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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Des femmes. Une terre : Une nouvelle dynamique sociale au Bénin ALBERT, Irène, - PARIS : L'HARMATTAN, 1993, 264 P.
Pour stimuler la participation des femmes au développement économique, l'auteur a mené en 1987-88 une enquête dans la province de l'Atlantique (sud du Bénin). Des entretiens collectifs et individuels ont été réalisés auprès de quinze groupements et 178 femmes. La première partie de l'étude analyse la situation actuelle de la femme rurale en prenant en compte en particulier le fait que, de plus en plus, elle pratique des activités pour son compte (activités de transformation, commerce, élevage) afin d'obtenir un revenu propre. la deuxième partie est consacrée à l'analyse de l'activité des groupements féminins depuis leur création durant la période coloniale. Cependant, les coopératives ainsi formées se sont heurtées a un certain nombre de problèmes. Le CARDER-Atlantique (Centre d'action pour le développement rural) a aidé à la fourniture d'infrastructures, puis à des activités de transformation. L' auteur dresse un bilan de l'activité des groupements avant d'examiner leurs possiblités de développement, notamment par l'avantage de la production collective sur la production individuelle. Elle s'interroge enfin sur le rôle de promotion féminine que peuvent jouer les groupements de femmes.
"Ce manuel de gestion pratique s'adresse avant tout aux gestionnaires et responsables d'associations de développement du Tiers Monde, c'est-à-dire à tous ceux qui doivent diriger, gérer et animer une organisation non gouvernementale. Il pourra servir utilement aux formateurs de gestionnnaires de groupements ou d'associations et à tous ceux qui assument des responsabilités de gestion d'un projet de développement". Cet outil se veut commode et accessible : la consultation est simplifiée par un index thématique et chaque chapitre est illustré en annexe par de nombreux exemples africains.
Les thèmes abordés par le tome I sont : la recherche de financement, la création de fonds souples ou rotatifs ; la création d'un système d'épargne locale ; l'organisation d'un système de crédit ; le budget et la comptabilité simple ; la gestion de petits projets, les systèmes comptables ; la comptabilité d'exploitation et le bilan ; la justification des subventions reçues et les contrôles financiers.
Le 2ème tome aborde les thèmes suivants : étude du milieu; animation et participation; techniques de planification de programmation et d'élaboration de projets; organisation et suivi des activités; formation, information et documentation; technique de comunication; administration et organisation d'une association; relations extérieures; évaluation et contrôles.
Les Organisations non gouvernementales occupent une place de plus en plus importante dans les pays du Tiers Monde. Grâce à cet apport, certains villages, notamment africains, ont pu connaître une amélioration de leur condition de vie. L'auteur tente de préciser les caractéristiques, les qualités comme les défauts des "petits projets de développement" ainsi que les résultats économiques d'un projet. En tout, l'auteur a étudié 40 projets, développés par les Organisations non gouvernementales, au Burkina Faso et au Sénégal. Elle nous livre ses résultats.
Le projet de développement intégré de Bafou s'inscrit dans la perspective de la dynamisation des campagnes africaines, pour construire avec elles des bases internes de production et de création de richesse, par la vitale osmose entre l'effort et les transformations socio-culturelles indispensables à l'épanouissement individuel et collectif. Il s'agit au niveau des solidarités locales de dimension modeste comme Bafou, de sauvegarder l'esprit communautaire, de promouvoir des coopératives, d'organiser des soins de santé primaire, de susciter et d'animer des institutions de formation; de les organiser là où ils n'existent pas, en assurant un certain esprit d'initiative et la participation de la base.
La crise du bois de feu existe. Et pour les populations les plus démunies des pays en développement, elle est loin d'être résolue. Ce type de pénurie énergétique d'un autre âge, cette quête quotidienne, parfois désepérée, du feu, est difficilement compréhensible en Occident. Pourtant, dans le tiers-Monde, une famille sur deux est aux prises avec cette contrainte pour satisfaire ses besoins les plus simples : manger et se chauffer. pour tenter de pallier à ces problèmes, des milliards de francs ont été investis par les grandes organisations d'aide internationales et de nombreux gouvernements : programmes intensifs de réforestation, par exemple, et réalisation de nouveaux types de foyers améliorés. Malgré cela, il faut reconnaître le peu de réussites et le grand nombre d'échecs à la suite des efforts entrepris. Les auteurs se livrent à un examen minutieux des expériences vécues au cours des dix dernières années, et parviennent à des conclusions importantes, parfois surprenantes. Les programmes de foresterie collective procurent rarement du bois de feu à ceux qui en ont vraiment besoin; même quand le bois de feu se fait rare, les paysans préfèrent planter des arbres pour l'ombre qu'ils procurent, pour leur fruit ou le fourrage que l'on peut en tirer; si les foyers améliorés facilitent la cuisson des aliments, ils ne contribuent pas à sauver les forêts. En réalité, la crise du bois de feu frappe surtout les pauvres. Sans une politique de développement, leur situation est sans issue. (Résumé de l'éditeur).
L'auteur, à partir de l'étude de 5 pays, essaie de dégager les lois d'apparition et d'évolution des organisations paysannes dans l'Afrique francophone de 1960 à 1980. Il déplore la faible autonomie paysanne et l'interventionnisme trop présent de l'Etat, alors que "la coopérative doit être l'affaire des coopérateurs".
