

Dans la nuit du 13 juin 2023, alors qu’un navire des garde-côtes grecs se trouvait à proximité, un bateau transportant des migrant·es sur la mer Ionienne a sombré à environ 80 km au sud-ouest de Pylos, emportant avec lui la majorité des 750 personnes à bord, originaires du Proche et Moyen Orient. Seuls 104 hommes ont survécu et 81 corps ont été repêchés. Face aux restrictions de circulation dans l’espace Schengen et au renforcement des contrôles sur les routes migratoires, notamment le déploiement de surveillance sur la mer Ionienne par les autorités grecques, turques et l’agence Frontex, la plupart des personnes fuyant leur pays n’ont d’autre choix que d'émigrer de manière irrégulière. Depuis mars 2020, les pratiques de "pushback" (refoulement) par les autorités grecques se sont intensifiées : interceptés par les garde-côtes en mer ou à terre, les groupes de migrant·es sont tractés et repoussés vers les eaux turques, parfois placés dans des radeaux de survie à la dérive. Après cet énième drame de la migration, les questions s'accumulent pour dénoncer la gestion européenne des frontières migratoires maritimes, où la sûreté humaine passe après la sécurité des frontières. https://theconversation.com/naufrage-au-large-de-la-grece-des-morts-et-des-questions-208137
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