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[texte imprimé]Inculturation et conversion : Africains et Européens face au synode des Églises d'Afrique NDI-OKALLA, Joseph, - PARIS : KARTHALA, 1994, 144 P.
Aujourd'hui, près de trente ans après les indépendances, l'Église d'Afrique s'interroge sur son rôle et sa place au sein de l'Église universelle. En Afrique, l'Église a entamé un dialogue enrichissant avec les formes de cultures traditionnelles. Face à la situation économique désastreuse, à la violence, aux institution politiques défaillantes, elle se doit également de jouer un rôle social et pacificateur porteur d'espoir.
Les régions amazoniennes du Brésil sont depuis des années le siège de graves conflits de terre. S'y opposent, d'une part les propriétaires terriens qui pratiquent l'élevage extensif et les exploitants forestiers, et, d'autre part, des immigrants venus d'autres régions du Brésil avec l'ouverture de nouvelles routes. Les tueurs à gages au service de certains grands propriétaires ont déjà frappé et menacent Ricardo Rezende, le curé de Rio Maria, qui soutient les pauvres. Cet ouvrage est le journal de ce prêtre.
L'auteur, en trois temps, présente la chance réciproque de la rencontre christianisme et Afrique. Après avoir décrit les cultures africaines d'hier et d'aujourd'hui, à partir de la vie quotidienne qu'il à lui-même vécue, il enchaîne sur les points positifs du christianisme pour la société africaine, tout en admettant qu'il fut un outil de colonisation. Il met finalement en évidence l'intérêt de l'Afrique chrétienne pour le christianisme de par le sang neuf qu'elle apporte et ses pratiques dont les spécificités soulignent l'infini richesse du mystère chrétien.
Ce journal nous livre la vie quotidienne d'un évêque qui, par ses actes et ses paroles, a marqué son temps. Points forts de ce journal : la méthode de travail d'Oscar Romero avec ses collaborateurs, ses démélés avec les autres évêques, son rôle de médiation dans une situation nationale de plus en plus tendue, sa souffrance face à la violence et aux malheurs des pauvres.Son journal s'arrête au jeudi 20 mars 1980 ; il a été assassiné en pleine église le 24 mars.
