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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Les difficultés d'intégrer population et développement à partir de l'exemple du Rwanda UWIZEYIMANA, Laurien, UCLouvain (Université catholique de Louvain) ; Institut de démographie Belgique ; CIDEP (Centre international de formation et de recherche en population et développement) ; CEPED (Centre population et développement) - LOUVAIN LA NEUVE (BELGIQUE) : ACADEMIA, 1993, P. 619-640
Le Rwanda est un cas particulier : son taux d'accroissement naturel très élevé compromet l'équilibre démographie-économie. Il est presque impossible que l'économie de ce pays atteigne un rythme de croissance supérieur à celui de la population. Les différents plans pour intégrer population et développement, appliqués depuis longtemps, ont tous échoués car la croissance démographique élimine tous les efforts de développement consentis. Cette étude illustre ce propos à travers des exemples tirés de certains secteurs de développement (production agricole, enseignement, santé et emploi). Les planificateurs ne sont pas optimistes : le IVème plan qui devait démarrer en 1987, n'était pas encore prêt en 1990. Le concept intégrer population et développement est devenu impossible au Rwanda.
Les différentes politiques de développement de la croissance économique menées pendant trente ans sont des échecs, car elles ne prenaient pas en compte la variable population. C'est à partir de la Conférence mondiale sur la population de Bucarest en 1973, sous l'influence des Etats-Unis et des organisations internationales, que les pays africains, dont le Sénégal, ont réalisé avec une sensibilité aigüe l'importance des problèmes démographiques. Créée en 1979, la CONAPOP (Commission Nationale de la Population) a coordonné l'ensemble des activités malgré des problèmes d'effectifs. Depuis avril 1988, le Sénégal a défini et adopté une déclaration de politique de population.
Les relations population et puissance des nations ont toujours suscité un intérêt aux yeux des scientifiques. C'est en 1974, à la conférence mondiale de la population de Bucarest que le concept "Intégrer population et développement" est accepté sans pour cela que sa signification soit claire. Cette 16ème chaire Quetelet a permis de faire le point sur ce concept autour de trois axes. Le premier est relatif aux origines de ce concept, aux différentes théorisations, aux manières de construire ou de comprendre la population, le développement et leur intégration et sur les orientations de recherche à privilégier. Le second concerne des méthodes et techniques d'analyse ou d'adaptation de cette intégration (possibilités et limites). Enfin, le troisième axe étudie des applications concrètes à des secteurs particuliers ou le projet global de développement d'une société. Cet ouvrage propose un état critique assez complet des connaissances et expériences en ce domaine.
Le Mexique est le premier pays à avoir mis en application le principe de l'intégration de la population au développement à l'aide d'une politique démographique. C'est la loi Générale de Population de 1973 qui met en place le CONAPO (Conseil National de Population) pour la maîtrise de la croissance démographique, complément indispensable à la politique de développement économique et social. Le CONAPO cherche la voie de l'intégration au développement. Les variations sensibles dans les moyens d'y parvenir illustrent l'ambiguïté du concept et les difficultés rencontrées. Organisme unique de coordination, il a une forte légitimité des programmes. Conscient des problèmes, il tire les leçons des erreurs commises. A la veille du troisième millénaire, il est nécessaire de comprendre que changement démographique rime avec progrès social.
Le développement est récent en Algérie, postérieur à la restauration de la souveraineté nationale. Cependant, si l'on considère le changement structurel, il faut remonter bien plus loin dans l'histoire de ce pays vers des éléments qui ont façonné l'entité "Algérie, nation et société". L'intégration algérienne, c'est l'organisation d'une population en société. Les phénomènes démographiques en Algérie sont des indicateurs de changements sociaux. l'auteur s'intéresse d'abord à la formation sociale algérienne (périodes pré-coloniale et coloniale au lendemain de la guerre de libération), puis au concept "intégrer population et développement" sur trois volets : économique, social et politique. La crise qui touche le pays depuis le début des années 1980 pose des questions incontournables : légitimité du pouvoir, actualisation du consensus social, démocratie, et la question du développement politique qui cautionne le développement tout court.
Les projets de développement placent désormais la population au début et à la fin du processus, sinon ils risquent de connaître un rejet ou un échec. A partir de 1970, le Sénégal a repris ce concept de développement avec la réforme de l'administration territoriale et locale en 1972 et la décentralisation. Le système administratif actuel veut répondre à une option tendant de plus en plus à descendre vers la base : les pouvoirs importants échappent au pouvoir central et sont exercés sur place. Cette étude s'intéresse à l'historique et aux problèmes posés par la décentralisation. Les villageois ont la possibilité de décider de leur destin et de faire eux-mêmes les choix autogestionnaires selon un modèle démocratique.
Le Congo connait une croissance démographique importante due aux efforts des pouvoirs publics de réduire la mortalité et d'améliorer les conditions de vie. Cet article tente d'évaluer si les efforts accomplis prennent en compte le paramètre démographique et atteignent les objectifs définis. La première partie survole les principales caractéristiques démographiques et contraintes sanitaires. La seconde examine si le volet de la santé s'inscrit dans chacun des schémas de développement. La troisième partie donne des éléments de réflexion sur la relation population-offre des services de santé. Intégrer population et développement est une relation contradictoire entre l'insuffisance des instruments disponibles et l'ampleur de la lutte à mener contre la pauvreté et la mortalité pour atteindre l'objectif : "la santé pour tous d'ici à l'an 2000".
Le Vietnam avec 64,8 millions d'habitants est le 12ème pays du monde. Il a connu la guerre quasiment de 1946 à 1989. Pourtant depuis cette date, les choses s'améliorent : Doi moi (perestroïka vietnamienne), retrait des troupes du Cambodge. Grâce à une enquête démographique de 1988, le second recensement de 1989 et le séminaire sur population et développement régional d'Ho Chi Minh Ville, l'auteur a pu étudier les problèmes de développement de ce pays. La première partie s'intéresse à la croissance démographique et aux efforts consentis par le gouvernement : accroissement de la production, baisse de la mortalité et de la fécondité. La 2ème partie étudie la dynamique de la répartition géographique, la redistribution spatiale de la population dans une perspective d'aménagement du territoire et d'une meilleure utilisation de potentialités du pays.
La Guinée, au milieu des années 1980, est classée parmi les nations les plus pauvres. Pourtant, elle a de nombreuses potentialités : production agricole, réserves en eau, sous-sol riche. L'agriculture et le développement rural sont les moteurs de la relance et de la croissance à long terme : dynamiser le secteur de la production agricole en tenant compte des spécificités régionales. Cette étude, basée sur une enquête faite sur le terrain présente les milieux physique et urbain et les pratiques agricoles. L'auteur essaie de cerner l'origine et les conséquences de l'exode rural sur les systèmes de production agricole. Des mesures sont proposées pour l'enrayer et répondre aux objectifs de développement rural régional.
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