

Parmi les nombreuses voix qui ont soutenu Israël depuis le massacre du 7 octobre 2023, certaines comme le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, lui ont demandé de conduire ses opérations dans Gaza de manière à cibler le Hamas, pas la population civile. D’autres voix, moins amènes, l’ont accusé de violer le droit international. En instaurant un siège complet dès le début de l’offensive sur Gaza, Israël s’est livré à un châtiment collectif, ce qui est banni par les conventions de Genève de 1949. Mais comment une démocratie en guerre contre une organisation terroriste peut-elle respecter ce principe de distinction, dès lors que le Hamas installe ses combattants dans des sites civils ? Par ailleurs, conscients que certaines attaques sont légitimes contre des objectifs militaires pouvant entraîner des dommages collatéraux, les rédacteurs du Protocole additionnel 1 aux Conventions de Genève ont admis la licéité de telles opérations, à condition qu’elles répondent au critère de proportionnalité. Le droit international a non seulement ouvert une brèche dangereuse, mais de plus il ne fournit pas les outils nécessaires à la juste appréciation des faits en cas de suspicion d’attaque "disproportionnée", ce qui est justement reproché à Tsahal. https://theconversation.com/a-gaza-larmee-israelienne-respecte-t-elle-le-droit-international-217394
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Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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49458 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
22637 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |