
L’appel de 2010 pour un mouvement "slow science" a été signé par plus de 4 600 chercheur·ses à travers le monde, appartenant à tous les champs du savoir, des sciences humaines et sociales jusqu'aux sciences dites dures. Cependant, malgré l'alerte sur le risque de malaise international dû à l’accélération forcée de la recherche scientifique, l'effet de cet appel a été négligeable. En douze ans, la situation critique de la recherche n’a pas fondamentalement changé, malgré un consensus autour du constat des effets nocifs de la "fast science" (en opposition à la "slow science"). L'article expose plusieurs leçons tirées de cet échec relatif, notamment à propos de l’intégrité scientifique, du rythme souhaitable de la recherche et de la notion d’excellence. https://journals.openedition.org/socio/14142
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Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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26778 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
28777 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |