutionnelles et tente d’analyser les enjeux, usages et conséquences de telles catégorisations, notamment sur le droit d'asile.
[texte imprimé]Un monde de camps AGIER, Michel, LECADET, Clara - PARIS : LA DECOUVERTE, 2014/10, 428 P.
Les camps se multiplient et se banalisent, à tel point que les auteurs parlent d'un "encampement" du monde. Les gouvernements et les agences internationales adoptent de plus en plus cette solution pour regrouper les "indésirables" : réfugiés, déplacés, migrants, clandestins et autres personnes qu'il faut contrôler, retenir ou mettre à l'écart. Douze millions d'êtres humains vivent aujourd'hui dans ces camps répertoriés et des millions d'autres dans des campements de fortune, au creux des forêts, à la périphérie des villes et le long des frontières. Ces vingt-cinq monographies forment une sorte de tour du monde des camps. On y découvre le vie intime et quotidienne de leurs habitants, car ces lieux s'inscrivent dans la durée. Loin d'être l'exception répondant à une nécessité conjoncturelle, les camps font durablement partie des espaces et des sociétés qui composent le monde aujourd'hui.
[texte imprimé]Aux marges de la ville et de l'État : Camps palestiniens au Liban et favelas cariocas DIAS, Amanda S. A., AGIER, Michel - PARIS : KARTHALA, 2013, 411 P.
"À travers cette étude comparative, l'auteure s'intéresse aux camps de réfugiés palestiniens au Liban et aux favelas cariocas brésiliennes. Elle aborde les processus sociaux et identitaires, qui se développent à l'intérieur de ces espaces marqués par la précarité et la stigmatisation, ainsi qu'aux interactions avec l'État et la société dans laquelle ils s'insèrent. En privilégiant une approche ethnographique dans le camp de Beddawi au Liban et la favela d'Acari au Brésil, elle révèle les stratégies de survie de leurs populations et l'existence d'importants réseaux d'entraide au sein du camp et de la favela. Elle accorde une attention particulière à ceux qu'elle identifie comme les "intellectuels des marges", artistes et militants, portes d'entrée microsociologiques pour comprendre la condition des réfugiés, des favelados et de leurs lieux de vie". (D'après le résumé de l'éditeur).
[texte imprimé]Le couloir des exilés : Etre étranger dans un monde commun AGIER, Michel, - VULAINES SUR SEINE : CROQUANT, 2010/12, 117 P.
Dans cet essai engagé, l'auteur, anthropologue, rappelle en quoi l'étranger et l'identité ne sont que des fictions normatives. L'effacement des frontières, leur remplacement par des murs et l'apparition de nouveaux couloirs d'exilés empêchent la construction d'un monde commun. La figure de l'exilé a été remplacée par celle de l'indésirable et de l'étranger dangereux. Un processus "d'encampement" enferme les migrants dans de nouveaux espaces de régulation. Réfugiés, clandestins et autres "mis à la marge" créent ainsi des mondes hybrides. Dans le contexte actuel de mondialisation, Michel Agier plaide pour un cosmopolitisme de l'hospitalité et rejette la politique de l'enfermement dans des territoires nationaux.
[texte imprimé]Esquisses d'une anthropologie de la ville AGIER, Michel, - BRUXELLES (BELGIQUE) : BRUYLANT, 2009, 158 P.
Michel Agier a enquêté plusieurs années dans les quartiers périphériques, les établissements précaires et les campements. Sur cet ancrage ethnographique, il propose des pistes pour répondre à la question du "faire ville" aujourd'hui. A partir de trois entrées distinctes et convergentes - les savoirs (la ville des anthropologues), les espaces (la ville à l’œuvre) et les situations (la ville en mouvements) -, l'ouvrage défend la possibilité et l'utilité pour tous (habitants, concepteurs, observateurs et réformateurs) d'une conception anthropologique de la ville.
[texte imprimé]Gérer les indésirables : des camps de réfugiés au gouvernement humanitaire AGIER, Michel, - PARIS : FLAMMARION, 2008, 350 P.
