
Depuis quelques années, la question des relations de pouvoir au sein des collectifs militants émerge. La problématique prend une acuité particulière dans les mouvements de lutte mêlant personnes militantes et migrantes : comment militer "aux côtés" des migrant·es sans les "dominer" ni "se substituer" à leur volonté ? Pour compenser les carences de l'État devant l'arrivée massive de migrant·es libyen·nes puis syrien·nes depuis 2015, les militant·es français·es ont expérimenté des alternatives, à l’image de l’hébergement à domicile ou de l’ouverture de squats, jugée comme la solution la plus "pratique" mais frappée d'illégalité et se heurtant au cercle vicieux de l'occupation-installation-expulsion. L’objectif de cet article est de revenir sur cette question à l’occasion de l’expulsion d’un squat de migrant·es demandeur·ses d’asile tchadien·nes, en 2019 en Bourgogne, qui a entraîné des manifestations organisées par la société civile, afin d’autonomiser les personnes migrantes dans et par la lutte politique. Cet événement a fait émerger de nombreuses questions d’ordre politique et éthique parmi les militant·es. https://journals.openedition.org/ethiquepublique/7429
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Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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13176 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
19693 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |