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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]L'Afrique : nouveaux acteurs, nouveaux partenariats CERDI (Centre d'études et de recherches sur le développement international), - PARIS : INSTITUT ASPEN FRANCE, 2006, N.P.
Le paysage de la coopération internationale et de l’aide au développement a changé ces dernières années en Afrique. Le continent suscite un regain d’intérêt de la part des pays du Nord, l’Europe restant le premier bailleur de fonds, à travers le dixième Fonds européen de développement. Cependant, les partenaires potentiels de l’Afrique sont désormais plus nombreux : la Chine, mais également l’Inde et d’autres pays émergents, sans oublier l’Afrique du Sud. Sur le plan intérieur, la croissance économique est encourageante, l’État de droit a progressé et les mécanismes d’une autre gouvernance se mettent en place, avec l’émergence d’une nouvelle génération de chefs d’État. Toutefois, les questions démographiques, l’évolution des campagnes et des villes, le morcellement du continent en petits États vulnérables et la démocratie restent des sujets de préoccupation. Les participants à cette conférence ont insisté sur les points suivants : développement des infrastructures, renforcement de l'intégration économique régionale, accès à l'éducation de base et à la santé, mise en place d'une vraie économie de marché, amélioration de la gouvernance pour garantir les investissements des acteurs internationaux, coordination des acteurs régionaux.
Dans certains pays d'Afrique, la puissance publique intervient de plusieurs manières au niveau des filières coton et cacao : soit par une action de réglementation s'appliquant à des opérateurs privés en situation de monopole local ou de concurrence restreinte ; soit pour permettre aux paysans et aux sociétés de commerce de s'engager dans des relations durables de coopération ; soit pour contrôler les prix. De ce fait, l'intervention de l'Etat permet d'assurer aux petits producteurs un revenu plus stable et par là de réduire la pauvreté.
Les filières café et cacao ont été à la base du développement économique tant au Cameroun qu'en Côte d'Ivoire. Depuis la fin des années 80, le système de commercialisation et de stabilisation se trouve dans l'impasse. Ces deux pays ont donc engagé des réformes lors de la campagne 1991/92. Cette étude analyse les réformes et leurs mises en application ainsi que les aménagements susceptibles d'être apportés pour assurer l'efficacité d'un système destiné à protéger le producteur et la viabilité financière du système.
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