Résumé : |
Sans l'autonomie paysanne, la lutte contre la faim est vouée à l'échec. Malgré tout, les "projets de développement" continuent d'éluder ou de mal poser la question d'un réel pouvoir paysan. Ainsi, on voit apparaître une nouvelle couche sociale qui conforte sa position en gérant les contradictions du sous-développement et en substituant son pouvoir à celui des paysans. La démarche d'analyse institutionnelle qui est pratiquée ici débouche sur l'élaboration d'outils utilisables par les divers acteurs du monde rural. Appliqués au concret, ces outils permettent d'identifier dans quelle mesure l'autodétermination paysanne est empêchée, soutenue ou renforcée. |