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Interrogé sur la possibilité que la prise de conscience des années 70 ait pu déboucher sur un changement d'orientation, A. Fressoz souligne l'ancienneté des remises en question de la croissance économique, (dès le dix-huitième siècle), et leur manque d'effets. Les obstacles à un tel changement sont liés au fait qu'une source énergétique ne se substitue pas à une autre mais s'ajoute, sans changement radical, impossible dans nos modes de vie. On trouve toujours une solution technique pour pallier le manque. A. Vrignon indique que, même si l'opposition à la décroissance à cette époque était ultra minoritaire, la légitimité de la question a été reconnue, d'autant qu'il y a eu des concessions faites par les écologistes. A. Sinaï souligne enfin qu'on n'accepte de changer que lorsque l'expérience du problème devient physique, directe, émotionnelle.
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