
En introduisant le maïs hybride en France après la Seconde Guerre mondiale, puis d'autres plantes OGM dans les décennies suivantes, les multinationales semencières se sont enrichies sur le dos du monde paysan, qui a été contraint d'acheter leurs semences et a contribué malgré lui à la pollution des terres et au traficotage du vivant. Aujourd'hui, dans plusieurs régions de France, d'irréductibles défenseur·es du territoire essaient de sauver des variétés anciennes, comme ces agriculteur·rices ariégeois·ses qui s'initient à la greffe du châtaignier pour assurer une biodiversité fruitière, ou Pascal Poot, paysan-semencier dans l'Hérault, qui produit des graines à l'ancienne, sans aucun intrant, dans le respect total de l'environnement. Toutefois, un siècle après l'adoption de la loi interdisant la commercialisation des semences paysannes auprès des professionnels, celle-ci devrait être assouplie en 2022, ouvrant la porte à une "marchandisation autoritaire" au détriment de l'agriculture biodiversifiée et de la philosophie échangiste des paysans-semenciers.
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Exemplaires (4)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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24470 | AGRI-AGE | autres textes imprimés | 29 - CICODES (Quimper) | Disponible |
18694 | PER | autres textes imprimés | 31 - CIDES (Toulouse) | Disponible |
18179 | MCM REV AGE | autres textes imprimés | 44 - MCM (Nantes) | Disponible |
BUHDL2031052 | P0592 | autres textes imprimés | 69 - BU HDL (Lyon) | Disponible |