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[texte imprimé]Indonésie : un demi-siècle de construction nationale CAYRAC-BLANCHARD, Françoise, DOVERT, Stéphane ; DURAND, Frédéric - PARIS : L'HARMATTAN, 2000, 352 P.
Les différentes contributions de cet ouvrage offrent un panorama du plus vaste archipel du monde. Une première partie intitulée "Espaces et territoires" situe l'Indonésie dans son rapport spatial avec la terre et la mer et s'inscrit dans une perspective historique en s'interrogeant sur l'expansionnisme indonésien et la place de l'archipel dans les "recompositions spatiales" de l'Asie du Sud-Est. Un article s'intéresse par ailleurs aux politiques foncières et à l'accès à la terre dans cette zone, sur la période 1945-1999. La deuxième partie de l'ouvrage étudie les "éléments idéologiques et fonctionnels qui caractérisent l'exercice du pouvoir en Indonésie". Enfin, la dernière partie intègre à l'approche politique, une réflexion sur les transformations culturelles avec la place de l'Islam, la diffusion des concepts occidentaux autour de l'idée de démocratie et l'importance des langues régionales.
La Corée du Nord est une contrée encore méconnue des occidentaux. Les quelques étrangers qui foulèrent la terre coréenne du Nord, racontèrent qu'ils virent l'enfer ou le paradis mais jamais de juste milieu. Pour la plupart du reste du monde, la Corée du nord est à assimiler avec l'Union Soviétique stalinienne du fat de son idéologie. La Corée est du reste un des seuls pays où la "déstalinisation" n'a pas encore eu lieu. Mais le manque d'information sur ce pays ne permet pas de voir l'influence que possède encore le stalinisme dans cette région, ni de savoir quelles autres idéologies dominent cette contrée. Le régime de Kim II-Sông, par son dirigeant a su imposer aux pays un mixage de nationalisme et d'idéologie dont font partie le "stalinisme" et le "maoïsme" pour ne former qu'une grande idéologie et un système de pouvoir le "kimilsôngisme".
Cet ouvrage, rédigé par un groupe de spécialistes, fait le point sur les différents pays de la "péninsule indochinoise". Il en montre le passé et le présent ainsi que les mutations politiques et économiques des pays de cette aire géographique.
"Avant tout, la médecine chinoise cherche le rééquilibrage entre les forces en présence, et à influencer positivement les interactions entre l'homme et son environnement, une attitude plus proche du préventif que du curatif. Les auteurs ont effectué un travail historique considérable pour retrouver, dans le passé de la Chine, les principales caractéristiques de l'attitude des médecins et des différents acteurs sociaux face aux multiples épidémies qui ont frappé le peuple chinois : la peste, le choléra, la variole, la lèpre, etc." (Résumé éditeur)
Le Vietnam, une fois libéré de ses colonisateurs, doit faire face à une mutation l'entraînant sur le chemin de la modernisation. Tandis que le les villages gardent les structures culturelles traditionnelles, les centres urbains adoptent la modernisation dans de nombreux secteurs comme par exemple: l'école, les sciences, la médecine, le journalisme et la culture.
"Depuis l'époque coloniale, le recul des forêts se manifeste à travers l'ensemble du monde tropical. Cependant, il prend une dimension particulière en Asie du Sud-Est."
La première partie de l'ouvrage "cherche à indiquer l'ampleur des problèmes au niveau de la planète et des grandes régions du monde tropical, puis il examine plus spécialement la situation des principaux Etats et territoires de l'Asie du Sud-Est. Il se consacre tout particulièrement au cas indonésien. La deuxième partie présente l'évolution de la forêt au cours des âges et cherche à montrer l'importance de la diversité de ses écosystèmes. Les politiques de gestion coloniale et leurs conséquences sur le recul des forêts sont ensuite examinées. La troisième partie traite surtout de la période contemporaine, depuis la deuxième guerre mondiale. Elle s'attache à l'essor de l'exploitation forestière et de l'industrie du bois. Elle aborde le développement agricole et les politiques de protection de la nature afin de tenter de déterminer les causes et l'ampleur des modifications et du recul des forêts du pays".(Extrait de l'introduction).
La population paysanne cambodgienne présente de nombreuses variétés : riziculteurs, éleveurs, pêcheurs, agro-forestiers. Ceci, en fonction de l'environnement naturel et de l'histoire. Tous sont bouddhistes. Leur niveau de vie est peu élevé : il faudrait quelques améliorations techniques pour développer la productivité, permettant ainsi aux hommes de vivre mieux tout en gardant leur attachante personnalité.
Le livre retrace la déchéance du prince Norodom Sihanouk et la chute de la république Khmère sous les coups des communistes, les Khmers Rouges qui instaurent le génocide de leur propre peuple. L'auteur rapporte l'histoire telle qu'il l'a vécue et connue, une histoire de "l'intèrieur".
L'Indonésie, le plus vaste archipel du monde et un des pays les plus importants d'Asie, vit sous un régime militaire après la prise du pouvoir par l'armée en 1965 et l'éviction du président Suharto.
Le premier chapitre retrace la marche vers le pouvoir de l'armée depuis 1959 et son rôle politique sous le régime de "démocratie dirigée" de Soharno, favorable au communisme. Le chapitre 2 est consacré à la prise de pouvoir par l'armée et le général Suharto à la suite du "Mouvement du 30 septembre" mené par un groupe d'officiers propassistes. Le chapitre 3 décrit le régime militaire, son évolution depuis 1966 : régime autoritaire dont l'objectif prioritaire était le développement économique ; cet objectif est en partie réalisé mais au prix d'une pression insupportable sur la société indonésienne, strictement encadrée et réprimée.
La corruption, les scandales, l'autoritarisme, l'omni-présence de l'armée poussent à la contestation étudiants et intellectuels. Dans l'armée même le pouvoir du général Suharto vieillissant est discuté; le problème de sa succession se trouve posé et l'évolution reste pour l'instant incertaine.
Entre Corée du Nord et Corée du Sud, qui continuent de s'affronter l'arme au pied, la détente s'amorce à peine, sous la poussée du formidable ébranlement diplomatique déclenché en 1988 par les J.O. de Seoul. L'auteur choisit l'étude comparative des deux Corée pour un certain nombre de domaines, tel que l'économie, la société avec le devenir de l'institution familliale ou la condition de la femme, la création artistique. Il s'interroge sur le contenu de l'identité coréenne en observant l'actualité au regard des traditions et des pratiques des temps anciens. Il mène une enquête, nourrie d'interviews, d'anecdotes, d'épisodes historiques, de réflexions, qui s'enchaînent et se répondent.
La grève du siècle est l'histoire du plus acharné et du plus important des conflits du travail de l'époque contemporaine : les dix-huit mois d'affrontements qui opposèrent, entre octobre 1981 et juillet 1983, deux cent mille employés de l'industrie cotonnière de Bombay à la puissante et ancienne fédération patronale du textile, rapidement soutenue par l'Etat et le Parti du Congrès. Moment d'histoire, qui n'en finit pas d'avoir des conséquences, cet évènement est aussi l'occasion de déployer une fresque vivante de la société et de l'économie indiennes vues par ceux auxquels la parole est habituellement refusée.
