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[texte imprimé]Territoires : lieux de vie DERUMIER, Jean Pascal, - PARIS : LIBRE & SOLIDAIRE, 2019, 334 P.
Selon l'auteur, "il ne s'agit pas de se demander si un nouveau monde est possible, mais comment il serait possible, quitte à ne trouver au début que des réponses partielles". Il nous invite ainsi à le suivre dans son exploration d'une autre réalité possible qui (re)mettrait l'économie au service de l'homme. Dans le premier chapitre, il développe la façon dont la mondialisation a rompu les liens qui existaient entre l'économique, le social et l'environnemental. Dans le second, il détaille différents modèles d'action, en rupture avec le système actuel, qui contribueraient à la réconciliation de l'économique, du social et de l'environnemental. Dans le dernier, il s'intéresse aux acteurs du changement sur les territoires. Il considère en effet que les territoires sont le lieu où pourront se développer les actions et concepts présentés : nouveaux modes de gouvernance, nouveaux espaces de coopération, nouvelles dynamiques économiques.
[texte imprimé]De quoi l'effondrement est-il le nom ? DUTERME, Renaud, - PARIS : UTOPIA, 2016/03, 137 P.
"Loin d’être réservée aux scénaristes de science-fiction, cette interrogation est de plus en plus pertinente pour de nombreux chercheur·ses de tous horizons. Les « crises » financière, économique, écologique, climatique, sociale, démocratique, identitaire, politique… ne sont-elles que des « crises », ou assistons-nous à la fin d’un modèle de société qui s’est étendu à l’ensemble du monde en quelques siècles seulement ? Devons-nous interpréter l’explosion des inégalités et des tensions sociales comme des signes avant-coureurs d’une nouvelle crise sociale ou comme ceux d’un effondrement civilisationnel, comme ce fut le cas pour l’empire romain ou la civilisation maya ? Partant de ces questions, cet ouvrage a pour but d’interroger cette notion, en particulier sous l’angle des ségrégations sociales et spatiales. On en vient alors à considérer l’effondrement comme la conséquence probable d’un monde de plus en plus fragmenté, dans lequel coexistent des personnes renfermées sur leur prospérité derrière des murs sans cesse plus hauts, alors que de l’autre côté toujours plus de populations subissent les conséquences des crises multiples. Une fois analysée sous l’angle de leurs responsables, l’amplification annoncée des catastrophes prend un tout autre visage, permettant à l’auteur de poser les bases d’un nouveau système plus juste et plus durable". (Résumé de l'éditeur).
[texte imprimé]Le bonheur en marche VIVERET, Patrick, BAUDIN, Mathieu - CHAMONIX : GUERIN, 2015/04, 128 P.
Les auteurs se sont questionnés sur le bonheur en partant du constat que nous sommes à ce moment de métamorphose entre deux mondes, l’un qui tarde à naître et l’autre qui tarde à disparaître. Ils ne veulent pas céder au pessimisme ambiant qui définirait le monde uniquement par le mot "crise", conçoivent un monde en plein mouvement, en transition entre l'ancien et le nouveau. Ce monde est rempli d'initiatives pour développer le bien vivre ensemble. Patrick Viveret dans son approche pluridisciplinaire (philosophie, économie...) réinterroge les mots ( crise, dette...), la pertinence des discours politiques, économiques, sociaux. Ce monde peut laisser place à des "monstres"(la dette écologique, sociale et financière, violence, spéculation...). Mais l'instabilité dans laquelle cette transition nous engage n'est pas une fatalité! Le monde peut choisir autre chose, faire autrement.
[texte imprimé]"Vivre à la bonne heure" : Entretien avec Patrick Viveret VIVERET, Patrick, LE DOZE, Camille - ARCUEIL : PRESSES D'ILE DE FRANCE (PIF), 2014, 128 P.
"Et si nous grandissions en humanité en initiant un réel dialogue coopératif des cultures et des civilisations ? Et si nous cultivions la joie de vivre ? Les êtres humains ont mieux à faire que seulement produire et consommer". Dans cet entretien, Patrick Viveret parle de démocratie, d'économie, de partage des richesses, d'écologie, mais aussi d'éducation à la joie de vivre et de réorganisation des temps de vie, autant de domaines de réflexion (et surtout d’application) qui devraient agiter les débats publics. Il analyse les évolutions de la société, dénonce la démesure du monde d’aujourd’hui qui malmène les individus et, surtout, il avance des pistes de changements pour le bien des humains et de la planète. En proposant de "vivre à la bonne heure", celle des cycles biologiques, Patrick Viveret invite à un basculement culturel, pour réinventer l’humanité en mettant en marche des alternatives et en tendant vers ce que les Américains du Sud appellent le "buen vivir".
[texte imprimé]Une autre finance pour une autre agriculture MIRAMAP (Mouvement inter-régional des AMAP), - GAP : YVES MICHEL, 2013/06, 272 P.
Le modèle agricole productiviste mis en place en France à partir des années 1960 touche à ses limites. Il vide les campagnes et détruit l’environnement, tandis que la financiarisation de l’agriculture accentue la concentration des exploitations, écrasant les modèles agricoles alternatifs. Dans ce contexte où les politiques d’aide et de crédit sont étroitement liées, une agriculture alternative ne peut se faire que dans le cadre d’une économie solidaire. De multiples initiatives émergent et s’articulent autour du concept de circuit-court de financement solidaire. Les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP) sont un terreau favorable au soutien des fermes de proximité dans une logique d’agriculture durable, socialement équitable et écologiquement saine, afin de contribuer à la réappropriation collective de l’agriculture et de l'alimentation.
[texte imprimé]La cause humaine VIVERET, Patrick, MORIN, Edgar - PARIS : LES LIENS QUI LIBERENT (LLL), 2012/05, 188 P.
Nous sommes dans un monde en plein bouleversement qui pourrait nous conduire vers des régressions terribles, mais ce n'est pas inéluctable. L'auteur propose une autre mondialité centrée sur la conscience d'une communauté de destin qui lie l'humanité pour le pire et mais aussi pour le meilleur. Il est temps de s'engager dans la voie du vivre-ensemble et de la gouvernance commune des collectivités humaines. Pour cela, il faut donner un sens à la vie : la recherche du mieux-être plutôt que du beaucoup-avoir, du partage plutôt que de la possession.
[texte imprimé]Créateurs d'utopies THOMÉ, Pierre, VIVERET, Patrick - GAP : YVES MICHEL, 2012, 299 P.
Les créateurs d'utopie, "indignés", "désobéissants", bravent le pouvoir institué. Tous ceux qui ont témoigné dans cet ouvrage, quel que soit leur âge, "font" du développement durable, de l'écologie, de l'éducation populaire... Le premier chapitre plante le décor en plongeant dans les racines historiques de l'autogestion et permet de saisir la complexité d'un concept où trois courants de pensée se sont rencontrés et ont cherché à se comprendre - courant libertaire anarchiste, courant marxiste, courant chrétien. Ni l'économique ni le politique ne peuvent être le lieu de naissance de l'autogestion. Toute "tentative autogestionnaire est quelque chose de fondamental car elle est la maîtrise des conditions d'existence" et prend ses racines dans les rapports sociaux. Ce fil rouge guide la lecture de l'ensemble de l'ouvrage. Dans les chapitres suivants, les acteurs engagés dans les mouvements sociaux témoignent que l'autogestion est "une voie perpétuellement renaissante" et que le concept d'autogestion se "transforme" progressivement en cette nouvelle économie sociale et solidaire (ESS), qui est définie comme une alternative au capitalisme financier. Les instances politiques et économiques actuelles voient-elles réellement ce qu'elle apporte sur le plan éthique, mais aussi des différentes conceptions de la vie économique et sociale ? Pour le moment, l'ESS ne semble pas pouvoir s'étendre, au point de remettre en question l'ordre établi du capitalisme financier, et elle ne figure pas encore dans les programmes des experts politiques et économiques.
[texte imprimé]De la convivialité , CAILLÉ, Alain ; HUMBERT, Marc ; LATOUCHE, Serge ; VIVERET, Patrick - PARIS : LA DECOUVERTE, 2011, 191 P.
"Tout le monde sent bien, sait bien que nos sociétés ne pourront pas continuer longtemps sur leur lancée actuelle, en ravageant toujours plus la nature, en laissant exploser les inégalités, en lâchant la bride à une finance folle qui dévaste et corrompt tout. Mais quelle alternative imaginer ? C'est dans ce contexte qu'il convient d'examiner ce qui est susceptible de réunir certains des courants de pensée les plus novateurs de ces dernières années : décroissance, recherche de nouveaux indicateurs de richesse, anti-utilitarisme et paradigme du don, plaidoyer pour la sobriété volontaire, etc. Confrontant ici leurs points de vue, en cherchant davantage ce qu'ils ont en commun que ce qui les oppose, certains des animateurs les plus connus de ces courants constatent que l'essentiel, dans le sillage de certaines analyses d'Ivan Illich, est de jeter les bases d'une société conviviale : une société où l'on puisse vivre ensemble et "s'opposer sans se massacrer" (Marcel Mauss), même avec une croissance économique faible, nulle ou négative". (Résumé d'éditeur).
[texte imprimé]Les nouveaux collectifs citoyens MALTCHEFF, Ivan, VIVERET, Patrick - GAP : YVES MICHEL, 2011, 172 P.
Ce petit ouvrage remet en valeur la politique en terme de création plutôt que de domination. Il en appelle à une transformation de la société civile en société civique où s'opèrerait la rencontre, le débat et la collaboration avec la société politique. L'auteur indique que, pour un réel changement pas encore très défini, il faut sortir des trois schémas habituels qui consistent à "ne rien changer", "réformer" ou "révolutionner". Il observe la naissance de nouvelles pratiques collectives avec l'émergence de nouveaux groupes citoyens qui expérimentent, anticipent, relient et inversent le slogan "penser globalement pour agir localement" en "penser localement pour agir globalement". L'ouvrage s'appuie sur l'analyse et la synthèse d'une enquête réalisée en 2010 sur le militantisme présenté en annexe.
