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[texte imprimé]Une histoire du logement social au Mexique LOPEZ MORENO, Eduardo, - PARIS : L'HARMATTAN, 2001, 236 P.
Du XVIe siècle jusqu'à 1920, les politiques d'appropriation territoriale, dans la périphérie de Guadalajara, ont d'abord suivi les exigences clientélistes de l'Église et des politiques, puis les privatisations et les méthodes libérales de la bourgeoisie post-indépendantiste. Mais un contre-courant parallèle d'acquisitions foncières s'ensuivit avec des expropriations par l'État néo-populiste pour redistribuer aux populations en attente ainsi que des occupations irrégulières par des groupes sociaux "habitants-acteurs" urbains. Cependant, ces sociétés se confrontent et s'affrontent sans que l'État ne réussisse vraiment à imposer une conduite particulière.
[texte imprimé]Un système africain de protection sociale au temps de la mondialisation VUARIN, Robert, - PARIS : L'HARMATTAN, 2000/08, 256 P.
L'auteur après avoir évoqué la protection sociale dans les pays industrialisés, expose les résultats d'une enquête menée de 1990 à 1992 à Bamako sur un système de protection sociale de type "civil". C'est un système complexe basé sur la communauté familiale ou amicale. Un équilibrage mutuel des ressources économiques et relationnelles se réalise, selon des hiérarchies et des séparations des genres caractéristiques des sociétés ouest-africaines. Les associations et les mutuelles jouent aussi un rôle. Mais ces systèmes tendent à s'affaiblir, alors que les institutions centralisées de protection ne peuvent les relayer dans l'immédiat. En conclusion, quelques propositions de renforcement du système bamakois, resitué dans le contexte de la mondialisation, permettent à l'auteur d'affirmer que la revendication à "plus de protection sociale pour les pauvres et pas moins pour les riches" est possible.
[texte imprimé]Territoires et développement économique PROULX, Marc-Urbain, - PARIS : L'HARMATTAN, 1998, 314 P.
La nouvelle économie-monde oblige les territoires locaux et régionaux à s'adapter aux nouvelles règles et dans le même temps à jouer un rôle actif pour agir sur la mondialisation. Cet ouvrage collectif s'adresse à tous les acteurs du développement économique : il propose à la fois un travail sur les concepts et donne des idées susceptibles de favoriser le développement de nouvelles pratiques. Trois grandes parties organisent l'ouvrage. La première (Territoires et économie-monde) s'intéresse à l'influence des territoires locaux et régionaux dans l'évolution actuelle de l'économie. Des expériences qui permettent de proposer des approches théoriques du développement territorial. Une seconde partie (Territoires du Québec) étudie la mise en place d'outils de développement territorial (services collectifs, financement des initiatives, concertation des acteurs...). La dernière partie (Outils de développement) apporte des concepts et des outils qui visent à favoriser le développement territorial : enjeu de la décentralisation fiscale, fonds territoriaux, simulateur socio-économique, leadership local, etc.
A Port-au-Prince, capital d'Haïti, le marché de rue dérange, en raison notamment de son incidence sur l'état physique du tissu urbain. D'autre part, il inquiète à cause de son caractère jugé anarchique, et provoque chez certains la phobie d'un envahissement, annonçant l'agonie de toute la "ville". Ce phénomène est souvent présenté comme étant la cause principale de la dégradation, de la désaffection et de la paupérisation d'un centre urbain atteint d'une terrible gangrène. Cette dernière est synonyme de mort, comme si le centre historique de Port-au-Prince pouvait s'arrêter de respirer d'un instant à l'autre, terrassé de l'intérieur par celles et ceux qui l'animent. Comme tout phénomène difficile à cerner, à maîtriser, à contrôler, puis à manipuler, le marché de rue sucite la crainte, le désespoir et la violence chez certains, alors que d'autres y bâtissent l'espoir d'un vie meilleure. Aujourd'hui, la "ville de Port-au-Prince veut changer de visage pour accueillir les générations avenir. Quel marché de rue doit-elle prendre en compte, et dans quelle mesure peut-elle l'intégrer ? (Résumé de l'éditeur).
Les grandes agglomérations des Etats du Maghreb ont voulu très tôt investir dans le domaine du transport urbain. Mais des décalages sont vite apparus entre la demande des citadins et ce qui était proposé par les Etats. Des chercheurs de différentes disciplines ainsi que plusieurs praticiens ont collaboré à l'élaboration de cet ouvrage afin de souligner ces décalages.
Pratiquement sans villes il y a un siècle, l'Afrique centrale est aujourd'hui la première sous-région d'Afrique par le poids des citadins. La recherche d'un terrain et la construction d'une maison dont ils seront propriétaires est pour les Centrafricains l'affaire d'une vie. Mais il leur faut accepter un jeu extrêmement complexe, où les règles sont floues et où les concurrents - du voisin à l'État - suivent leurs propres objectifs. Les rapports du citadin au sol urbain révèlent ainsi les ressorts d'une société inégalitaire et des pouvoirs qui s'affirment dans la confusion apparente.
