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[texte imprimé]Le non-progrès de l'Afrique KASONGO, Miki, - PARIS : L'HARMATTAN, 2016, 162 P.
L'auteur recherche les causes du non-développement : causes historiques (traite, colonisation), néocolonialisme, les relations Chine-Afrique, sans oublier les causes endogènes (corruption, instabilité institutionnelle). Il conclut sur la responsabilité partagée et propose un changement de paradigme : une collaboration d’égal à égal à l’échelle mondiale.
[texte imprimé]Être étranger en terre d'accueil VERNIER, Martine, VERNIER, Jean-Claude ; ZUCKER-ROUVILLOIS, Elisabeth - PARIS : L'HARMATTAN, 2014/04, 245 P.
Cet ouvrage met en perspective les politiques d'immigration d'hier et d'aujourd'hui, et décrit la réalité du quotidien des étrangers en France. Cette réalité est selon l'auteur celle d'une menace latente de ne pas pouvoir rester, dans un contexte où l'opinion publique ne se sent pas concernée tant qu'elle n'est pas confrontée à une personne de son entourage dans cette situation.
[texte imprimé]Togo, démocratie impossible ? SILIADIN, Jonas, AGBELENKO, Tino Doglo - PARIS : L'HARMATTAN, 2014, 143 P.
De 1969 à 1991, le Togo vécut sous un régime de parti unique. Mais, à partir des années 90, les tenants du système, confrontés à des contestations populaires, n'eurent d'autre choix que d'accepter le rétablissement du multipartisme. Or, en dépit d'un engagement déterminé des populations dans la lutte pour la démocratie, le pouvoir n'a jamais véritablement changé de main. Toutes les élections organisées au Togo depuis 1993 se déroulent en deux phases : la phase d'un simulacre de scrutin conduisant à des contestations populaires, et la phase de matage relevant des éléments de l'armée avec pour seule finalité la conservation du pouvoir par le même groupe au mépris du verdict des urnes. (résumé de l'éditeur)
[texte imprimé]Le géant d'Afrique, le géant d'Asie : Histoire d'un combat méconnu YABILI, Marcel, - PARIS : L'HARMATTAN, 2012/09, 230 P.
Cette étude de la "Sinafrique" est centrée en réalité sur la République démocratique du Congo. Les relations entre la Chine et le Congo remontent à la fin du XIX° siècle lorsque des coolies chinois furent employés par le colonisateur belge pour construire la première voie ferrée du pays. Ensuite quelques marchands chinois vinrent s'installer de manière spontanée comme dans d'autres pays d'Afrique. Mais, depuis les années 1990, ces relations ont pris un autre tour, à partir de l'adhésion de la Chine communiste à l'économie de marché, au moins pour son commerce extérieur. Le Congo possède des biens précieux pour les Chinois : ses minerais et ses réserves foncières. La Chine a signé avec la République démocratique du Congo des accords économiques "gagnant-gagnant" basés sur le principe de l'échange réciproque de biens et de service. Si l'arrivée sur le marché congolais de produits chinois à bas prix a pu avantager momentanément les consommateurs, ils sont en même temps des freins au développement local. L'arrivée de grandes entreprises chinoises de grands travaux et l'acquisition de terres attribuées à des agriculteurs chinois s'apparentent à une nouvelle colonisation.
[texte imprimé]Comment l'Afrique en est arrivée là KABOU, Axelle, - PARIS : L'HARMATTAN, 2011/03, 426 P.
Pour l'auteure, faire toujours partir de la colonisation et des indépendances, l'histoire de la marginalisation de l'Afrique est une erreur. L'Afrique subsaharienne a raté ses rapports avec elle-même, et ses relations avec la Méditerranée, le Moyen Orient et avec l'Europe. Peut-elle passer du statut de "continent convoité" à celui de "continent conquérant" ? La réponse dépend de l'avenir. Trois objectifs dans cet ouvrage : expliquer simplement comment l'Afrique en est arrivée à la situation actuelle, sortir ce débat de la "conversation de comptoir", donner au public les moyens de discuter des futurs possibles de l'Afrique subsaharienne en connaissance de cause.
[texte imprimé]Mon combat pour la parole : Les défis d'une mobilisation citoyenne pour le promotion de la gouvernance démocratique MADOUGOU, Reckya, TAUBIRA, Christiane - PARIS : L'HARMATTAN, 2009/01, 230 P.
L'auteure, militante de la société civile, raconte comment, entre 2003 et 2005, une mobilisation citoyenne s'est organisée pour empêcher une modification de la Constitution qui aurait permis aux tenants du système Kerekou de prolonger ce système. Elle analyse le système en place et décrit les confrontations militantes, politiques et intellectuelles qui ont permis à la démocratie de triompher, lors de la campagne "Touche pas ma Constitution". Elle apporte témoignages et révélations et espère que cette mobilisation citoyenne pourra faire école dans d'autres pays africains.
[texte imprimé]Cameroun, vingt-cinq ans d'échec : Les promesses manquées TANG LIKUND, Pierre Mithra, - PARIS : L'HARMATTAN, 2008, 142 P.
Ouvrage de dénonciation contre ceux qui abusent de leur pouvoir et affament les gens pour aboutir à leurs fins propres. L'auteur en appelle à Dieu et à l'humanisme pour lutter contre cette dépravation. Il chante les louanges des associations, de la diaspora, de l'agriculture, de l'église, de la démocratie et de la non-violence.
[texte imprimé]Congo belge : La colonie assassinée ERGO, André-Bernard, - PARIS : L'HARMATTAN, 2008, 274 P.
A la sortie de la Seconde Guerre mondiale, le Congo belge a le statut de colonie depuis 37 ans et, pour la première fois, des plans de développement gigantesques peuvent être mis en œuvre et réalisés. C'est le moment choisi par l'ONU et les deux grands blocs de l'Ouest et de l'Est pour attaquer frontalement la gestion du Congo. L’État belge n'est pas de taille à contrer pareilles attaques ; il abdique et préfère laisser la place aux partis politiques congolais naissants.
[texte imprimé]Oser les changements en Afrique : cas du Centrafrique MARA, Jean-Pierre, - PARIS : L'HARMATTAN, 2008/09, 150 P.
"Malgré toutes les richesses naturelles dont elle dispose, l'Afrique vit à la périphérie des évolutions technologiques et reste à la marge des innovations socioéconomiques du monde. Rompre avec ce passé de confusion pour initier une nouvelle pratique autre que l'assistanat est devenu le but noble à rechercher. L'élite africaine, particulièrement centrafricaine, doit se remettre en cause. Elle doit revoir son système éducatif et adapter sa méthode politique gangrenée par l'arbitraire et le non-respect des textes ou des engagements. Il s'agit pour elle de refuser de se cantonner dans le rejet de responsabilité de ses malheurs sur d'autres. Elle doit s'engager vers le changement de son mode d'appréhension et de compréhension, et ce faisant utiliser ses forces pour trouver ce qui permettra de faciliter le décollage économique de l'Afrique". (Résumé de l'éditeur).
[texte imprimé]La transition démocratique au Cameroun de 1990 à 2004 BITEE, Francine, - PARIS : L'HARMATTAN, 2008/08, 159 P.
Le début de la transition démocratique au Cameroun en 1990 a été violente. Il a fallu se battre contre un régime monolithique dirigé depuis de nombreuses années par Paul Biya. L'histoire montre que les responsables politiques du pays sont loin d'être les mieux à même de diriger le pays. S'il y a eu quelques changements au début de la transition, aujourd'hui le pays retombe dans ses travers, c'est-à- dire : le patriarcat, le clientélisme, la corruption et l'impunité.
[texte imprimé]L'Afrique et l'aide ou Comment s'en sortir ? DIAKITÉ, Tidiane, - PARIS : L'HARMATTAN, 2002, 158 P.
Malgré de sérieux atouts, le continent africain est actuellement en plein marasme économique, social, politique et moral. L'aide internationale n'a fait qu'aggraver la situation, en favorisant la corruption et l'apathie de populations qui auraient intérêt à réagir et à se prendre en charge. L'auteur, universitaire malien qui exerce en France, passe en revue les diverses facettes de l'Aide et propose une stratégie de sortie de la crise actuelle.
[texte imprimé]Conservation forestière en Afrique centrale et politique internationale : Le processus de Brazzaville en échec NDINGA, Assitou, - PARIS : L'HARMATTAN, 2001, 127 P.
L'auteur a été le Secrétaire général du Processus de Brazzaville depuis sa création (1996) jusqu'à 2000. Cet accord, soutenu par l'UICN, avait pour but d'unir les politiques et les talents de neuf pays pour concevoir et réaliser des projets d'intégration forestière sous-régionale en Afrique Centrale. Pour l'auteur, la belle idée de conservation et de gestion durable des forêts tropicales s'est vite heurtée aux divers intérêts privés ou nationaux. Son échec implique des politiciens bien sûr, mais aussi des fonctionnaires membres de l'ONU et certaines ONG. Tout est fait pour maintenir la main-mise du Nord sur les pays du Sud.
Livre intéresant pour comprendre les objectifs de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International dans le monde. Le nouveau libéralisme qui est préconisé depuis des décennies n'a en rien permis de lutter contre la pauvreté, spécialement sur le continent africain et ceci malgré les politiques d'ajustement structurel et les efforts pour alléger les conséquences de ces ajustements.