"Il est à peine besoin de rappeler que la colonisation française en Afrique Noire a conduit à la pénétration de nos modes de pensée et en particulier à l'importation des notions et des catégories de notre droit". Cet ouvrage montre d'une manière concrète et actualisée que notre droit laïc, individualiste et égalitariste entre en contradiction avec les visions du monde des sociétés africaines plutôt religieuses, collectives et hiérarchiques. Il décrit aussi comment un nouveau droit peut naître de cette tension féconde et comment les pratiques des acteurs africains réinterprètent le droit occidental et les objectifs des projets de développement rural ou d'aménagement urbain.
Etude anthropologique, sociologique et historique de la société sara qui peuple l'extrême sud du Tchad, et des transformations apportées par la colonisation, avec une attention particulière portée aux structures et à leur évolution, depuis les communautés lignagères jusqu'aux structures étatiques qui se développent à partir du XIXème siècle.
Au fils des ans, les paysans africains ont été contraints pour leur survie de tirer toujours plus de ressources de leurs forêts, de leurs sols et de leurs rivières, mettant l'environnement africain en faillite et hypothèquant la capacité des nations du continent à se nourrir elles-mêmes. Ce livre suggère quelques stratégies de développement pour l'Afrique, visant à une réduction, puis à une élimination de sa vulnérabilité.
L'auteur, sociologue, centre son livre sur les paysans et paysannes d'Afrique qui n'ont pas droit à la parole et qui savent pourtant beaucoup de choses à condition qu'ils soient écoutés. Chaque chapitre est une histoire vécue.
Cet ouvrage est né dans le cadre de la décennie de l'eau 1981-1990 décrétée par les Nations Unies. Il est la suite d'un rapport sur les "enjeux sociologiques de l'eau" commandé par le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD) au Centre International pour le Développement (CID). Il apporte des réponses aux diverses questions que se posent usagers, agronomes, médecins, hydrauliciens ou industriels concernés par les problèmes de l'eau en France et dans le Tiers-Monde. Il traite en particulier des enjeux écologiques des aménagements hydrauliques, de l'importance des modèles culturels dans les processus de décision et de l'innovation et de la place des rapports de pouvoir et des intérêts dans la gestion de l'eau.
Comment rendre l'irrigation efficace pour pouvoir éviter la désertification et accroître la production agricole ? C'est une question que l'auteur tente de résoudre en proposant quelques méthodes de conception et de gestion de systèmes d'irrigation. L'implication des populations locales dans la mise en œuvre de ces systèmes d'irrigation joue un rôle primordial.
Comme beaucoup qui ont grandi sans proches, j'ai cherché au loin mon prochain. Mon apprentissage de l'humain s'est fait auprès de peuples des confins, dans les rayons d'anthropologie des bibliothèques. Dans les journaux il y avait des hommes debout sous les bombes. J'étais solidaire : n'étions-nous pas alliés, tous contre ? Je me croyais riche d'un patrimoine qui n'exluait personne. J'ai voulu le transmettre : j'ai enseigné mais j'ai lentement compris que cet enseignement ne proposait qu'un jeu de mirages, excluant les rapports entre vivants. Quand j'ai choisi de vivre ici, dans cette petite ville reveraine du Sénégal, je savais qu'il faudrait longtemps me taire, avant - le pourrais-je même ? - d'en parler autrement. Ce livre veut faire place nette pour une autre parole, que je pressens anonyme. Le second tome confronte rapports et études sur cette zone et une expérience paysanne qu'ils n'ont pu que nier. Le premier donne à reconnaître d'abord, en un regard soutenu sur l'espace quotidien, le domaine saisonnier, le champ historique des "gens du Fleuve", l'enjeu vivant de cette lutte pour la terre où nous avons tous part. (Résumé de l'auteur).
L'auteur a étudié l'élevage traditionnel extensif en savane humide et les différentes ethnies du Nord de la Côte d'Ivoire. Il montre la spécificité des éleveurs peuls et l'ingénieuse association de l'élevage et de l'agriculture. Les migrations des Peuls résultent des contraintes dues aux déséquilibres écologiques des sécheresses de 1970 et 1980 et aux pressions sociales et économiques.
Ce livre raconte la vie de douze villages togolais : comment les hommes et les femmes naissent et meurent; comment ils se marient et sont initiés; comment ils se nourrissent et se logent; comment ils cultivent leurs champs, se rencontrent sur les marchés et dans les fêtes. C'est aussi la découverte des possibilités de l'union. Des gens cherchent comment améliorer leurs villages. Malgré les difficultés, ils creusent à la main 150 puits communautaires; ils construisent 4 ponts; et ils bâtissent 4 magasins pour les coopératives qu'ils ont créées.
Depuis quelques années, dans les montagnes de l'Himalaya, le saccage systématique des forêts par les industriels des plaines vient amplifier de façon dramatique les catastrophes naturelles qui sévissent dans ce massif jeune, perturbent gravement la vie des villageois, compromettant même leur survie. Chipko (cela signifie collez vous y), tel fût le mot d'ordre par lequel les populations locales répliquèrent femmes et enfants s'engagèrent en effet à se lier aux arbres menacés et à faire face aux bûcherons.
Tout au long de la période d'effervescence et de bouleversement qu'a connue Madagascar depuis 1971, l'auteur a saisi de l'intérieur les transformations d'une communauté villageoise des Hauts-Plateaux. Il présente l'évolution historique d'un village, la dimension quotidienne de la vie des paysans, la situation et le rôle des jeunes dans les processus de transformation de la société rurale malgache.