[texte imprimé]Villes africaines en crise : gérer la croissance urbaine au sud du Sahara STREN, Richard R., WHITE, Rodney R. - PARIS : L'HARMATTAN, 1993, 341 P.
Gérer la croissance urbaine au sud du Sahara n'est pas chose aisée depuis l'explosion démographique. Cet ouvrage étudie les conséquences des politiques urbaines menées dans sept villes : Abidjan, Kinshasa, Lagos, Dakar, Dar es-salaam, Khartoum, Nairobi. Il permet de faire le point sur les diverses situations en matière de gestion urbaine ou de développement rural. Les auteurs suggèrent même quelques solutions en tenant compte des cultures, des traditions et du passé colonial de chaque pays.
Ce livre traite des problèmes urbains de l'Afrique contemporaine, notamment en matière de politique et de pratiques urbaines pour lesquels il propose quelques lignes directives. Il souligne enfin la question de la participation populaire et de la démocratisation urbaine.
[texte imprimé]Vilas et cidades : Bourgs et villes en Afrique lusophone CAHEN, Michel, - PARIS : L'HARMATTAN, 1989, 300 P.
Les cinq pays africains de langue officielle portugaise sont le produit d'une longue histoire commencée aux îles du Cap Vert dès 1460. La configuration actuelle de certaines villes s'explique par cette lointaine origine. Des villes naquirent et disparurent. La colonisation contemporaine multiplia les bourgs militaro-administratifs avant de connaître l'exode rural. La ville africaine luso-coloniale n'existe plus, mais certains de ses traits demeurent. Il existe entre elles un lien culturel évident, fait d'un passé colonial en partie commun, d'une langue d'adoption et d'une histoire récente et encore actuelle de lutte de libération nationale qui n'a pas d'équivalent en Afrique sous cette forme. D'où l'intérêt de regrouper et recouper les informations en ce domaine au cours d'un colloque où ont été présentées les neuf communications qui constituent cet ouvrage. L'ensemble se situe dans l'optique de l'histoire sociale : origine et symbiose des populations devenues citadines sous l'emprise portugaise, nature de leurs aspirations et formes prises par leurs revendications, incluant le soutien donné à la résistance politique avant, pendant et après la conquête des indépendances. Quatre parties : Aux origines de la ville luso-coloniale : splendeurs et décadence des cités cap-verdiennes ; Urbanisation et ségrégation sociale du XXe siècle ; La ville coloniale dans la tourmente nationaliste : Luanda, 1945-1977 ; La crise du tournant post-colonial.
Le volume 1 est une analyse du processus d'urbanisation en Afrique. Des villes existaient avant la période coloniale, nées autour des palais royaux et du commerce caravanier. Mais c'est surtout avec la colonisation que les agglomérations se sont développées, sur le modèle européen. Les villes côtières ont vu leur essor avec le commerce négrier.
Le second volume s'attache à des cas précis de villes africaines, principalement des capitales. L'auteur explique d'abord leur développement et leur organisation au temps de la colonisation, puis montre les aspects de la vie et de la société actuelle, la façon dont les hommes et les femmes utilisent l'espace de leur ville pour vivre en famille, créer des activités commerciales ou se consacrer à l'artisanat.
Cet ouvrage est le résultat de recherches collectives qui visaient à mesurer les étapes du processus d'urbanisation en Afrique. L'accent majeur de la recherche a porté sur l'accélération du processus d'urbanisation provoqué par l'épisode colonial. L'apport le plus novateur de ce livre consiste en l'analyse précise, pour la période coloniale, de la dynamique de l'occupation des sols, des modalités de l'appropriation foncière. Cette analyse permet non seulement de reconstituer l'histoire de la ville africaine telle qu'elle s'est inscrite en son sol, mais aussi de corréler cette dimension spatiale au processus historique d'affirmation de la ville comme centre de décision politique et de stratégie économique, ainsi qu'au processus de mise en place des groupes sociaux et professionnels dans la ville. Enfin, la dernière partie de l'ouvrage s'interroge sur les filiations et les héritages entre ville coloniale et contemporaine. Sans prétendre à l'exhaustivité, le présent livre permet de suivre, à travers le temps long de l'histoire, la genèse et les étapes d'un phénomène devenu depuis peu la révolution démographique majeure de l'histoire africaine, inscrite à la fois dans l'espace et dans la société l'urbanisation. (résumé de l'auteur)
Cet ouvrage présente les recherches sur les étapes du processus d'urbanisation en Afrique qui a été accéléré par l'épisode colonial. L'ouvrage fournit une analyse de la dynamique de l'occupation des sols et des modalités de l'appropriation foncière durant cette période. Cette histoire de l'urbanisation en Afrique fait le lien entre la ville coloniale et la ville contemporaine. L'histoire de la ville africaine met en lumière sa dimension politique, économique et sociale comme lieu de décision et de formation de groupes sociaux et de groupes professionnels.