[texte imprimé]Comment vivre en temps de crise ? MORIN, Edgar, VIVERET, Patrick - MONTROUGE : BAYARD, 2010/10, 93 P.
En temps de crise, nos doutes deviennent plus forts que nos certitudes avec deux conséquences : d'une part, prendre de la distance pour replacer ce moment dans un cadre plus large et d'autre part s'attendre à l'improbable. Un usage positif de ce moment consiste à envisager un nouveau rapport au pouvoir démocratique, à la richesse monétaire et, en définitive, au sens de la vie.
[texte imprimé]Reconsidérer la richesse VIVERET, Patrick, - LA TOUR D'AIGUES : L'AUBE, 2010, 250 P.
Nos méthodes d'évaluation de la richesse : PIB, comptabilité nationale... , issues de l'ère industrielle, sont radicalement déficientes puisqu'elle additionnent des flux monétaires de biens et de nuisances (ex : effet Erika). La monnaie est la meilleure et la pire des choses : outil de "doux commerce" ou de guerre économique. D'ailleurs la fracture mondiale exclut du système monétaire la majorité des humains. Il est donc temps de changer notre regard sur la richesse, de trouver de nouveaux indicateurs, de réconcilier économie et anthropologie. L'auteur dégage de nombreuses pistes : économie sociale et solidaire, responsabilité sociale des entreprises... et plaide pour un Etat écologiquement et socialement responsable pour enfin "sortir positivement de la société de marché" !
[texte imprimé]Pourquoi ça ne va pas plus mal ? VIVERET, Patrick, - PARIS : FAYARD, 2005, 265 P.
L'humanité est menacée par des dangers de tous ordres. Des solutions sont envisageables si chaque individu prend conscience du monde qui l'entoure et change son rapport au matérialisme qu'apportent les sociétés actuelles en une approche plus humaine. Chaque individu doit réinventer un monde désireux d'humanité solidaire et responsable de l'environnement dans lequel elle vit.
Nos méthodes d'évaluation de la richesse (PIB, comptabilité nationale...) issues de l'ère industrielle sont radicalement déficientes, puisqu'elle additionnent des flux monétaires de biens et de nuisances (ex : effet Erika). La monnaie est la meilleure et la pire des choses : outil de "doux commerce" ou de guerre économique. D'ailleurs la fracture mondiale exclut du système monétaire la majorité des humains. Il est donc temps de changer notre regard sur la richesse, de trouver de nouveaux indicateurs, de réconcilier économie et anthropologie. L'auteur dégage de nombreuses pistes : économie sociale et solidaire, responsabilité sociale des entreprises, etc. et plaide pour un Etat écologiquement et socialement responsable pour enfin "sortir positivement de la société de marché" !
[texte imprimé]Où va le mouvement altermondialisation... et autres questions pour comprendre son histoire, ses débats, ses stratégies, ses divergences CASSEN, Bernard, MASSIAH, Gustave ; VIVERET, Patrick - PARIS : LA DECOUVERTE, 2003/10, 128 P.
Un acteur majeur est en train d'émerger : un mouvement d'une extraordinaire diversité qui s'efforce de penser et de construire une alternative à la globalisation capitaliste. Ce mouvement altermondialiste tente d'inventer de nouvelles façons de débattre et d'agir, mais aussi de gérer sans les masquer ses contradictions, ses différences et ses divergences. Sous forme de huit questions, auxquelles répondent les différentes personnalités qui ont participé à cet ouvrage, les particularités de ce phénomène mondial sont analysées et discutées.
Est-il possible de transformer en profondeur notre comptabilité nationale et de modifier, à travers la monnaie et la pluralité d'autres systèmes d'échanges, la circulation et la distribution de la richesse ? Ce rapport répond par des propositions "pour un Etat écologiquement et socialement responsable" ordonnées autour de sept "axes de transformations". L'un d'eux sera d'élaborer un rapport européen sur le développement humain et d'œuvrer au niveau mondial dans la même direction. En outre, il serait opportun de créer un débat sur "l'autre regard sur la richesse".
https://base.socioeco.org/docs/dim_soc_reconsid_rer_la_richesse.pdf
Les problèmes que l'humanité doit traiter sont aujourd'hui soumis à un ultime changement d'échelle : la mondialisation. Pour faire face à cette mutation, un défi politique est à relever : la création de nouvelles formes de pensées, d'action et d'institutions, qui nécessitera plus que jamais l'examen de leurs conditions philosophiques et culturelles... Un texte étoilé de réflexions pertinentes, se voulant apport à la mise en œuvre d'un chantier international sur le politique et la citoyenneté mondiale.