"A la régulation des flux internationaux d'investissement, la Banque mondiale a ajouté, depuis 1994, une fonction de régulation des relations entre populations et autorités nationales chargées de réaliser les projets qu'elle finance. En utilisant de nouvelles procédures, les populations pourront faire valoir leurs droits. Cependant, la Banque mondiale intervient dans le respect du droit international public. La lutte contre la pauvreté, pour la protection de l'environnement, pour la limitation du déplacement forcé des habitants ou pour leur indemnisation, sont les objectifs que doit s'assigner la Banque mondiale dans son appui au développement. Comme l'ensemble du système onusien, elle favorise l'émergence d'ONG nationales censées représentées l'intérêt des populations et leur réserve l'exécution de certain travaux rémunérés." (Résumé de l'éditeur).
Il ne s'agit ici pas de l'esclavage au sens historique et juridique du terme. L'esclavage moderne est illustré par la situation concrète du Zaïre qui fait de l'homme concerné un homme théoriquement libre, un citoyen d'un État lui aussi théoriquement indépendant mais qui est en réalité une victime complice de son esclavage. L'ouvrage décrit, à partir de l'exemple du Zaïre, la mascarade et l'hypocrisie de la démocratisation et appelle à la lutte et à la rébellion contre le fonctionnement du système esclavagiste, aussi bien à l'échelle nationale qu'internationale.
La crise du Congo-Zaïre est structurelle. Ce n'est pas une démocratisation mal assimilée qui l'a créée mais 30 ans de dictature. En développant les "questions tribales" Mobutu a mis en place une stratégie ethniste et régionaliste qui porte les fruits empoisonnés de la guerre civile.
"En trois décennies d'indépendance nationale, le Mali a connu trois républiques. Les deux premières ont dramatiquement échoué puisqu'elles se sont soldées par un coup d'Etat militaire. La troisième est née le 8 juin 1992 avec l'investiture d'Alpha Oumar Konaré comme premier président démocratiquement élu depuis l'accession du Mali à l'indépendance. Après deux décennies de dictature, les Maliens aspirent fortement à la démocratie, au développement économique et à l'épanouissement individuel. [...] Ils sont entrés dans une nouvelle ère où ils ont la possibilité d'être acteurs de leur destin et de relever le défi de la construction d'une société démoratique." (Extraits de l'introduction). Dans cet ouvrage l'auteur s'attache à souligner les contours exacts de ce défi démocratique et à en analyser les difficultés (rébellion touarègue, procès de l'ancien dictateur, questions économiques et ajustement structurel).
Le "miracle ivoirien" (1960-80), basé sur le duo café/cacao, dépendait trop de la demande exterieure. Il n'a pas survecu à la crise mondiale. Un programme économique de stabilisation fut établi en 1989-90. Ce projet posait l'alternative suivante : dévaluer le Franc CFA ou réduire les salaires dans la fonction publique. C'est cette dernière solution qui a été choisi. Cependant le gouvernement ivoirien a du reculer face à la pression de la rue. La question fut finalement résolue lorsque, en janvier 1994, les Etats de la Zone Franc durent accepter une dévaluation monétaire de 50%.
"Au Cameroun, en cette veille du XXIè siècle, un parti unique s'est donné pour mission pédagogique de préparer le peuple au multipartisme et à la gestion des libertés à recouvrer. Mais la réalité est autre. Le fétichisme politique et ses diverses expressions demeurent la cause de la mal-démocratie : est-ce une fatalité ? Quant à l'Etat, aura-t-il la force, c'est-à-dire l'humilité de renoncer à l'omnipotence et à l'omnicompétence providentialiste pour le libéralisme ? Le discours n'ayant pas empêché le tribalisme de s'amplifier en tribucentrisme, un pluralisme pondéré ne serait-il pas un antidote à expérimenter, dès aujourd'hui, contre le cancer tribal ?"
Pourquoi l'enseignement en Afrique noire est-il gravement en crise ? Pourquoi les étudiants, les élèves et les enseignants y sont-ils en révolte un peu partout, que ce soit au Bénin, au Niger, au Zaïre, ou dans des pays réputés stables, tels que la Côte-d'Ivoire ou le Rwanda ? Pourquoi sont-ils aussi peu motivés ? Pourquoi des enseignements aussi différents que ceux du Zaïre, du Kenya ou de la Côte d'Ivoire connaissent-ils des problèmes semblables ? Pourquoi y a-t-il du chômage parmi les intellectuels de pays où le taux de scolarisation ne dépasse pas 20 % ? Pourquoi est-il impensable et surréaliste d'espérer un instant vaincre l'analphabétisme dans ce continent, sous les structures actuelles des sytèmes éducatifs en place ? (Extrait du résumé de l'éditeur).
