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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]La ruralité dans les pays du Sud à la fin du XXe siècle GASTELLU, Jean-Marc, MARCHAL, Jean-Yves - PARIS : OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE MER (ORSTOM), 1997, 768 P.
"Dans les pays du Sud, le monde rural fait face aux modifications de son environnement, à la crise économique, à la croissance démographique. Les activités se diversifient, les mouvements migratoires s'amplifient, la frontière agricole recule, ce qui provoque une recomposition des réseaux sociaux. La démarcation entre ville et campagne se dilue. Ces transformations remettent en question les notions et les méthodes jusqu'alors utilisées. A la fin du XXe siècle, la ruralité reste à définir. [Les contributions de chercheurs de différentes disciplines rassemblées dans cet ouvrage, en abordant ces divers aspects, contribuent à] cerner la ruralité, de la Chine à l'Amérique du Sud, en passant par l'Afrique et les bords de la Méditerranée, pour en donner une image contemporaine." (Présentation de l'éditeur).
Cet ouvrage est l'aboutissement d'un séminaire qui s'est tenu en 1992-93 et 1993-94 à l'initiative des géographes du Centre d'études africaines sur le thème "Problèmes fonciers et sociétés rurales". Les auteurs, géographes et spécialistes d'autres disciplines, mènent dans différents continents et pays, une analyse des formes contemporaines d'accès aux ressources foncières et des problèmes qui leur sont inhérents en dégageant des perspectives. Après une introduction qui pose la question du statut de la terre et de son nécessaire changement, les contributions sont organisées en quatre parties. La première examine la précarité du statut foncier pour un secteur d'activité (élevage ou pêche) ou pour des paysans en quête de marques foncières. Dans la seconde, les auteurs répondent à la question : comment réagissent les populations locales face à des modifications foncières (pression, saturation, exclusion...), et examinent les stratégies des acteurs en Côte d'Ivoire forestière, en pays Bamiléké (Cameroun), dans le Centre-Ouest du Togo et dans le Nord-Est thaïlandais. La troisième partie aborde le foncier en prenant en compte les structures agraires et en étudiant la terre comme un facteur de production, ou le foncier comme une pièce du système de production. Les contributions sont centrées sur le Sénégal, l'Argentine et l'Amérique latine. Celles de la quatrième partie mettent le doigt sur les contradictions que l'on peut observer entre diverses catégories d'agriculteurs et un Etat soucieux de rétablir ou instaurer une certaine justice sociale. Réformes agraires au Mexique, en Europe centrale, en Inde, enjeux frontaliers au Sénégal et en Erythrée -car la terre, c'est aussi du territoire- sont examinés dans cette partie. La dernière, enfin, aborde la question des outils et des axes d'intervention possibles en Afrique et à Madagascar.
La crise qui, au début des années 1980, a conduit à la mise en œuvre de politiques de stabilisation et d'ajustement structurel, a remis en cause les bases de la croissance par l'application de recettes déflationnistes, par le désengagement de l'Etat et l'ouverture des frontières. Ce choc libéral s'est traduit par une profonde recomposition des agricultures nationales, une mutation des sociétés rurales, de nouvelles formes de développement agricole. Dans ce contexte, cinq thèmes ont été débattus en atelier : Etats, politiques agricoles et changement technique ; Systèmes d'approvisionnement ; Contraintes extérieures et internationalisation des agricultures ; Sociétés rurales et transformations agraires ; Réformes agraires et mouvements paysans. Ces thèmes font chacun l'objet d'un chapitre spécifique de l'ouvrage. Chaque chapitre comporte une synthèse-commentaire et une sélection de communications concernant le thème. L'ouvrage comporte également le texte de la conférence inaugurale.
Cet ouvrage rassemble ving-trois des vingt-sept communications présentées aux quatrièmes Journées démographiques de l'ORSTOM tenues à Paris en septembre 1991. Elles sont organisées en trois parties.
"La première, "éducation et changements démographiques", est d'ordre méthodologique et vise à identifier les approches habituelles de l'éducation en démographie, à en préciser les limites, à en proposer de nouvelles.
"La seconde, "éducation et stratégies sociales", analyse la demande de scolarisation dans des pays à croissance démographique rapide confrontés à la crise économique.
"La troisième, "systèmes éducatifs, politiques scolaires et développement" analyse, dans le même contexte que la seconde partie, l'offre d'éducation et la politique scolaire des Etats". (Extrait de l'avant-propos).
Cet ouvrage constitue l'aboutissement d'un séminaire organisé en 1990-91 et regroupe une dizaine de contributions. "Il explore les liens qui se tissent entre certains projets et les bénéficiaires potentiels". Concernant le rôle de l'État, "il distingue trois types de relations : l'État n'apporte aucun soutien direct, l'État propose une solution, l'État se désengage". Une dizaine d'études de cas, qui débordent l'Afrique noire francophone, illustrent ces trois situations. Les initiatives locales sont chaque fois analysées en détail. Ces études sont organisées en cinq parties : L'état du développement rural : actions et abstention ; Absence de l'État, initiatives privées ; Intervention de l'État et réponses paysannes ; Solutions paysannes au désengagement de l'État; Les démarches et outils du développement rural.
L'expression "Femmes et développement" apparaît aujourd'hui trop marquée par l'appartenance biologique des sexes. Des chercheurs élargissent désormais leur réflexion à la notion de genre dont l'intérêt principal est de mettre en lumière le caractère social des distinctions fondées sur le sexe ainsi que l'aspect relationnel entre hommes et femmes. Le concept de genre est donc utilisé pour tenter d'imposer l'idée que l'information au sujet des femmes est nécessairement information sur les hommes.
