
En Birmanie, les citoyen·nes donnent leur vie pour la démocratie. Le coup d'État de février 2021 a placé ce pays de 54 millions de personnes sous la férule militaire, nouveau glissement vers un régime autocrate en Asie, après le recul des libertés en Thaïlande, au Cambodge et à Hong Kong. En Birmanie, les militaires n'ont jamais vraiment quitté le pouvoir, malgré la victoire retentissante de Aung San Suu Kyi et de son parti National League for Democracy (NLD = Ligue nationale pour la démocratie), porteuse des espoirs de tout le peuple en 2015. L'euphorie est vite retombée avec l'avènement des lois répressives, le recul de la liberté de la presse et, en 2017, la persécution de la minorité musulmane des Rohingyas à la frontière bangladaise, provoquant l'exode le plus massif en Asie depuis la guerre du Vietnam. Trois jours après le coup d'État de février 2021 et la destitution de Aun Sang Suu Kyi, les réseaux de jeunesse activistes à Rangoun ont commencé à manifester et à exhorter la population à rejoindre le Civil Disobedience Movement (CDM = Mouvement de désobéissance civile), suivis par des millions de travailleur·ses, d'étudiant·es, enseignant·es et policier·ères qui ont rompu les rangs en signe de solidarité. Ce mouvement de résistance non-violente est intergénérationnel, il s'étend au-delà des classes sociales et semble inarrêtable. https://newint.org/features/2021/06/08/big-story-myanmar-courage-and-terror-myanmar
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Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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49341 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
50668 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |