
Promoteur de la loi du 21 mai 2002 sur la reconnaissance de l’esclavage et la traite humaine comme crimes contre l’humanité, Jean-Marc Ayrault rappelle qu'il s’agissait à l'époque d’affirmer leur place dans la mémoire nationale française. La consécration par la représentation nationale a permis de passer de la reconnaissance symbolique aux actes, pour que soient imprimées dans la mémoire nationale non seulement la grandeur de l’abolition, mais aussi l’ampleur du crime auquel elle mettait fin. La mémoire française de l'esclavage est la présence vivante du passé dans le présent et recouvre quatre dimensions : le rappel de l’origine coloniale des outre-mer français dans le projet impérial de la France, la matrice du racisme et des discriminations contre les personnes afrodescendantes, le point de départ d’un rapport inégalitaire entre le Nord et le Sud, enfin un point de référence pour penser les luttes universelles pour la liberté, l’égalité et la fraternité. https://journals.openedition.org/socio/15743
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Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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32522 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
34089 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |