
Yanghee Lee, coopérante humanitaire des Nations Unies envoyée en Birmanie de 2014 à 2020, a mis en garde très tôt contre les atrocités à l'encontre des Rohingyas, ce qui lui a valu d'être interdite d'entrée sur le territoire birman. Dans cet entretien avec Preeti Jha, elle évoque les leçons à tirer de cette crise politique qui remonte à 2017 et les mesures que le gouvernement birman devrait prendre immédiatement. L'espoir généré par l'arrivée au pouvoir de Aung Sang Suu Kyi a vite été ruiné par l'ultranationalisme bouddhiste qui a succédé à cinquante ans de régime militaire. Puis l'inaction de la communauté internationale face à la crise des Rohingyas a conforté le Tatmadaw (force armée birmane) dans sa politique répressive et criminelle. Il est désormais notoire que Suu Kyi n'était pas une fervente défenseure des droits humains ni des minorités ethniques, notamment des Rohingyas musulmans, et qu'elle était avant tout une politique dans la lignée nationaliste de son père et de la majorité bouddhiste Bamar, qui n'a rien fait pour unifier le pays. https://newint.org/features/2021/06/08/cost-inaction
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49341 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
50668 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |