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[texte imprimé]Mission terrain : Logisticien base et logisticien terrain avec MSF Suisse au Soudan du Sud VIONNET, Cédric, - VENISSIEUX : BIOFORCE, 2011/10, N.P.
Après les mois de formation théorique, les étudiants de l'Institut Bioforce se doivent d'effectuer une mission terrain afin de valider leur formation. Ce rapport revient sur la mission d'un logisticien, ayant travaillé au Soudan du Sud, avec Médecins sans Frontières Suisse (MSF-CH), en tant que logisticien base et logisticien terrain, pour la construction d'un centre de santé et de vaccination, à destination des populations fragilisées par la guerre entre le Soudan et le Soudan du Sud. Ce logisticien a assisté à la naissance d'un nouveau pays et a réalisé une chronologie des événements ainsi qu'un rapport de sécurité.
L'accord de paix global a apporté de nombreux changement au Sud Soudan, permettant aux populations de circuler plus librement et au commerce de se réimplanter. Les conflits qui touchaient la région depuis des années se sont nettement calmés donnant la possibilité aux villes de retrouver leur gouvernance et aux relations sociales de se rétablir même si les réformes se mettent en place au compte goutte. Malgré cela la région est toujours touchée par l'insécurité qui ne permet pas à la région de se développer au maximum, il est nécessaire que tous les acteurs, société civile, gouvernement et aides extérieures stabilisent la paix.
https://www.files.ethz.ch/isn/116344/2008-10_The-long-road2.pdf
L'ancien ambassadeur américain au Soudan de 1992 à 1995, Donald Petterson, vécut l'oppression, le terrorisme, la famine, la sécheresse et la guerre civile. Il n'hésita pas à faire des incursions dangereuses au milieu des combats pour sauver des milliers de vies séquestrées par les fanatiques religieux et les armées de guérilla. Pour ces actes de courage, il brava non seulement le gouvernement islamiste soudanais dirigé alors par un dictateur mais aussi son propre gouvernement qui entretient des relations internationales complexes avec le Soudan.
L'opération"Cross Border" a permis de rapatrier et réintégrer quelques centaines de milliers de réfugiés somaliens entassés dans des camps au Kenya, sous la protection, plus ou moins théoriques des casques bleus de l'ONU. La réintégration des survivants sur leur terre saccagée a permis de voir la volonté de survie du peuple somalien qui doit faire face au désastre le jour le jour. Mais la coopération de l'aide international a dû se terminer abruptement en septembre 1994, car une dégradation de la sécurité générale rendait difficile un travail effectif sur le terrain qui entraîna par la suite le départ graduel des troupes de l'ONUSOM.
