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[texte imprimé]Systèmes de production durables en zones sèches DEYGOUT, Philippe, TREBOUX, Marion - PARIS : INSTITUT DE RECHERCHE ET D'APPLICATION DES METHODES DE DEVELOPPEMENT (IRAM), 2012, 135 P.
Ce rapport s’inscrit dans le questionnement d’un développement véritablement durable, appliqué notamment au secteur agricole et aux zones rurales, en se focalisant ici sur les zones sèches marquées par une forte vulnérabilité face au changement climatique. Comment mieux valoriser le potentiel de ces régions sèches et parvenir à conjuguer productivité, sécurité alimentaire, équilibre des écosystèmes et protection de l’environnement ? Cette étude tente d’apporter des réponses et recommandations en mêlant apports théoriques et expériences de coopération au développement concrètes, avec une attention spécifique à l'agriculture familiale. L’objectif a été de privilégier, dans ces travaux, une approche intégrée des questions de gestion durable des ressources naturelles et de réduction de la pauvreté.
https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/Synthese_production_durable_en_zones_seches_cle84f69b.pdf
[texte imprimé]Initiation à une démarche de dialogue : Etude des systèmes de production dans deux villages de l'ancienne boucle du cacao (Côte d'Ivoire) FERRATON, Nicolas, COCHET, Hubert - NOGENT SUR MARNE : GRET, 2002, 134 P.
Ce manuel pédagogique propose une démarche novatrice concernant la formation des futurs techniciens en développement rural à partir d'un cas concret : l'apprentissage de l'observation, de l'écoute et du dialogue avec les acteurs concernés par le développement rural, en particulier les agriculteurs. Il ne s'agit pas de former des experts qui vont prescrire des solutions à partir d'analyses externes de l'existant. Engager des actions de développement rural nécessite au préalable un temps d'information et de réflexion à partir des réalités agronomiques, sociales et économiques. Et nécessite également d'impliquer les agriculteurs et les agricultrices pour qu'ils participent à l'élaboration des politiques agricoles. Dialogue, concertation, communication sont les maîtres mots de ce manuel qui décrit une méthode de travail allant dans ce sens.
"Les contraintes financières comme l'urgence de certaines situations ne permettent pas toujours d'élaborer un long diagnostic préalable avant d'initier des interventions de développement rural. Quant aux longues études des systèmes agraires, elles débouchent rarement sur des propositions d'action directement opérationnelles. Entre la nécessité d'agir vite et une indispensable connaissance des milieux et des groupes sociaux concernés, comment l'intervenant peut-il se situer et agir ? Comment faire de la participation des agriculteurs autre chose qu'un mot vide ou une bonne intention ? De nombreux auteurs anglo-saxons ont cherché à répondre à ces questions en proposant des approches nouvelles, du type "Rapid rural appraisal". La littérature francophone sur le sujet est plus réduite. Ce livre propose une contribution originale à la recherche actuelle de méthodes pragmatiques de diagnostic rapide qui reposent sur un dialogue véritable avec les producteurs. Il ne s'agit pas d'un ouvrage théorique mais d'une proposition de méthode et de démarche qui combine la progression dans la connaissance du milieu, l'impulsion d'actions de développement et l'implication des acteurs concernés. La méthode proposée dans cet ouvrage repose sur les recherches menées dans ce domaine mais elle s'appuie surtout sur l'expérience professionnelle de l'auteur". (Résumé de l'éditeur).
Dans le cadre du programme d'ajustement structurel, le Burkina Faso a entamé des réformes économiques importantes, entre autres la libéralisation du secteur agricole et la réduction des subventions sur les intrants, à quoi s'est ajoutée la dévaluation du franc CFA.
L'étude multidisciplinaire menée dans le département de Zabré, dans le sud-est du pays, avait pour objectif d'analyser l'impact de ces facteurs socio-économiques externes sur les stratégies paysannes et la dynamique des systèmes de production agricole.
Après avoir présenté brièvement la méthodologie retenue pour l'étude, la politique agricole du Burkina Faso et la zone d'étude, les auteurs analysent les résultats de leurs enquêtes en abordant successivement le système de production, la vulgarisation agricole et les problèmes d'adoption des technologies, la dynamique des exploitations, la commercialisation des produits, le rôle des organisations locales, l'impact de la libéralisation et de la dévaluation du franc CFA.
