

En Europe, le changement climatique est identifié comme l'une des causes de l’augmentation de la fréquence et l’intensité des précipitations. En raison d’une urbanisation croissante, l’utilisation de matériaux imperméables dans les constructions routières aggrave les ravages de ces phénomènes météorologiques. En milieu urbain, le modèle conventionnel de collecte intégrale des eaux pluviales via un système de canalisations, évacuant des eaux de pluie seules ou mélangées aux eaux usées, a atteint ses limites. Une nouvelle approche vise à se rapprocher du cycle naturel de l’eau en réduisant l’imperméabilisation des surfaces urbaines tout en favorisant l’infiltration des eaux de pluie dès leur chute. En plus de maîtriser la pollution à sa source, cette gestion contribue au rechargement des nappes phréatiques tout en favorisant le verdissement urbain. Appelée "gestion à la source des eaux pluviales" cette approche intéresse de plus en plus les pays européens. Pour rendre les sols urbains perméables tout en accroissant la végétalisation des villes, le biochar (matériau poreux et riche en carbone, issu de résidus organiques) apparaît comme un allier de choix. https://theconversation.com/nos-villes-doivent-etre-plus-permeables-comment-le-biochar-peut-etre-une-solution-durable-face-aux-inondations-220115
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37118 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |