
Des milliers de réfugié·es afghan·es sont devenu·es la population la plus vulnérable de Turquie, diabolisé·es par les médias et visé·es par les arrestations abusives et la déportation forcée. Cette situation est une aubaine pour les petites entreprises de recyclage dans les districts industriels tels que Cebeci. Depuis l'arrêt des importations des déchets plastiques en Chine en 2017, le recyclage a été récupéré par des pays d'Asie du Sud-Est mais aussi par la Turquie. Aucun de ces pays ne dispose des installations industrielles nécessaires au retraitement, mais ils disposent tous d'une main d'œuvre abondante, corvéable et bon marché. En Turquie, ce sont les réfugié·es. Depuis l'accord anti-migration signé entre l'Union européenne et la Turquie, le nombre de réfugié·es a explosé, ce qui profite au secteur en pleine expansion du recyclage. Or la majorité de ces déchets plastiques illégaux sont contaminés, de sorte qu'ils répandent dans l'atmosphère de fines particules toxiques, voire mortelles, pour les réfugié·es qui les manipulent. https://merip.org/2024/06/a-deadly-trade-refugee-labor-in-turkey-and-europes-plastic-waste/
[article]
[article]
|
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
13364 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |