

"Alors que les nations se réunissent en novembre 2022 en Égypte pour la COP27, les pays les moins avancés (PMA) ne doivent pas devenir des "paradis du carbone" pour les pays riches les plus pollueurs, qui éliminent progressivement de leurs économies les industries à fortes émissions", a averti la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement). Le 28 juillet 2022, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution qui fait du droit à un environnement propre, sain et durable un droit humain universel. Face à des lois environnementales de plus en plus efficaces pour réduire les émissions de CO2 sur le marché domestique, ces contraintes poussent souvent les entreprises à polluer à l’étranger. Selon la CNUCED, le respect de ces réglementations par les pays du Nord pose de nouveaux défis aux PMA. En période de reprise économique post-Covid et d’urgence climatique, les PMA sont de faibles émetteurs de CO2, alors qu’ils sont les premiers à ressentir les effets du changement climatique. Or les PMA se sont également fixé des objectifs climatiques ambitieux : favoriser la résilience climatique d’ici à 2030 et réduire à zéro leurs émissions d’ici à 2050, malgré leurs problèmes structurels qui compliquent le financement de l’action climatique.
Public :
https://unctad.org/system/files/official-document/ldc2022overview_fr.pdf
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Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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26005 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
56152 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |