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[texte imprimé]Les Mauritaniens réfugiés au Sénégal FRESIA, Marion, - PARIS : L'HARMATTAN, 2009, 379 P.
En 2007, le président mauritanien Ould Cheikh Abdallahi organise le retour de ses compatriotes spoliés et dépossédés de leur citoyenneté, partis se réfugier au Mali et au Sénégal depuis 1989. Comment peut-on envisager un retour "chez soi", après avoir été contraint à l'exil, à vivre des subsides des organisations humanitaires, à dépendre du réseau de solidarité local ? A travers ce cas d'étude, l'auteur étudie le statut du réfugié confronté à des transformations sociales, ainsi que les espaces d'interventions humanitaires.
Cet ouvrage offre une approche ethnologique d'une entreprise en Côte d'Ivoire. "La démarche adoptée permet de rendre compte de la logique des échanges qui se déploient dans l'entreprise, en explorant simultanément les articulations essentielles qui lient cette dernière à la société environnante". L'auteur s'intéresse aux rapports hiérarchiques sous des angles différents : le politique et la parenté d'un côté, la domination liée au passé colonial de l'autre. Ce travail permet notamment d'obtenir une vision enrichie de l'histoire politique de la Côte d'Ivoire et de mieux saisir les "transformations sociales en cours" dans le cadre de la mondialisation.
Les Gbaya 'bodoe de Centrafrique vivent dans une savane verte, où ils pratiquent des activités de chasse, de cueillette et de cultures vivrières. Ce livre est consacré à la conception qu'ils ont de l'espace et du temps. Une première partie traite de l'espace dans toutes ses dimensions, depuis la représentation mythique jusqu'à l'espace du village et de la maison, en passant par l'espace végétal (les paysages) pour lequel les Gbaya 'bodoe ont élaboré un savoir très complet et l'espace ancestral dont ils disposent, et sur lequel ils distinguent cent quatre-vingt-deux rivières qu'ils nomment. L'analyse de ces dénominations désigne les rivières comme les témoins d'une histoire dont elles conservent le souvenir. La seconde partie explore la façon dont ils appréhendent et organisent le temps (phase de la lune, calendrier). La dernière partie expose l'expression linguistique de l'orientation, faisant le tour des moyens lexicaux et grammaticaux qu'utilisent les Gbaya pour se situer dans l'espace-temps. (Résumé de l'éditeur)
Cet ouvrage tente de fournir une légitimation théorique du fétichisme tel qu'il perdure chez les populations de l'ancienne Côte des Esclaves.
Ce livre nous fait entrer de plein pied dans l'univers des femmes de la bourgade Tanala située sur le versant Est de Madagascar. Par son métier de sage-femme, l'auteur a pu étudier de près les rituels relatifs à la grossesse, à l'accouchement, aux suites des couches, aux soins apportés au nouveau-né. Il s'est également intéressé aux pratiques qui entourent l'éducation des enfants et à l'organisation des rapports entre les sexes dans cette société.
Michèle Dacher, ethnologue, a effectué de nombreux séjours au Burkina Faso, notamment en pays Goin. Cette population compte environ 60 000 habitants qui vivent au sud-ouest du pays dans une province bien irriguée mais isolée. L'auteur montre la place dévolue aux hommes et aux femmes dans cette société traditionnelle, et leurs rôles respectifs au sein de la famille. Leur attitude devant la maladie est également étudiée : sous quels termes celle-ci est-elle évoquée ? Le fait d'avoir négligé d'observé certaines coutumes a-t-il pu rendre quelqu'un malade ? Quelles sont les différentes thérapies employées par les guérisseurs (remèdes à base de plantes, invocations...etc) ?
Les Pygmées font partie des rares peuples vivant encore des ressources de leur environnement, la forêt. Vivant à l'écart des Blancs, ils ont accueilli l'auteur, Noël Ballif, docteur en ethnologie et cinéaste. Celui-ci a rapporté de ce séjour un document extraordinaire sur cette culture millénaire et la façon dont elle évolue actuellement.
Les tribus de l'Afrique sahélienne (Peuls) honorent les divinités du fleuve Niger, du ciel et de la brousse. Les spécialistes de ce culte ont un rituel de possession qu'ils utilisent pour guérir ou pour attirer la chance, et dans lequel la place des mots a une grande importance. Ces rituels anciens sont confrontés à un islam omniprésent, tantôt conciliant tantôt soupçonneux vis-à-vis d'eux.
Ce livre présente à la fois le fonctionnement de l'institution polygamique, le système idéologique qui la fonde et la vie quotidienne des femmes dans le contexte de ce mariage par une approche "de l'intérieur". Les auteurs proposent en outre une étude comparative des réalités observées en Afrique et dans le cadre de l'immigration en France afin d'évaluer la dynamique de cette institution.
L'auteur laisse ici la parole à des devins-guérisseurs et magiciens, ainsi qu'à une prêtresse des jiné (sorte de génies situés entre les hommes et les dieux et qui vivent dans une société assez semblable à celle des humains, hiérarchisée et composée de castes).Ceux-ci nous disent comment reconnaître le "fou" et combattre sa maladie. En fait, il s'agit toujours de contrôle social : traiter et remettre dans le droit chemin les déviants afin qu'ils adhérent aux valeurs traditionnelles de la société.
Rédigé comme un journal intime, jour après jour, ce livre traite d'une affaire de sorcellerie de mangeurs d'âmes. La famille africaine a des liens de solidarité très forts qui sont ici malmenés et les rebondissements ne manquent pas. Les rivalités et la quête de pouvoir relatent un malaise inhérent à la famille, son amoindrissement se fera dans l'éclatement ou la dissolution de celle-ci.
L'anthropologue français André Aubry vit au Mexique dans l'Etat du Chiapas où il a fondé "l'Instituto de Asesoria Antropologica para la Region Maya" (INAREMAC) afin d'aider les paysans indiens tzotzil à conserver leur identité tout en maîtrisant leur développement. Authentiques descendants des Mayas, ils ont dû subir depuis cinq siècles une domination qui ne les a pas empêchés, grâce à leur organisation communautaire, de continuer à s'affirmer comme peuple à travers des récits oraux alors qu'ils avaient perdus leur langue écrite. Ce sont quelques-unes de leurs premières créations qu'André Aubry a voulu nous faire connaître en rassemblant cinq de leurs récits.
Les conditions de vie et le quotidien des réfugiés guatémaltèques qui vivent dans les camp mexicains. Ils sont partagés entre l'espoir d'une vie meilleure, mais en exil, et l'improbable rêve d'un retour au pays.
Cet ouvrage se présente comme un diagnostic sur le corps social. En effet, on ne peut guérir les corps des malades sans se préoccuper de la société où ils vivent et des rapports qu'ils entretiennent avec les institutions médicales et sanitaires.
