| Résumé : |
"L'histoire de France est celle d'une double orientation, continentale et maritime. Mais, chaque fois qu'il a fallu choisir entre le continent et le grand large, le France a toujours choisi le continent. Du temps des colonies, beaucoup de Français voyaient dans le France un successeur de l'Empire romain, une sorte de de grande nation civilisatrice par excellence, apportant l'ordre, les transformations et les techniques modernes. La France se croyait investie d'une mission universelle qui se confondait avec l'objectif de l'émancipation humaine. Cependant, une grande partie de l'opinion restait réservée vis-à-vis de l'outre-mer. Sans nier les qualités nationales de pioniers et de civilisateurs des Français, elle considérait que la colonisation était un risque, que la France avait peu à gagner dans des entreprises extérieures coûteuses et que les Français n'avaient plus les moyens de coloniser"... "Deux idées ressortent de cette histoire : la première, c'est celle d'une France tirée vers l'outre-mer par le hasard, le prestige, le suivisme, beaucoup plus que par les besoins réels. La seconde, c'est celle d'une domination française assez généreuse dans son ensemble, mais inattentive aux véritables problèmes et intérêts des pays d'outre-mer." |
[texte imprimé]La France d'outre-mer 1815-1962
BINOCHE-GUEDRA, Jacques,
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PARIS : MASSON,
1992,
246 P.
