Détail d'une collection
Documents disponibles dans la collection (22)
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Déchiffrer les inégalités BIHR, Alain, PFEFFERKORN, Roland - PARIS : SYROS/ALTERNATIVES, 1999, 417 P.
L'ouvrage se veut être un manuel d'explications sur les inégalités face à l'emploi, aux revenus, à la fiscalité obligatoire, aux prestations sociales, au logement, à l'école. De même les inégalités face à la consommation, aux revenus disponibles sont analysés. L'usage social du temps disponible et les inégalités face à l'espace public font l'objet d'une autre chapitre. Pour pouvoir remédier à ces inégalités, leurs causes sont étudiées. C'est un ouvrage de vulgarisation très documenté par de nombreux tableaux.
Dans cet ouvrage écrit par un éleveur, secrétaire de l'association Paysan et Citoyen, l'auteur rappelle à bon escient que l'agriculture est un choix et un enjeu de société. Il dénonce les dérives productivistes et démontre, à partir de sa longue expérience, qu'on peut être performant et rentable, tout en préservant notre environnement et la qualité de notre alimentation. Après l'analyse critique de la politique agricole européenne, André Pochon nous propose un certain nombre d'orientations pour une agriculture durable et une Europe verte.
L'auteur propose dans cet ouvrage une définition rigoureuse de l'écodéveloppement en associant indéfectiblement respect de l'environnement et de l'équité sociale. Il se fonde sur un réel travail de réflexion scientifique pour lui donner une cohérence technique, sociale, économique et politique.
Il s'agit d'un ouvrage collectif qui vise à décortiquer les logiques financières qui sont à l'œuvre dans la mondialisation. Le rôle des grands groupes ou des fonds de pension anglo-saxons sont examinés notamment. C'est également une analyse sur les coûts et les enjeux de cette mondialisation financière.
Dans cet ouvrage, l'auteur fait un bilan de l'économie chinoise. L'équilibre est précaire entre l'agriculture et l'industrie, le partage des revenus et le financement de l'économie. L'ouverture sur l'extérieur a soumis la Chine aux exigences d'un marché mondial dominé par les spéculations, ne serait-ce pas un retour à la dépendance ?
La France dépense 40 milliards de francs pour aider les pays en voie de développement. Le quart de cette somme est destiné aux organisations internationales et 1 % en est versé aux organisations de solidarité internationale. Mais à quoi sert l'aide publique au développement (APD) ? La complexité de l'administration française de coopération rend l'analyse difficile mais il est sûr que les sommes destinées à l'APD sont le plus souvent détournées de leur sens et ne servent pas au développement des plus pauvres des pays les plus pauvres. Il faut repenser cette aide qui devrait être gérée comme "la part du pauvre" et la rendre plus efficace. Les auteurs de cet ouvrage énoncent plusieurs propositions d'amélioration et reconnaissent un rôle déterminant aux citoyens et élus. Les citoyens doivent exiger d'être mieux informés sur l'utilisation de l'APD et les élus avoir des propositions dynamiques d'avenir dans les relations Nord-Sud.
Les auteurs de ce livre "montrent que le GATT n'a pas empêché la guerre commerciale et que les négociations s'y limitent à un bras de fer Etats-Unis/CE auquel le Sud n'est pas convié. Faut-il alors tuer le GATT ou le réformer ? Le multilatéralisme a-t-il encore un avenir en matière de commerce international ? Faut-il lui préférer des organisations régionales (type CE ou ALENA) ?"
"La mondialisation est l'un des deux ou trois phénomènes économiques majeurs de cette fin de siècle. Elle résulte moins des progrès de la technologie que de la force considérable acquise par le capital privé pendant les Trente Glorieuses". L'auteur débute son analyse par une présentation de l'investissement direct à l'étranger (IDE), puis il poursuit par l'étude de l'organisation et des stratégies des groupes au niveau industriel (chapitres 3 à 5) mais aussi technologique (chapitres 6 et 7). Le chapitre 8 porte sur l'IDE dans les services. L'auteur examine ensuite (chapitre 9) la stucture mondiale des échanges dont la lisibilité s'accroît ainsi sensiblement. Enfin, les trois derniers chapitres, consacrés à la globalisation et à la mondialisation financières, cherchent à rendre compte du mouvement spécifique, de plus en plus antagonique à l'industrie, du capital qui conserve la forme argent.
Ce livre fait le point sur la corruption : luttes d'influence, mafia, fausses factures, etc... A partir d'exemples choisis en Amérique latine, en Afrique et en Asie, l'auteur montre comment chaque pays, en fonction de ses réalités politiques, économiques ou sociales, choisit ou non de lutter contre certaines formes de corruption et d'en ignorer d'autres. Il met l'accent sur la nature politique de la corruption en montrant le rôle de l'État, qui n'est jamais neutre dans la lutte contre la corruption : il ne lutte jamais contre la corruption mais contre certaines formes de corruptions, celles qui gênent les élites au pouvoir. L'auteur essaie de rassembler les différentes définitions et théories de la corruption et ensuite d'en expliquer les limites.
Le terme d'écodéveloppement est celui utilisé à l'origine par la Conférence de Stockholm pour désigner ce qu'on appelle aujourd'hui développement durable. Après avoir retracé l'évolution des concepts liant environnement et développement et défini l'écodéveloppement, l'auteur établit un bilan du sommet de la terre de juin 1992 à Rio et se livre à une réflexion sur l'après Rio. Il propose notamment un ensemble de stratégies de transition pour aller vers un écodéveloppement, ainsi qu'une série d'actions pour mettre en œuvre l'Agenda 21 : il s'agit de "mettre le cap sur une voie médiane entre écologisme et économisme". Cela pourrait passer par des changements institutionnels audacieux ainsi que par des changements de mode de vie et de techniques, notamment pour le Nord. Les annexes illustrent quant à elles les disparités socio-économiques et environnementales existant entre Nord et Sud.
