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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Les négociations internationales de lutte contre l'effet de serre DEFEUILLET, Christophe, RIOS, Carlos ; Groupe de Vézelay - PARIS : FONDATION CHARLES LEOPOLD MAYER POUR LE PROGRES DE L'HOMME (FPH), 1993/07, 48 P.
Il faut aujourd'hui prendre en compte les risques environnementaux, tels que l'effet de serre additionnel, la diminution de la couche d'ozone et les pluies acides qui, à terme, peuvent provoquer des changements climatiques globaux. Cela oblige à prendre des décisions "dures" fondées sur des connaissances "molles" sous peine d'une évolution irréversible et désastreuse pour la planète. Des outils traditionnels tels que les normes et les instruments économiques existent et sont utilisés mais ils s'adaptent mal aux problèmes globaux d'environnement, qui font l'objet de négociations internationales : c'est le cas de la lutte contre l'effet de serre. Celle-ci fait apparaître une confrontation Nord-Sud, particulièrement en ce qui concerne l'économie et les finances, la population et les modes de production. Les difficultés rencontrées dans le cadre de négociations de type "onusiennes" poussent les auteurs à s'interroger sur la pertinence d'une négociation globale d'emblée. Ils proposent une approche plus graduelle et limitée, sous la forme de négociations fractionnées par zones.
Les 7 rencontres présentées dans ce dossier ont eu pour but de cerner régionalement les déséquilibres, pénuries et risques majeurs pesant sur l'avenir, les principes et valeurs devant guider l'action future, les priorités pour l'action, et les réalisations exemplaires déjà effectuées. Bien que montrant de grandes divergences de situation et de niveaux de priorité, on peut souligner quelques constantes qui ont émergé de ces réunions.
Tout d'abord, la question de l'environnement est encore perçue comme secondaire dans la majorité des sociétés, le modèle productiviste et la tyrannie du court terme règnent à peu près partout, et ont même tendance à s'étendre. L'acratie menace les pays riches (on sent ce qu'il faudrait faire, mais on n'en a pas la volonté, et on ne sait pas comment s'y prendre), et il est prioritaire de lutter contre ce phénomène. Par ailleurs, s'il est vrai que des réponses étatiques sont souvent inadaptées à la variété des contextes locaux, les collectivités locales sont souvent dépourvues de moyens de contrôle de l'environnement, d'où la nécessité d'une conception cohérente des emboîtements d'échelles du local au mondial. Les débats ont aussi toujours touché à la difficile cohabitation entre tradition et modernité, ainsi qu'à l'éducation, du fait que c'est par elle que l'on peut faire changer les mentalités, les manières de voir le monde, et les systèmes de valeurs.
L'auteur compare deux scénarios énergétiques pour l'avenir. Le premier est une projection classique établie par le Conseil Mondial de l'Energie (CME) qui fait preuve de pessimisme quant à la capacité des pays de l'OCDE à accomplir des gains de productivité énergétique importants, à l'auto-apprentissage du Sud, aux transferts technologiques et quant au développement des énergies renouvelables. Le second, intitulé scénario Nouvelles Options Energétiques (NOE) se caractérise d'une part, par une tentative de rééquilibrage des développements des pays riches et pauvres, et d'autre part, par la limitation de la concentration des gaz à effet de serre et des stocks de déchets nucléaires à longue durée de vie ; il favorise la recherche de solutions diversifiées à une contrainte globale ainsi que celle de gains de productivité énergétique ; enfin, il appelle à des solidarités nouvelles tant temporelles (c'est à dire par rapport aux générations futures) que géographique (c'est à dire entre le Nord et le Sud).
Hymnes égyptiens au soleil et au Nil ; récits bibliques ou coraniques ; cosmogonies mesopotamiennes, indiennes ou scandinaves ; mythes des pygmées d'Afrique ; réflexions de Platon, de Descartes, de Goëte, de Theilard de Chardin..., cet ouvrage est un recueil de textes exprimant, à tous les âges de l'humanité et sur tous les continents, les rapports des hommes à la nature.
Les auteurs ont mobilisé un très large réseau de spécialistes dans le but de montrer que la vision de l'univers est diverse chez les hommes ; que la conception de la gestion des ressources naturelles héritée de la tradition judéo chrétienne est une parmi d'autres et que le rapport dualiste, "objectif", "scientifique" et utilitariste est lié à la mutation des modes et des systèmes de production.
