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[texte imprimé]Le genre entre guerre et paix PUECHGUIRBAL, Nadine, GASPARD, Françoise - PARIS LA DEFENSE : DALLOZ, 2007/11, 310 P.
L'histoire des guerres, des relations internationales et diplomatiques est une histoire qui parle des hommes, au masculin. La science politique ne prend en considération la dimension sexuée de la population que depuis peu. L'ouvrage s'intéresse au domaine peu exploré des transformations des rapports sociaux de sexes dans les conflits armés et de leur recomposition lors du retour à la paix et dans la phase de reconstruction du pays. Pour son analyse, l'auteure a mobilisé un vaste champ de recherches interdisciplinaires (histoire, anthropologie, sociologie, science politique, droit, relations internationales) et s'est concentrée sur trois pays d'Afrique : l'Érythrée, le Rwanda et la Somalie.
[texte imprimé]Le livre noir de la condition des femmes OCKRENT, Christine, TREINER, Sandrine - PARIS : XO EDITIONS, 2006/03, 777 P.
Dans de nombreuses régions du monde, les droits des femmes sont bafoués et la condition féminine insupportable. Le premier des droits est celui de vivre, sans discrimination liée au sexe, et cela même est parfois contesté (féminicide en Asie, crimes d'honneur). Ce droit fondamental est indissociable du respect de l'intégrité physique, et les combats contre l'excision, les viols et toute forme de mutilation sont d'une actualité douloureuse. De même le droit au respect et à la dignité est remis en cause par la prostitution et toutes les formes de trafics qui assimilent la femme à un bien marchand. Dans les sociétés occidentales, la lutte pour l'émancipation a porté ses fruits mais les entraves à la liberté des femmes sont encore ici, et beaucoup plus ailleurs, trop nombreuses. Le chemin qui reste à parcourir pour une réelle égalité entre homme et femme est encore long. L'important est que ce monde peut encore changer, et que partout des femmes se battent et ouvrent des brèches, réveillent l'espoir, gagnent du terrain.
De 1989 à 1994, "l'affaire du foulard" a divisé l'opinion française. Pour les uns, en arborant leur foulard, ces jeunes musulmanes manifestent un prosélytisme inacceptable dans l'école laïque, pour d'autres, l'école de la République doit accueillir tout le monde et être facteur d'intégration. Les auteurs, tous deux sociologues, ont mené une enquête de deux ans dans des banlieues "chaudes", auprès des enseignants et des jeunes filles voilées. Cette enquête bouscule les idées reçues. Pour les auteurs, la passion soulevée par ce problème est un révélateur : si la République est menacée, ce n'est pas par le foulard, mais par les difficultés qu'éprouve la société française à opérer la synthèse entre égalité et différence, République et démocratie.
Les deux auteurs ont co-écrit cet ouvrage dans le but de dépasser les idées reçues sur les immigrés pour que s'instaure enfin un débat sur la place des immigrés dans la société française avant que le racisme ne prenne trop de place. Leur propos se décline tout au long des cinq parties qui analysent les raisons de l'arrivée des immigrés, les images qu'en ont les Français ainsi que les préjugés qu'ils véhiculent. Enfin dans la dernière partie, les auteurs présentent les solutions qui permettraient qu'ils s'insèrent et deviennent des français à part entière comme en proposant le droit de vote. "La fin des immigrés" suggère qu'ils font déjà partie du pays.
