

En juillet 2023, Emmanuel Macron s’est rendu en Nouvelle-Calédonie pour la deuxième fois en tant que président de la République française. Lors de son premier déplacement sur "le caillou" en 2018, le chef de l’État avait formalisé une stratégie indo-pacifique et précisé le rôle clé de la Nouvelle-Calédonie dans cette région d'outre-mer, située au cœur du Pacifique océanien et théâtre d’une rivalité sino-américaine croissante. L'article revient sur le processus historique de décolonisation inachevée, la discrimination du peuple kanak par les autorités coloniales, l'aggravation des tensions entre 1984 et 1988 suivie par les accords de Matignon en 1988 puis l'accord de Nouméa en 1998, qui a repoussé l’échéance électorale de vingt ans et institutionnalisé une forte autonomie de l'île. En 2023, à l'issue de trois referendums aux résultats discutables, l'accord de Nouméa reste évasif, en cas de choix de maintien au sein de la République française. Le principal point d’achoppement concerne la restriction du corps électoral pour les scrutins locaux et référendaires à toute personne installée sur le territoire après 1994. Il faut donc inventer un nouveau statut et renouer le fil du dialogue avant les prochaines élections provinciales prévues en 2024. https://theconversation.com/la-nouvelle-caledonie-se-rappelle-au-bon-souvenir-de-la-strategie-indo-pacifique-210485
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