Résumé : |
Si le mouvement de contestation « Femme, vie, liberté » né après la mort de Mahsa Amini le 16 septembre 2022, s’est essoufflé, le pouvoir en place a perdu toute légitimité aux yeux de la population civile. Le soulèvement populaire est certes en crise à cause de la répression « à la syrienne » du régime iranien (emprisonnements et tortures, assassinats d'opposants, viols)… mais le mouvement continue dans la diaspora et peut renaître de ses cendres en Iran même. Le régime théocratique des mollahs s'est complètement discrédité et ne survit que par la répression massive, incapable de résoudre les problèmes majeurs de la société iranienne. |