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Au Japon, l'industrie nucléaire et la mafia entretiennent des liens anciens. Le lobby atomique prône le nucléaire propre mais recrute sa main d'oeuvre dans les bas-fonds, grâce à la mafia qui lui permet de contourner les règles de sécurité fixées par l'État. Or la catastrophe de Fukushima en 2011 a bouleversé la situation et les parrains, qui régnaient jusqu'alors sur le recrutement des ouvriers, cherchent aujourd'hui leur place. Pendant quelques années, la "catastrophe" a été synonyme de plein emploi : ouvriers, liquidateurs et décontamineurs affluaient de tout le pays et les yakuzas prenaient leur part à cette activité florissante. Parmi les "cinquante de Fukushima" qui ont risqué leur vie pour décontaminer le site après l'accident, se trouvaient des yakuzas. Mais, lorsque la communauté internationale a découvert avec indignation l'infiltration de la centrale de Fukushima par la mafia, l'État japonais a demandé à Tepco (Tokyo Electric Power Company) de faire le ménage.
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Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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68071 | MCM REV XXI | autres textes imprimés | 44 - MCM (Nantes) | Disponible |