Près de cinquante millions de personnes dans le monde sont victimes de déplacement forcé. Face à cette situation, des camps de réfugiés gérés par les organisations humanitaires leur permettent de survivre. Cet ouvrage est le résultat d'une enquête dans les camps de réfugiés et analyse de façon critique les fondements, les contextes et les effets politiques de l'action humanitaire.
[texte imprimé]Aux bords du monde, les réfugiés AGIER, Michel, - PARIS : FLAMMARION, 2002, 189 P.
Cinquante millions de personnes dans le monde fuient actuellement des guerres et des violences. Elles se trouvent placées, pour de longues périodes ou pour toujours, aux dernières limites de la vie physique, sociale, politique ou économique. Ce livre permet de comprendre ce processus de mise en quarantaine d'une partie de notre planète. Il décrit ce qui se passe, ce qui est vécu, les souffrances et les humiliations.
"Alors que se développent les ségrégations, les exclusions et les violences, il est urgent d'aller à la rencontre de la partie la plus étendue et la plus cachée des villes : celle des banlieues, des favelas, des townships. Ces villes "incertaines", à mi-chemin entre l'asepsie des ghettos de richesse et le dénuement des immenses camps de réfugiés - déjà stabilisés, annonçant les villes pauvres de demain - hésitent entre exclusion et inclusion, sociales, spatiales et économiques. Dans ces zones intermédiaires, de Soweto à la banlieue parisienne, de Notting Hill à Salvador de Bahia, se multiplient les précarités, les peurs et les morts, mais c'est là qu'également émergent, loin des cadres institutionnels, de nouveaux types de relations, de parcours, d'occupation de l'espace, de valeurs morales, que se crée un minimum social vital et que naissent d'inattendues créations culturelles. "Fin des villes", "territoires post-urbains" : comment parler de la ville dans un monde aujourd'hui majoritairement urbain mais plus contrasté et divisé que jamais ? Michel Agier, Directeur de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement, que ses missions ont amené à séjourner longuement en Afrique et en Amérique Latine, adopte quant à lui le profil discret de l'ethnologue disponible, abandonnant la position lointaine du démiurge. Il séjourne, observe, écoute et finit par saisir, dans l'apparente solitude des villes sans âme, comment les citadins, individuellement et collectivement, se font une place dans la modernité et finalement réinventent leur ville au jour le jour." (Résumé de l'éditeur).
"Peut-on encore faire de l'ethnologie lorsque les terrains classiques de recherche sont occupés par la guérilla, quand leurs habitants vivent sur les décombres des guerres d'Indochine ou sont touchés par l'épidémie du sida parfois sans le savoir ? Comment définir sa position vis-à-vis des Indiens d'Amazonie ou des aborigènes d'Australie lorsqu'ils développent au plan local et international des stratégies politiques désespérément "identitaires" ? L'implication personnelle des anthropologues sur le terrain, condition première de leur métier, est devenue en cette fin de siècle une forme particulière d'engagement : nécessaire, parfois demandée dans l'urgence, mais aussi ambiguë, et moralement inconfortable. Les témoignages, les bilans et les pistes de réflexion de cet ouvrage montrent la richesse et les difficultés, théoriques et politiques, de l'engagement critique. Savoir s'impliquer sur le terrain aujourd'hui, cela nécessite même d'être parfois politically incorrect..." (Résumé de l'éditeur).
Plusieurs auteurs nous aident à mieux connaître la vie ouvrière en Afrique Noire et les questions qu'elle pose car le travail n'est pas seul en cause, les conditions de vie des ouvriers et leurs lieux de travail importent aussi. Ils proposent une réflexion sur la condition ouvrière en Afrique Noire, face aux modèles préfabriqués et aux messianismes prolétariens. Cet ouvrage amène à reconsidérer l'emprise du capitalisme en Afrique Noire, à repenser sa nature, son rôle dans le Tiers-Monde et dans le monde occidental même.
MONDE COMMUN