Au carrefour des traditions autochtones et des modernités d'importation, les villes africaines innovent. Cependant les véritables acteurs de cette création sont de simples citadins. Pressés par les contraintes objectives du sous-développement et des politiques étatiques, mais appuyés sur leurs patrimoines culturels, sur leurs modes de solidarité et sur leurs croyances spécifiques, ils trouvent des solutions de compromis originales. Ni simples reproductions de modèles traditionnels, ni pures innovations, mais formes inédites, telles sont les familles élargies. Les systèmes résidentiels, les pratiques communautaires de l'espace urbain leur permettent de façonner au quotidien l'espace urbain et la société qui s'y déploie.
Les revendeuses de tissu de Lomé doivent leur exceptionnelle prospérité à l'inexistence d'un artisanat textile et à l'absence d'une concurence directe à l'intérieur du secteur du pagne imprimé. L'organisation du travail revêt des formes mixtes, indice d'une intégration partagée entre les secteurs moderne et "traditionnel" de l'économie urbaine. Cette mixité est institutionnellement avantageuse et commercialement rationnelle. Elle se caractérise par des techniques commerciales peu élaborées, un régime fiscal particulier, une infrastructure bon marché et une utilisation corporatiste de la main d'oeuvre. Elle persiste au prix de négociations menées entre le groupe des revendeuses et l'Etat.
Cet ouvrage présente les réalisations en matière d'habitat économique menées depuis une quinzaine d'années dans les grandes métropoles d'Asie du Sud Est, à partir de l'approche comparative de cinq cas : Jakarta, Kuala Lumpur, Manille, Singapour, Bangkok. D'autre part, il engage une réflexion sur l'insertion locale des projets d'habitat économique face aux transformations économiques et morphologiques que connaissent ces métropoles.
Cet ouvrage présente les résultats d'une recherche sur le secteur informel à Ouagadougou. Se servant d'expériences en Afrique, l'auteur attire notre attention sur la solidarité du pauvre au pauvre, sur l'esprit d'initiative et de survie qui fait vivre ces entreprises. Des recommandations politiques ainsi qu'une théorie sur le fonctionnement et le rôle du secteur informel complètent cette étude.
Cette thèse d'un docteur en géographie propose un historique (de 1960 à 1980) de l'industrialisation du Mali. Le parc industriel apparaît comme un patchwork d'investissements et de techniques liés aux nationalités des financeurs qui constituent des contraintes au bon fonctionnement. Malgré l'enclavement de ce pays sahélien,son influence industrielle déborde ses frontières. Ce développement industriel est lié à une très forte composante sociale. En 1980, l'industrie malienne reste encore embryonnaire et l'agriculture constitue la base du développement économique préalable à la mise en place d'industries agro-alimentaires.
M. MC ASLAN fait partie des experts les mieux informés sur le problème du logement dans le monde. Dans cet ouvrage, commandé par l'Institut International de l'Environnement et du Développement, il enquête sur les conditions de logement dans le monde et plus particulièrement sur les bidonvilles qu'ils soient dans les pays développés ou non. Pour soutenir son propos il s'intéresse aussi aux solutions mises en oeuvre pour résoudre ce problème par les gouvernements qu'ils soient de type socialistes, libéral ou traditionnel, ainsi qu'aux méthodes d'acquisition et de vente des espaces urbains. Il espère qu'avec son travail, (qui doit servir de base de travail pour une conférence des Nations Unies) les gouvernements auront un outil pour exécuter leurs promesses d'améliorer les conditions de logement des pauvres.
Sur la décharge municipale de Tananarive, quelques 300 personnes survivent de la récupération des déchets recyclables et de l'élevage porcin. Le livre, approche psycho-socio-ethnologique et approche médicale, tente de répondre aux multiples questions que provoque l'existence de communautés similaires.
La moitié ou parfois même les trois quarts de la population urbaine en Afrique essaie de survivre dans le secteur informel. Cet ouvrage présente les résultats d'une étude empirique concernant le secteur informel de Dakar. Des questions relatives à l'emploi, au revenu et au développement de ce secteur y sont étudiées. L'auteur tente également de formuler une théorie du fonctionnement et du rôle du secteur informel en Afrique de l'Ouest. Il envisage pour celui-ci une fonction bien définie dans le processus du développement, et formule quelques recommandations afin de créer un environnement favorable à sa croissance.