Cet ouvrage est l'aboutissement d'un séminaire qui s'est tenu en 1992-93 et 1993-94 à l'initiative des géographes du Centre d'études africaines sur le thème "Problèmes fonciers et sociétés rurales". Les auteurs, géographes et spécialistes d'autres disciplines, mènent dans différents continents et pays, une analyse des formes contemporaines d'accès aux ressources foncières et des problèmes qui leur sont inhérents en dégageant des perspectives. Après une introduction qui pose la question du statut de la terre et de son nécessaire changement, les contributions sont organisées en quatre parties. La première examine la précarité du statut foncier pour un secteur d'activité (élevage ou pêche) ou pour des paysans en quête de marques foncières. Dans la seconde, les auteurs répondent à la question : comment réagissent les populations locales face à des modifications foncières (pression, saturation, exclusion...), et examinent les stratégies des acteurs en Côte d'Ivoire forestière, en pays Bamiléké (Cameroun), dans le Centre-Ouest du Togo et dans le Nord-Est thaïlandais. La troisième partie aborde le foncier en prenant en compte les structures agraires et en étudiant la terre comme un facteur de production, ou le foncier comme une pièce du système de production. Les contributions sont centrées sur le Sénégal, l'Argentine et l'Amérique latine. Celles de la quatrième partie mettent le doigt sur les contradictions que l'on peut observer entre diverses catégories d'agriculteurs et un Etat soucieux de rétablir ou instaurer une certaine justice sociale. Réformes agraires au Mexique, en Europe centrale, en Inde, enjeux frontaliers au Sénégal et en Erythrée -car la terre, c'est aussi du territoire- sont examinés dans cette partie. La dernière, enfin, aborde la question des outils et des axes d'intervention possibles en Afrique et à Madagascar.
"Le développement du bassin du fleuve Sénégal a la potentiel nécessaire, s'il est fondé sur de bonnes compréhensions socio-économiques et écologiques, pour profiter aux économies locales, régionales et nationales. Pourtant, ce potentiel est rarement atteint et les énormes sommes investies dans les barrages, les digues, les projets d'irrigation et les installations hydro-électriques ont généralement des retombées décevantes, voire négatives, qui accélèrent la dégradation de l'environnement et affectent le bien-être de zones riveraines où les populations sont souvent denses". (Extrait de la synthèse). Cet ouvrage propose une analyse basée sur une étude intensive menée pendant deux ans (1988-1989) dans trois sites villageois du département de Matam, dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal. Après une synthèse générale des résultats de l'étude, la présentation du contexte de l'enquête et de sa méthodologie, l'ouvrage comporte les chapitres suivants :
- organisation sociale et facteurs de transition de la société Haal Pulaar dans la moyenne vallée
- agriculture et élevage dans les stratégies productives des ménages
- rôle de la culture irrigée dans les systèmes de production de la moyenne vallée
- budgets des ménages et stocks céréaliers.
L'Europe devient un vaste marché couvert aux marchandises et aux services provenant de territoires extérieurs. Ce contexte provoque des questions :
les moyens modernes de transport des biens et de transmission de données rendent-ils l'exode des emplois inexorables ? La plupart des activités ne sont-elles pas désormais délocalisables ? Le processus s'accélère, peut-il encore être maîtrisé ? Quels que soient les efforts entrepris, par les autorités publiques comme par les secteurs économiques et sociaux, le pire est-il devant nous ? Le système révèle ses contradictions et ses limites. Le citoyen lui-même doit remettre en harmonie les exigences du consommateur et les attentes du producteur en termes de salaires et de protection sociale pris en charge par l'entreprise qui l'emploie. Pourtant, il ne saurait s'agir d'opérer un repli frileux à l'intérieur de l'espace communautaire européen. Mais tous ceux qui veulent venir en aide aux peuples qui souffrent et enrayer la misère du monde doivent être conscients qu'au-delà des déclarations vertueuses et des bonnes intentions les actes ont besoin d'être gagés par l'efficience interne.
La Guinée, au milieu des années 1980, est classée parmi les nations les plus pauvres. Pourtant, elle a de nombreuses potentialités : production agricole, réserves en eau, sous-sol riche. L'agriculture et le développement rural sont les moteurs de la relance et de la croissance à long terme : dynamiser le secteur de la production agricole en tenant compte des spécificités régionales. Cette étude, basée sur une enquête faite sur le terrain présente les milieux physique et urbain et les pratiques agricoles. L'auteur essaie de cerner l'origine et les conséquences de l'exode rural sur les systèmes de production agricole. Des mesures sont proposées pour l'enrayer et répondre aux objectifs de développement rural régional.
Après avoir présenté brièvement les caractéristiques du milieu physique et humain du Mali-Sud, les auteurs analysent le rôle des femmes dans les systèmes de production agricole, un rôle qui varie selon le type de culture et la composition de l'exploitation agricole. Des actions de promotion féminine (alphabétisation, action sanitaire) ont été menées dès 1980 et ont été ensuite développées par la CMDT (Compagnie malienne pour le développement des textiles) chargée du "développement rural de la région en utilisant la production cotonnière comme support économique". Un Projet d'appui à l'animation féminine a été mis au point dans ce cadre. Les auteurs décrivent ses méthodes d'intervention, ses réalisations dans le domaine économique, les actions d'accompagnement, alphabétisation notamment. Enfin, elles tentent d'évaluer la démarche d'intégration des femmes au processus global de vulgarisation de la CMDT.
La rapide croissance urbaine de Lomé soulève des problèmes d'infrastructure, de fonctionnement et d'approvisionnement sans oublier la pauvreté et le chômage qu'a entraîné l'afflux de la population. Afin de survivre et pour répondre à une demande grandissante, des habitants ont tenté de produire des vivres nécessaires aux citadins. C'est dans ce contexte que s'est développée l'agriculture urbaine. L'auteur, spécialiste en agronomie et en économie, a puisé directement ses informations auprès de producteurs. Elle s'est attachée à détailler les différentes formes de l'agriculture urbaine en fonction de la destination de la production, les pratiques agricoles, le système d'organisation du travail des coopératives de production. Elle a également abordé l'aspect de la commercialisation des produits maraîchers et l'aspect économique de l'exploitation agricole. Si cette agriculture urbaine n'est pas rentable, elle a néanmoins un rôle social, écologique, économique important. L'auteur propose plusieurs solutions pour améliorer la situation et insiste en particulier sur l'organisation de la profession.
Etendue limitée de terre, dépendant d"un village ou d'une petite zone, le terroir représente un espace homogène notamment du point de vue agricole. Cet ouvrage est organisé selon une progression allant de la parcelle familiale au village et à l'ensemble du terroir. Il propose ensuite une approche générale des principaux systèmes culturaux avant de présenter des pistes d'amélioration de l'aménagement du terroir.
Les différents organismes concernés par les questions de développement délivrent un constat de stagnation de l'ensemble de l'activité de l'Afrique au sud du Sahara. Les systèmes de production y évoluent moins vite que leur environnement ou que la croissanc démographique. Cet échec suscite un débat autour de l'adéquation entre les politiques agricoles nationales et les dynamiques paysannes. Le groupe de travail n'a pas de réponse définitive à apporter, mais tient à formuler des propositions en partant du principe que "il n'y a pas de solution simple à des problèmes complexes, notamment du fait de la grande diversité des situations rencontrées ; les producteurs sont des partenaires à part entière du processus de développement rural; de façon générale, les interventions devraient être un appui à des dynamiques paysannes préexistantes".
La faillite "libérale" des grands projets agro-industriels dans le Tiers-Monde comme l'échec "socialiste" des formes collectives d'organisation de la production agricole se conjuguent pour créer aujourd'hui un contexte favorable et susciter un nouvel intérêt pour l'agriculture familiale et associative. Rédigé à partir d'une vingtaine d'entretiens formels, de nombreux contacts informels et d'une recherche bibliographique, ce rapport est divisé en deux parties : la première est une synthèse argumentaire sur les agricultures paysannes, organisée en quatre chapitres : la notion d'agriculture paysanne; promouvoir l'agriculture paysanne ; les difficultés de ce type d'agriculture; les conditions minimum nécessaires à son extension dans le monde. La seconde, plus substantielle, comprend une série d'entretiens et l'étude bibliographique.