Consciente des limites des politiques d'ajustement structurel, la Banque mondiale prône désormais l'initiative privée comme moteur essentiel du développement. Après s'être efforcée de réduire les interventions étatiques, elle souhaite désormais un Etat "meilleur" assurant aux entreprises un contexte favorable. Cette nouvelle thérapie est-elle adaptée à l'Afrique ? Les ressorts individuels -psychologiques- d'une société capitaliste se sont effectivement développés sur ce continent. Ce n'est pas la "culture africaine" qui est incompatible avec l'entreprise. Mais pour des raisons matérielles (absence de capitaux, spécialisation primaire, ...) et politiques (absence de statut du citoyen, faible distinction entre statut privé et public ...), le passage à une micro-économie performante et salvatrice, conforme aux vœux des bailleurs de fonds, s'avère difficile.
1960-1990 : trois "décennies pour le développement". Quel sens a-t-on donné aux mots "tiers monde", "développement", et "sous développement", quel sens peut-on leur donner aujourd'hui ?
Les explications sur le sous-développement et les solutions proposées par les libéraux comme par les tiers mondistes ont toutes échoué face à la complexité de la réalité des pays du tiers monde. L'exemple de la Corée du Sud est là pour donner tort aux analyses partielles de tout bord (Rangel, Chesnais, Galbraith, Ravignan, Latouche).
C'est dans une réorganisation de l'économie mondiale et une prise en compte de chaque cas particulier dans toutes ses dimensions, loin de tout manichéisme, que des stratégies de développement peuvent naître.
La perspective de cet ouvrage n'est pas de rechercher "qui est coupable de la dette" mais de comprendre les structures financières internationales qui l'ont engendrée et ont modelé la gestion du surendettement. Le premier chapitre tente d'expliquer la logique du fonctionnement bancaire quotidien et précise les termes du dilemme bancaire né de la progression de l'endettement international. Les chapitres suivants décrivent et analysent "les heurs et malheurs" des banques créancières. Le dernier chapitre porte la réflexion au-delà du système bancaire et tente de montrer le rôle joué par leur environnement économique international modelé par le système monétaire de l'étalon dollar.
L'ouvrage se veut être un manuel d'explication et de découvertes des mécanismes et outils économiques ; ainsi les grands concepts sont exposés et analysés : agrégats économiques, acteurs, outils, modes de production. En dehors de l'exposition des rouages de l'économie, l'auteur explique les effets pervers des systèmes : chômage, inflation, pauvreté, crises. C'est un ouvrage de vulgarisation des phénomènes économiques très documenté.
Les inégalités de développement sont devenues plus significatives à l'intérieur du tiers monde qu'entre celui-ci et l'ensemble des pays développés.
De nombreux facteurs expliquent une telle hétérogénéité : dimension différente des pays, disparités importantes en ressources naturelles, etc... Cependant, la composante industrielle en constitue, sans doute, l'un des principaux. Le décollage du mouvement d'industrialisation du tiers monde est avant tout le résultat de mutations politiques et culturelles amorcées dans le sillage de la décolonisation : éclatement de l'ordre ancien, formation des hommes, révolution verte, urbanisme, volonté d'indépendance. Le panorama des stratégies d'industrialisation est extrêmement contrasté, tout autant que leurs résultats. Le phénomène marquant de ces dernières années, c'est l'éclatement : il n'y a plus un tiers monde, mais des tiers mondes; il n'y a pas une industrialisation du tiers monde, mais des industrialisations du tiers monde.
Le monde économique est en pleine mutation depuis quelques années. Les modèles économiques, tel le fordisme n'apportent plus de solutions aux problèmes rencontrés par les pays en développement et les pays industrialisés. Dans cet ouvrage, l'auteur considère le développement local comme un "constat et une pratique". Ce n'est en tout cas, ni un mode ou un modèle qui permet de tout résoudre. L'auteur aborde la question du développement local en trois parties :
- la présentation du monde économique actuel et ses changements récents ;
- le développement local en action, c'est-à-dire les politiques économiques et les systèmes productifs locaux ;
- les politiques publiques et le développement local.
L'Europe, en tête d'une poignée de pays développés a accru sa production laitière au-delà du raisonnable. la politique des quotas a tenté d'enrayer cette progression au prix de lourds problèmes pour les petits agriculteurs en France. Les excédents ont été bradés, par le biais de l'aide alimentaire, dans le Tiers-monde. Cela a créé de nouvelles formes de dépendance que ce livre analyse en Inde et au Pérou.
Le sucre est une denrée très consommée dans le monde. Son intérêt pour la santé est très contreversé. Les auteurs partent de l'histoire du sucre pour arriver à l'analyse des marchés du sucre dans le monde.
[texte imprimé]Les ventes d'armes HEBERT, Jean-Paul, JOXE, Alain - PARIS : SYROS/ALTERNATIVES, 1988, 185 P.
Il s'agit d'une analyse économique et politique sur le commerce des armes, qui évalue l'impact budgétaire des exportations françaises d’armement et s'interroge sur la politique extérieure des ventes d'armes adoptée par l’État français. Entre le prix des armes, le coût de la recherche et les marges des industriels, les excès commis par la diplomatie française de gauche comme de droite, les systèmes de "compensation" et les débordements budgétaires, ce marché opaque contribue-t-il à l'excédent commercial extérieur de la France ? Est-il largement subventionné par l'État ? Quels sont les enjeux et les défis de l'armement ? La politique française d'armement contribue-t-elle à la paix dans le monde ?
