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[texte imprimé]Le terroir et son double : Tsarahonenana 1966-1992 : Madagascar BLANC-PAMARD, Chantal, RAKOTO-RAMIARANTSOA, Hervé - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 2000, 254 P.
En prolongement des recherches du géographe Joël Bonnemaison dans les Hautes Terres centrales de Madagascar dans les années soixante, les auteurs proposent une relecture du terroir dans la zone de Tsarahonenana et d'Andranomangamanga (région du Wakinankaratra). Au delà de l'évolution des paysages, l'étude s'intéresse aux changements constatés en matière de démographie, d'aménagement... Les pratiques paysannes sont étudiées à travers l'utilisation des terres, l'eau, l'agriculture-élevage, la fertilité, la gestion foncière. Une analyse des évolutions sociales est également présentée.
Cet ouvrage est l'aboutissement d'un séminaire qui s'est tenu en 1992-93 et 1993-94 à l'initiative des géographes du Centre d'études africaines sur le thème "Problèmes fonciers et sociétés rurales". Les auteurs, géographes et spécialistes d'autres disciplines, mènent dans différents continents et pays, une analyse des formes contemporaines d'accès aux ressources foncières et des problèmes qui leur sont inhérents en dégageant des perspectives. Après une introduction qui pose la question du statut de la terre et de son nécessaire changement, les contributions sont organisées en quatre parties. La première examine la précarité du statut foncier pour un secteur d'activité (élevage ou pêche) ou pour des paysans en quête de marques foncières. Dans la seconde, les auteurs répondent à la question : comment réagissent les populations locales face à des modifications foncières (pression, saturation, exclusion...), et examinent les stratégies des acteurs en Côte d'Ivoire forestière, en pays Bamiléké (Cameroun), dans le Centre-Ouest du Togo et dans le Nord-Est thaïlandais. La troisième partie aborde le foncier en prenant en compte les structures agraires et en étudiant la terre comme un facteur de production, ou le foncier comme une pièce du système de production. Les contributions sont centrées sur le Sénégal, l'Argentine et l'Amérique latine. Celles de la quatrième partie mettent le doigt sur les contradictions que l'on peut observer entre diverses catégories d'agriculteurs et un Etat soucieux de rétablir ou instaurer une certaine justice sociale. Réformes agraires au Mexique, en Europe centrale, en Inde, enjeux frontaliers au Sénégal et en Erythrée -car la terre, c'est aussi du territoire- sont examinés dans cette partie. La dernière, enfin, aborde la question des outils et des axes d'intervention possibles en Afrique et à Madagascar.
Cet ouvrage constitue l'aboutissement d'un séminaire organisé en 1990-91 et regroupe une dizaine de contributions. "Il explore les liens qui se tissent entre certains projets et les bénéficiaires potentiels". Concernant le rôle de l'État, "il distingue trois types de relations : l'État n'apporte aucun soutien direct, l'État propose une solution, l'État se désengage". Une dizaine d'études de cas, qui débordent l'Afrique noire francophone, illustrent ces trois situations. Les initiatives locales sont chaque fois analysées en détail. Ces études sont organisées en cinq parties : L'état du développement rural : actions et abstention ; Absence de l'État, initiatives privées ; Intervention de l'État et réponses paysannes ; Solutions paysannes au désengagement de l'État; Les démarches et outils du développement rural.
Les textes réunis dans cet ouvrage "exposent les faits sanitaires et alimentaires des pays du Sud dont le rôle n'a pas toujours été suffisamment pris en considération dans l'évolution des systèmes ruraux et la construction d'une vision plus globale du développement rural". "Les auteurs appuient leur réflexion sur des études de cas qui ont pour cadre l'Afrique de l'Ouest et le Mexique". Celles-ci invitent "à ne plus penser la maladie et la faim comme des facteurs de perturbation de l'activité agricole, mais plutôt à considérer l'état de santé et de nutrition des sociétés rurales comme des données qui en font partie et en expliquent souvent les caractéristiques".
Les textes réunis dans cet ouvrage "traitent des gens du bétail, de leurs pratiques et de leurs relations avec le monde rural et l'ensemble de la société", dans une approche interdisciplinaire. Après une première partie d'ordre méthodologique, la seconde partie traite de l'écologie des parcours. En Afrique tropicale, l'agriculture est rarement indépendante de l'élevage, que leurs relations se déroulent selon un mode d'intégration ou de conflit ; le bétail n'est jamais absent des systèmes agricoles, mais sa place n'est pas uniforme. C'est l'objet de la troisième partie. La dernière partie est consacrée aux représentations et aux pratiques d'élevage.
Cet ouvrage réunit différentes approches de la dynamique des systèmes agraires, dans l'optique précise de l'articulation entre la connaissance et l'action. Il montre combien, sur ce thème, les réponses peuvent être diverses. Les différents articles sont réunis en neuf chapitres : L'urgence ; Un modèle technique ; Le problème foncier ; Le rôle des femmes ; L'interaction de la recherche et du développement ; L'importance de la formation ; L'intervention de l'État ; Les mécanismes de l'aide internationale ; La dynamique des systèmes agraires.
Les sociétés rurales du Tiers Monde doivent produire plus et s'intégrer aux échanges commerciaux extérieurs : mais aprés 30 ans d'expériences de développement, ce principe est remis en question. On apprécie mieux les savoir-faire hérités et constamment renouvelés. Les études portent sur des régions du monde différentes.