L'idée de risque en agriculture est permanente, mais reste largement implicite dans la plupart des travaux portant sur la production agricole. Or, les notions d'aléa, d'incertitude, d'insécurité, de danger s'imposent aux acteurs et concernent également les chercheurs qui travaillent sur l'explication des faits agricoles. Cet ouvrage, qui rassemble une cinquantaine de contributions d'auteurs relevant d'une bonne dizaine de disciplines et d'institutions variées permet donc une utile et nécessaire confrontation des points de vue à son sujet. L'ouvrage est structuré en quatre chapitres, chacun précédé d'un texte introductif :
- caractérisation des risques
- risques et pratiques paysannes
- risque et changements techniques
- contexte macro-économique et politique du risque.
La postface propose une grille d'analyse du risque.
Les différents organismes concernés par les questions de développement délivrent un constat de stagnation de l'ensemble de l'activité de l'Afrique au sud du Sahara. Les systèmes de production y évoluent moins vite que leur environnement ou que la croissance démographique. Cet échec suscite un débat autour de l'adéquation entre les politiques agricoles nationales et les dynamiques paysannes. Le groupe de travail n'a pas de réponse définitive mais tient à formuler ses propositions en partant du principe qu'il n'y a pas de solution simple à des problèmes donnés, que les paysans sont des partenaires, des acteurs à part entière et que le développement se situe à plusieurs niveaux de décision, d'organisation, de gestion qu'il est nécessaire d'articuler.
Le WREP est un programme de développement rural mis en place en 1978 à la suite d'un accord de coopération franco-éthiopien. Dans un premier temps, ce programme a étudié les systèmes de production dans le Wolayta. Les enquêtes ont notamment permis de suivre l'évolution d'une exploitation-type au cours des six dernières générations, d'identifier les problèmes existants et d'évaluer comment les agriculteurs peuvent faire face aux difficultés.
Cet ouvrage s'intéresse à l'élevage des pays francophones de la zone sahélienne : Mauritanie, Sénégal, Mali, Haute-Volta, Niger et Tchad. Après une présentation des différentes espèces et races d'animaux, cette étude aborde les aspects zootechniques et zoo-économiques liés au bétail et aux productions animales. Il analyse enfin la diversité des systèmes de production à la fois traditionnels (pastoralisme, agropastoralisme) et modernisés (ranches, embouchure...).
Le monde sahélien est sans cesse menacé par la sécheresse. L'étude des problèmes de développement de cette région a amené les auteurs à s'interroger sur la mise en valeur de la zone tropicale aride ou semi-aride. Une remise en cause des actions de développement dans cette région s'impose. Elle est le fruit des réflexions du groupe "Etude du développement" créé en 1975 par la Délégation générale à la recherche scientifique et technique et par le Comité "Lutte contre l'aridité en milieu tropical". Pour lutter contre la semi-aridité, un modèle de l'agriculture pluviale a donc été établi afin de satisfaire en priorité les besoins fondamentaux (nourriture, vêtement, énergie) de la population en utilisant des techniques ne déséquilibrant pas l'écosystème. (Résumé du Conseil international de la langue française).
Ce guide a été conçu comme un outil d'entraînement permettant d'acquérir plus rapidement l'expérience du terrain. Il s'adresse à des agents de développement non spécialisés en agronomie, mais qui travaillent ou envisagent de travailler en milieu rural. Cet ouvrage doit permettre de parler en connaissance de cause des problèmes vivriers d'un village donné avec les paysans de ce village et avec des spécialistes. Il propose une méthode pour aider à regarder les champs, décrire le fonctionnement d'un système de culture, relever ses insuffisances, poser les conditions de son amélioration. Il suggére des pistes de recherches en laissant au lecteur le soin de reformuler les questions qu'il souhaite poser aux paysans et propose également des exemples de tableaux de recueil de données.
Après une étude des milieux physiques et humains de la vallée du fleuve Sénégal, ce mémoire présente les facteurs naturels favorables à l'implantation des exploitations dans cette zone d'action de la Société d'Aménagement et d'Exploitation des Terres du Delta (SAED). La troisième partie propose une étude comparative des exploitations selon trois types d'organisation : coopérative en aménagement secondaire, groupement coopératifs de producteurs sur des grands périmètres, groupement villageois.
