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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Composantes et enjeux du marché de l'eau : la place de la coopération Nord Sud BOUNSIR, Mohamed, CHARLET, Tom ; DAUDON, Damien - NANCY : UNIVERSITE NANCY 2, 2001, 104 P.
On tend actuellement à prendre conscience que l'eau douce, qui il y a quelques décennies paraissait inépuisable et de ce fait abondamment gaspillée, est une ressource naturelle précieuse, sensible à la pollution et qui pourrait devenir rare. Jadis géré par les communes, l'approvisionnement en eau l'est de plus en plus par des compagnie privées, ce qui à fortement augmenté son prix. Le sommet mondial de l'eau (Paris 1998) à retenu deux points essentiels : l'accès gratuit à l'eau ne peut pas exister et le partenariat entre le public et le privé est nécessaire. Le marché de l'eau devient aujourd'hui mondial, et tout doit être mis en œuvre pour assurer l'accès de chacun, au Nord comme au Sud, à une eau saine et à un prix abordable.
En France, les collectivités locales (communes, départements, régions) s'impliquent de plus en plus dans l'aide directe aux pays du Tiers-Monde, en impulsant des actions de développement local avec des organismes du Sud. Elles agissent souvent en partenariat avec des ONG du Nord. Le but du mémoire présenté ici est de donner un aperçu général de la coopération décentralisée française, à partir d'une étude de terrain. 13 entretiens ont été réalisés avec des acteurs lorrains et alsaciens. Des enquêtes ont été envoyées par courrier aux autres régions françaises. Divers documents émanant de ministères, de la CEE et d'autres collectivités locales ont permis de compléter cette étude. L'action de certaines ONG est aussi analysée (CCFD, Nancie, Cités Unies France, etc).
La création d'un Institut Régional de Coopération Développement (IRCOD), comme il en existe en Champagne-Ardennes, semble nécessaire en Lorraine. De nombreuses actions de solidarité internationale sont déjà menées dans ce département et il est important de pouvoir les coordonner. La Lorraine, en proie au chômage et aux difficultés économiques, a besoin de s'ouvrir sur l'extérieur. Les relations avec les PED pourraient être de trois ordres : caritatives, culturelles et économiques.
Au Sahel, la désertification est la manifestation de la rupture de l'écosystème traditionnel. Lui-même artificiel et fragile, il était basé sur des pratiques séculaires toujours respectées : un effectif global du cheptel peu élevé, la diversité des animaux et la mobilité des troupeaux, une réglementation stricte des droits sur l'eau et les pâturages, des relations d'échanges avec les communautés agricoles. Aujourd'hui, cet équilibre est rompu et il semble que l'homme soit le principal agent de la désertification, en particulier les pasteurs nomades qui augmentent le volume de leurs troupeaux et utilisent anarchiquement les points d'eau. L'augmentation du volume d'exploitation des terres par les sédentaires est aussi un facteur aggravant. Face à ce tableau peu encourageant, que peuvent faire les ONG du Nord ? Il faut agir à la fois par l'information (éducation au développement) et en apportant une aide matérielle, logistique et technique aux pays concernés.
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