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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Les familles face à l'école : évolution des rapports et des représentations LANGE, Marie-France, - PARIS : CENTRE POPULATION ET DEVELOPPEMENT (CEPED), 2006, P. 163-184
On assiste depuis quelques années à un retrait des Etats et un développement des logiques du marché dans le champ scolaire, avec privatisation de nombreux établissements, de l'enseignement préscolaire à l'université. Cela n'a guère permis aux groupes les plus défavorisés d'avoir accès à l'éducation, comme l'a montré le bilan effectué lors du Forum de Dakar (2000). En Afrique subsaharienne, de nombreux enfants ne sont pas scolarisés ou quittent l'école très tôt. Cependant, il y a une demande d'éducation non formelle, voie d'accès à l'instruction de ceux qui n'ont pu bénéficier d'une scolarité : il faudrait aider ces expériences éducatives portées par les populations.
https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers09-03/010038546.pdf
"S'il est encore difficile d'appréhender les effets globaux de la mise à l'école des filles en Afrique, celle-ci ne s'opère pas sans remise en cause, défense et réévaluation des statuts. Les études de cas sur la scolarisation des filles présentées dans cet ouvrage, nous incitent à nous interroger sur les rapports École/Sociétés, sur l'influence de l'éducation scolaire des filles sur le plan de la construction des rapports hommes/femmes, sur l'influence réelle de la mise à l'École des filles sur le statut des femmes et sur les façons dont s'opèrent les réajustements masculins. Ces études indiquent les limites au rôle supposé émancipateur de l'École. On peut douter que les jeunes filles instruites échappent vraiment au contrôle des hommes. Certes, l'École a permis l'émergence d'élites féminines économiques ou politiques, mais le statut des plus défavorisées ne s'est guère amélioré. Cependant, si la mise à l'École des filles est souvent perçue par les populations africaines comme facteur de désordre social, c'est bien ce désordre social qui impose positivement une remise en cause des hiérarchies présentes engendrant l'élaboration de nouvelles normes sociales". (Résumé de l'éditeur).
Cet ouvrage aborde le processus de scolarisation en Afrique à partir de l'étude du système scolaire togolais : les systèmes éducatifs précoloniaux, la scolarisation sous la colonisation, l'évolution de la scolarisation de 1960 à 1980 puis le phénomène de la déscolarisation.
[article]Une discrète révolution mondiale : la progression de la scolarisation des filles et des jeunes filles dans les pays du Sud - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2018/3 (01/10/2018), N°87, P. 3-33
Dans les pays du Sud, la progression de la scolarisation des filles dans l'enseignement primaire et secondaire est une révolution sociale. On peut la qualifier de discrète ou de silencieuse car elle n'implique pas toujours une amélioration de la condition des femmes à l'âge adulte. La condition féminine fait toujours l'objet de discrimination et les jeunes filles dissimulent leurs diplômes pour être conformes à l'idéal féminin attendu par la société de leur pays.
La scolarisation des filles a connu une progression massive et spectaculaire au cours des dernières décennies dans l'ensemble des pays du Sud, quelquefois au détriment des garçons. Les articles de ce dossier montrent la persistance des rapports de genre et l'émergence de nouveaux schémas discriminants envers les filles scolarisées.
