| Résumé : |
À l’échelle mondiale, les forêts, et particulièrement les forêts tropicales, jouent un rôle fondamental dans le cycle global du carbone. La REDD+ s’est inscrite au cœur des négociations climatiques comme l'un des principaux outils pour réduire les émissions de gaz à effets de serre (GES) liées à la déforestation, en tenant compte des impacts de l'agriculture dans le mécanisme de dégradation. En Afrique subsaharienne, le plus gros bénéficiaire du financement de la REDD+ est la République démocratique du Congo (RDC), avec 60 % de la forêt du Bassin du Congo sur son territoire, deuxième massif forestier du monde après l’Amazonie. Or la plupart des rapports REDD+ désignent l’agriculture comme principal moteur de la déforestation dans ce pays. La nécessité de promouvoir de nouvelles pratiques agricoles est aujourd’hui largement partagée, mais elle pose de nombreux défis. |
[article]Réduire les émissions de CO2 en protégeant les forêts : l’ambition du mécanisme REDD+
- In :
GRAIN DE SEL,
2022/1&2 (01/12/2022),
N°82-83,
P. 28-30
