Résumé : |
Les visites effectuées par la contrôleuse générale des lieux de privations de liberté (CGLPL) dans les établissements et services psychiatriques admettant des patients en soins sans consentement l’ont conduite au constat que l’hospitalisation à temps plein s’accompagnait d’atteintes, plus ou moins graves, aux droits des patients, à leur dignité, avec une grande disparité selon les établissements. Régimes d’interdictions trop stricts, enfermements injustifiés, habillements imposés, isolements et contentions banalisées, informations non fournies sont autant d’atteintes aux droits du patient loin d’être toujours justifiées par son état clinique et qui peuvent être aggravées par des conditions d’hébergement indignes. |