Résumé : |
Depuis les années 1980, l'Union européenne et ses membres se partagent les domaines de compétences de l'asile et de la migration. L'européanisation des politiques liées à ce domaine aurait permis un meilleur contrôle des arrivées de personnes étrangères pour les Etats. Cependant, elle permet et légitime surtout des atteintes répétées aux droits de l'homme aux yeux de l'auteur. En analysant comparativement les politiques de renvoi forcé en France, au Royaume-Uni et en Turquie, l'auteur veut montrer que cette européanisation a surtout pour conséquence des atteintes graves et répétés aux droits et libertés des personnes étrangères, et limitent leur capacité d'action contre ces violations devant les tribunaux. |