L'analyse du partage des responsabilités et des activités entre hommes et femmes, des relations de genre, des rapports de pouvoir dans les sociétés rurales et urbaines met en évidence le constat suivant : tant que les femmes ne seront pas considérées comme faisant partie, autant que les hommes, de l'ensemble du processus de changements, les programmes de développement resteront un échec.
Les textes réunis dans cet ouvrage "exposent les faits sanitaires et alimentaires des pays du Sud dont le rôle n'a pas toujours été suffisamment pris en considération dans l'évolution des systèmes ruraux et la construction d'une vision plus globale du développement rural". "Les auteurs appuient leur réflexion sur des études de cas qui ont pour cadre l'Afrique de l'Ouest et le Mexique". Celles-ci invitent "à ne plus penser la maladie et la faim comme des facteurs de perturbation de l'activité agricole, mais plutôt à considérer l'état de santé et de nutrition des sociétés rurales comme des données qui en font partie et en expliquent souvent les caractéristiques".
Sur le thème général de l'usage agricole de l'eau, les actes de ce colloque traitent des thèmes de l'irrigation et de la maîtrise de l'eau, abordée sous un angle agronomique.
Les textes réunis dans cet ouvrage "traitent des gens du bétail, de leurs pratiques et de leurs relations avec le monde rural et l'ensemble de la société", dans une approche interdisciplinaire. Après une première partie d'ordre méthodologique, la seconde partie traite de l'écologie des parcours. En Afrique tropicale, l'agriculture est rarement indépendante de l'élevage, que leurs relations se déroulent selon un mode d'intégration ou de conflit ; le bétail n'est jamais absent des systèmes agricoles, mais sa place n'est pas uniforme. C'est l'objet de la troisième partie. La dernière partie est consacrée aux représentations et aux pratiques d'élevage.
L'objectif du séminaire était "de souligner, à travers des situations concrètes actuelles, les questions qui demeurent et qui émergent -en démographie comme dans les autres disciplines- pour la compréhension des phénomènes migratoires des populations des pays en développement". En ce sens, les contributions réunies dans cet ouvrage sont regroupées autour des questions suivantes : les changements les plus récents quant à la mobilité des populations des pays en développement et l'évolution des méthodes et des approches ; les relations qui lient la mobilité et les diverses inégalités spatiales, régionales et nationales, en particulier la croissance démographique, le développement des infrastructures, le développement économique en général ; l'analyse des champs sociaux, le champ familial et le champ politique, encore peu pris en compte de manière spécifique dans les études de migration et où pourtant se génèrent, s'articulent et se transforment les processus migratoires.
Ces deux volumes présentent les extraits des actes du colloque organisé à Quito en juillet 1986 sur les thèmes du milieu naturel et de l'aménagement du territoire. Ainsi, le premier volume analyse à travers l'histoire, tout d'abord la connaissance, l'utilisation et la conservation du milieu naturel ambiant en introduisant la problématique des ressources naturelles et le problème de la dégradation et la préservation du milieu. Puis, une grande deuxième partie est consacrée à la transformation de la société équatorienne et l'utilisation du milieu naturel, en mettant l'accent sur l'organisation de l'espace, l'évolution démographique, le changement de l'habitat. Le deuxième volume est consacré d'une part à l'urbanisation et l'organisation de l'espace urbain, et d'autre part au milieu ambiant et à la santé. Il présente donc diverses études sur les grandes villes et sur les villes intermédiaires, ainsi que sur l'économie et les politiques urbaines. D'autre part, en ce qui concerne la santé, deux études analysent des problèmes de malnutrition en Equateur, et un texte s'intéresse à une maladie dans le département de La Paz en Bolivie.
Cet ouvrage réunit différentes approches de la dynamique des systèmes agraires, dans l'optique précise de l'articulation entre la connaissance et l'action. Il montre combien, sur ce thème, les réponses peuvent être diverses. Les différents articles sont réunis en neuf chapitres : L'urgence ; Un modèle technique ; Le problème foncier ; Le rôle des femmes ; L'interaction de la recherche et du développement ; L'importance de la formation ; L'intervention de l'État ; Les mécanismes de l'aide internationale ; La dynamique des systèmes agraires.
Mesurant la place primordiale que jouent les femmes dans l'alimentation des populations du tiers monde, l'ORSTOM a organisé en 1985 à Paris un séminaire sur le thème "Femmes et politiques alimentaires". Son objectif était double :
"- Etablir des axes de recherche prioriaires permettant d'améliorer les connaissances sur les rôles des femmes dans l'ensemble des processus de changements sociaux et économiques liés à la crise alimentaire,
- Etablir des recommandations d'ordre politique pour la prise en compte effective des femmes dans l'élaboration des projets de développement et des stratégies alimentaires."
44 interventions sont retranscrites, tantôt en français, tantôt en anglais (avec résumé dans les deux langues), regroupées en sept chapitres :
- La crise et les crises : appréhension et perception
- Le discours statistique
- Etats et politiques agro-alimentaires : idéologies et pratiques
- Le dedans et le dehors : femmes et sociétés
- Histoires de développement
- Le ventre des villes : femmes occultées
- Subversion, soumission, libération : femmes et pouvoirs.
Beaucoup de ces contributions portent sur des exemples nationaux voire locaux.
Dans le prolongement d'un séminaire sur le rôle des géographes dans la recherche tropicale (ouvrage paru en 1983 aux éditions de l'ORSTOM), cet ouvrage croise cette fois les lectures variées des sociétés rurales par les géographes et les agronomes : paysages, terroirs, structures agraires, pour les géographes ; facteurs techniques, processus de production, pour les agronomes. Des approches complémentaires qui conduisent à des interrogations réciproques.
