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
Un an environ après la mort de Mahsa Amini, la révolte iranienne ne fléchit pas. Cette jeune femme de 22 ans est devenue le symbole de la lutte contre la politique islamique iranienne sur le port du voile. Le régime iranien emploie désormais des outils technologiques de surveillance de masse qui jusque-là n’avaient jamais été utilisés pour imposer une loi vestimentaire aux femmes. La reconnaissance faciale est exploitée dans le cadre d'une surveillance a posteriori, pour identifier les femmes portant des signes visuellement reconnaissables par des machines, ce qui a conduit à l'arrestation de nombreuses femmes à leur domicile. Face à cette utilisation de la surveillance pour punir, les manifestant·es ont recours à des outils de "sousveillance", afin de donner de la visibilité à leurs actions et aux exactions qu’iels subissent. Comme les actes de désobéissance civile, la sousveillance cherche à constituer un contrepoids au pouvoir étatique, avec la possibilité de filmer et publier les actions d'opposition mais aussi de répression sur les réseaux sociaux. https://theconversation.com/quand-les-iraniennes-resistent-a-la-surveillance-par-la-sousveillance-213882
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Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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21472 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
44594 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |