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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[article]Etat développeur, état fragile : comment l'île Maurice est-elle devenue un pays émergent alors que le Niger demeure un PMA ? - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/4 (01/12/2016), N°80, P. 3-24
Ile Maurice et Niger : deux passés coloniaux très sensiblement différents contribuent à expliquer l'évolution socio-économique des deux pays depuis leur indépendance. Par ailleurs, les politiques publiques en termes de planification des naissances (interdits religieux et culturels au Niger), d'éducation, de mise en valeur des potentialités économiques suivent des trajectoires différentes. Alors que l'Etat mauricien s'apparente au modèle libéral britannique, l'Etat nigérien s'inspire d'un modèle interventionniste français. L'environnement géopolitique régional des deux pays, ne fait qu'accentuer la disparité quant à leur développement : pour le Niger, une bande sahélo-saharienne instable avec comme voisins le Mali, la Libye et le Nigeria et pour Maurice, une passerelle obligée entre l'Afrique et l'Asie pour tout ce qui intéresse les flux marchands, touristiques, financiers et les délocalisations d'entreprises occidentales. Incontestablement Maurice a pris le train en marche de la mondialisation alors que le Niger reste à quai.
[texte imprimé]Les relations politiques et économiques mouvementées du Niger et de la Libye GREGOIRE, Emmanuel, - PARIS : KARTHALA, 2004/11, P. 97-109
Il s'agit d'une étude des échanges commerciaux nigéro-libyens qui, après un siècle de léthargie due à la colonisation, connaissent actuellement un regain d'activités, sur l'axe Tripoli-Agadès-Kano. Cependant, pour la Libye, la reprise de ces échanges a surtout un intérêt politique : elle veut affirmer sa présence au Sud du Sahara et y accroître son influence. Les Arabes libyens gardent leur emprise sur le commerce transsaharien tandis que les Touareg qui n'ont pas réussi à s'insérer dans les réseaux marchands, en sont désormais exclus. Les mouvements de marchandises et d'hommes entre le Maghreb et l'Afrique noire montrent que ces deux ensembles tissent de nouveaux liens qui les amèneront peut-être à reconstituer l'ensemble économique régional qu'ils ont formé pendant plusieurs siècles.
Cet ouvrage décrit la situation de marginalisation qui est celle des Touaregs. Ils participent très peu à l'économie qui s'est développée dans le Nord Est du Niger (exploitation de l'uranium, commerce transsaharien). Ils restent attachés au commerce caravanier et au pastoralisme mais ils sont dépassés par le commerce transfrontalier qui s'est développé avec le Nigeria et avec le Maghreb. Certains ont tenté d'investir le domaine du tourisme, mais les conflits ont anéanti ces efforts. Beaucoup, fuyant le chômage endémique et n'ayant pas les moyens de reconstituer le troupeau familial décimé par les sécheresses, s'exilent en Libye où ils sont exploités.Avec l'aide de l'Etat nigérien et des bailleurs de fonds, un sursaut salvateur s'impose pour que cette société prenne enfin sa place dans le monde contemporain et ne devienne pas le figurant d'un décor pour touristes avides d'exotisme.
"Les marchands d'Afrique de l'Ouest étendent désormais leur activité à la sous-région, parfois même hors du continent où ils ont établi des relais. Leurs réseaux ont des ramifications à tous les niveaux de la sphère économique, dans les milieux étatiques et le monde religieux, en particulier islamique. Pour eux, esprit d'entreprise et clientélisme se renforcent mutuellement, les investissements extra-économiques (politiques, religieux) confortant les logiques d'accumulation commerciale."
Maradi, capitale d'une chefferie au 19ème siècle, est devenue pendant la période coloniale un centre de traite reposant sur l'exportation de l'arachide et sur l'importation de marchandises européennes. Ces transactions, plus ou moins frauduleuses, se sont poursuivies après l'indépendance. Des mutations sociales ont donné naissance à un groupe de riches marchands, les Alhazai, imprégnés à la fois des valeurs de l'Islam et du capitalisme marchand.
[texte imprimé]La nouvelle Libye : Sociétés, espaces et géopolitique au lendemain de l'embargo
PLIEZ, Olivier,
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PARIS : KARTHALA,
2004/11,
240 P.
