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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Les mercenaires du développement HOCHET, Anne-Marie, - LA FERTÉ ALAIS : CULTURES CROISEES, 1999/02, 140 P.
L'auteur, coopérante, a donné à son ouvrage un titre polémique. Elle veut attirer l'attention sur le fait que le développement des pays du Sud est décidé par les bailleurs de fonds, avec les autorités des pays concernés. Mais les véritables acteurs, chargés de mettre en place les projets de développement avec les populations n'ont jamais leur mot à dire. L'auteur proteste donc contre cette expropriation des Etats pauvres quant à leurs projets et des "mercenaires du développement" quant à leurs expériences et analyses.
L'auteur nous explique le décalage entre la conception que les communautés rurales ont de leur développement et les concepts du développement qui évoluent en Europe. Il nous aide à comprendre les communautés, leurs philosophie, leurs modèles propres et leurs schémas de pensée. Tous ceux qui interviennent directement et indirectement en milieu rural doivent savoir analyser leurs concepts au regard de la pensée d'autrui et ne pas lui imposer l'écran de leur vocabulaire. Le but de ce livre est de les y aider.
[texte imprimé]Le crépuscule des villages HOCHET, Anne-Marie, - PARIS : PANTHEON, 1995, 201 P.
Ce recueil de nouvelles se veut un témoignage de la situation de crise qui frappe le milieu rural africain. Face à l'indifférence du reste du monde, l'auteur met en exergue les drames qui se jouent (guerres civiles, conditions climatiques difficiles) avec la complicité des sociétés occidentales, si aveuglées par leur course au profit qu'elles en viennent à fournir aux populations les armes pour s'entretuer.
A l'heure actuelle, on n'ose plus rédiger un document de projet, en matière de développement rural, sans y inclure l'expression : "méthodes participatives". ..mais les paysans n'ont pas été impliqués dans la conception du projet. Lorsqu'on demande à une équipe de moniteurs, vulgarisateurs, ou encadreurs de terrain quelles sont ces méthodes, ils demeurent fort embarassés. Il est temps de pratiquer une recherche action developpement qui soit une réelle méthode participative, qui se situe dès la phase de l'identification et qui se poursuive jusqu'à l'autonomisation des communautés rurales face à leur développement.
Pendant dix ans, les auteurs ont expérimenté avec des paysans du Mali et du Tchad une méthode d'intervention participative, la "recherche-action-développement" (RAD), dont l'un des principes de base est que "le développement ne peut être à la fois conçu au sommet et réalisé à la base". La première partie de l'ouvrage est consacrée à une analyse globale de la RAD (de la méthodologie à l'auto-évaluation) puis à l'approfondissement de certains de ses aspects sur les plans théoriques et techniques (le terroir, l'organisation du milieu rural, la cellule économique de base...). Dans la seconde, les auteurs examinent comment un projet fondé sur la RAD peut être évalué par les intervenants extérieurs (bailleurs de fonds, partenaires, administrations locales), puis présentent leurs réflexions dans trois domaines : l'épargne-crédit (à partir de la situation au Tchad), la prise en compte de la gestion de terroir, le rôle de la RAD dans la promotion économique des femmes en milieu rural.
L'auteur, sociologue, centre son livre sur les paysans et paysannes d'Afrique qui n'ont pas droit à la parole et qui savent pourtant beaucoup de choses à condition qu'ils soient écoutés. Chaque chapitre est une histoire vécue.
