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[texte imprimé]Purifier et détruire : usages politiques des massacres et génocides SEMELIN, Jacques, - PARIS : SEUIL, 2005/10, 492 P.
L'auteur fait des recherches sur la question des violences extrêmes et des meurtres de masse. Cet ouvrage propose une approche transdisciplinaire et comparative pour "penser" les processus de violence qui aboutissent aux massacres et aux génocides de l'époque moderne. Il cherche à analyser comment de tels crimes sont possibles, quelles manipulations des esprits interviennent pour préparer le passage à l'acte, notamment en élaborant au préalable un imaginaire et une justification, comment s'enclenche et s'emballe la mécanique du meurtre... Cette enquête fondée sur plusieurs exemples est sans équivalents par la pertinence de l'analyse, la richesse de la documentation et des références bibliographiques.
[document électronique]Analyser le massacre : Réflexions comparatives SEMELIN, Jacques, - PARIS : CENTRE DE RECHERCHES INTERNATIONALES (CERI), 2002/09, N.P.
"Ce texte vise à penser un objet particulièrement difficile à saisir et qui est pourtant au cœur de nombreuses guerres présentes et passées : le massacre. Celui-ci y est défini comme une forme d'action la plus souvent collective visant à détruire des non combattants, en général des civils. Le massacre est appréhendé comme une pratique de violence extrême, à la fois rationnelle et irrationnelle, procédant d'une construction imaginaire d'un autre à détruire, perçu par le bourreau comme un ennemi total. L'ambition de ce texte est de montrer la pertinence d'une réflexion comparative sur le massacre. Son parti pris est d'aller au delà de l'étude de cas ou plutôt de mettre en perspective le meilleur de ces études (sur l'ex-Yougoslavie, le Rwanda, etc.). Pour mieux comprendre les processus du passage à l'acte de massacrer. A cette fin, deux lignes de force inspirent l'analyse : - La profondeur historique : difficile en effet de tenter de comprendre les massacres des années 1990 sans prendre en compte leur histoire au XXe siècle, y compris ceux que l'on nomme "génocides". - L'ouverture transdisciplinaire : le phénomène massacre est en lui-même si complexe qu'il appelle tout autant le regard du sociologue, de l'anthropologue ou du psychologue ; ce dont ces pages voudraient aussi attester". (Résumé de l'auteur).
Public :
http://www.ceri-sciences-po.org/publica/qdr.htm
[texte imprimé]La non-violence expliquée à mes filles SEMELIN, Jacques, - PARIS : SEUIL, 2000, 62 P.
Dans un dialogue avec ses filles, l'auteur expose comment réagir de façon pacifique à la violence. Par des exemples de la vie quotidienne, il explique la bonne façon de répondre à la violence ou à l'agression. Il cite, à l'appui de ses dires, les actions de Martin Luther King, de Gandhi et de Lech Walesa. La non-violence devient une manière d'être et d'agir pour régler les conflits.
Ce livre propose une analyse des processus de résistance civile, c'est-à-dire non armée, qui se sont opposés ou qui s'opposent encore aux dictatures. Les recherches sur le totalitarisme ont montré qu'il est difficile d'en donner une définition claire et, notamment, d'établir une distinction entre régime autoritaire et régime totalitaire. L'auteur a réuni des historiens, des sociologues et des politologues pour analyser des exemples de résistance civile dans les pays de l'Est et du Sud, principalement au cours des années quatre-vingts. Ils évaluent le rôle de la religion, des droits de l'homme, de la légitimité du pouvoir et de la communication dans la contestation, voire la chute de ces régimes.
Cet ouvrage cherche des moyens de défense qui ne sont pas fondés sur l'emploi ou la menace de violences meurtrières. La société civile tout entière doit se mobiliser contre les exactions d'un Etat dictatorial ou d'un parti politique fasciste. Des exemples sont donnés, qui concernent principalement tous les mouvements de lutte, de résistance et de protestation contre le nazisme.
