Résumé : |
En raison d'un fonctionnement centralisé, souvent corrompu, et d'une création manquant de réflexion, les partis politiques africains ont du mal à assurer un fonctionnement démocratique qui respecte l'État de droit dans la durée. Une fois arrivés au pouvoir, ces partis sont rattrapés par leur dysfonctionnement antidémocratique et ils reproduisent leur déni de démocratie sur la façon dont ils dirigent le pays, de sorte que les citoyens ne peuvent pas participer à la vie publique et politique, à cause de la menace de répression et d'interdiction de liberté politique. L'exemple du Niger, retenu par les auteurs, est édifiant dans ce sens. |