Résumé : |
L'auteur fait le constat que la "croyance, aujourd'hui, l'emporte sur la connaissance". La science a développé sans cesse la connaissance, avec de nouvelles acquisitions et des preuves qui ont modifié les certitudes passées. A l'opposé, la croyance est une certitude sans preuve et de plus figée. Avec une documentation très riche, l'auteur passe en revue toutes les religions et les spiritualités orientales. Il se contente, sans porter de jugement, de relater des faits qui mettent en évidence l'absence de réelles preuves. Cette absence montre le caractère surnaturel des engagements. Elle est la source des violences passées et celles d'aujourd'hui, y compris entre croyants ayant des racines communes, seulement séparés par des divergences historiques. Il ose espérer que l'on puisse atteindre un équilibre où science et croyance feraient enfin bon ménage : les non-croyants respecteraient les croyants en s'efforçant de voir un peu plus clair sur le sens profond de leurs convictions et les croyants abandonneraient toute forme de prosélytisme, toute interprétation scientifique des textes auxquels ils se réfèrent et toute volonté de gouverner le monde avec leurs convictions. |