
Depuis les années 1950, le nombre, la taille et le poids des engins agricoles a crû de façon vertigineuse. Après avoir longtemps résisté, car la traction animale favorisait l'autonomie et la réparabilité d'engins simples, évitait le tassement des sols, les agriculteurs d'Amérique du Nord et de l'Europe de l'Ouest ont adopté les modèles productivistes : concentration des parcelles, diminution de la population agricole, dépendance au pétrole et au gaz, faciles d'accès, multiplication par 9 des engrais azotés entre 1950 et 1973, effondrement parallèle des cultures de légumineuses. La crise du pétrole de 1973 ébranle quelque temps ce modèle. Dans ce contexte, sous l'influence de l'écologie, on prône l'agriculture biologique, on calcule le rendement en fonction de l'énergie primaire. Cela ne dure pas et très vite, avec l'aide du syndicat dominant, on se tourne vers les nouveaux OGM (organismes génétiquement modifiés) , l'agriculture connectée, et le génie génétique. Le nombre d'exploitations, réduit à 400 000, continue de s'effondrer. Aucune réflexion n'est menée sur des relations repensées entre villes et campagnes.
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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40621 | MDM/21/208 | autres textes imprimés | 91 - MAISON DU MONDE (Evry) | Disponible |