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[texte imprimé]École, population et société en Algérie KATEB, Kamel, - PARIS : L'HARMATTAN, 2005, 235 P.
Cet ouvrage pose plusieurs questions sur l'école et sur l'éducation en Algérie : l'école algérienne instrument de développement et de transformations sociales - école sinistrée formant des diplômés chômeurs - école productrice du terrorisme islamiste ? Quarante ans après l'indépendance, au-delà du bilan quantitatif et qualitatif de l'école algérienne, l'objectif de cet ouvrage est d'analyser l'influence de la généralisation de l'enseignement sur la société algérienne.
[texte imprimé]Genre et politique au Maroc : Les enjeux de l'égalité hommes femmes entre islamisme et modernisme ALAMI M'CHICHI, Houria, - PARIS : L'HARMATTAN, 2002, 155 P.
Au Maroc, le gouvernement a pris l'initiative de proposer un plan d'intégration des femmes au développement. Ces mesures ont provoqué l'opposition des islamistes qui voudraient cantonner les femmes dans un rôle plus traditionnel. Certes, les femmes ont obtenu des droits civiques, en théorie, dès l'Indépendance : elles ont eu le droit de voter et ont pu se présenter comme candidates aux élections. Mais peu de mesures ont rendu effective l'application de ces droits.
[texte imprimé]Géopolitique de l'islamisme LAMCHICHI, Abderrahim, - PARIS : L'HARMATTAN, 2001, 330 P.
L'islamisme est devenu un acteur incontournable de la géopolitique internationale, même s'il a commencé à amorcer, au début du 21ème siècle, un déclin inexorable. Du Maghreb à l'Asie centrale, de la Turquie au Golfe persique, en passant par le Proche-Orient, ou encore le Pakistan, l'Afghanistan, les pays de l'ex-URSS, l'Indonésie, la Malaisie, l'Inde, le Cachemire ou le Bangladesh, l'islamisme recouvre une diversité de tendances, de stratégies et de sensibilités ; celles-ci dépendent largement de contextes politiques nationaux et régionaux variés, et conduisent bien souvent à des positions relativement différentes, à l'égard notamment de la question de la participation démocratique et légale au jeu politique comme à l'égard de la violence. (d'après le résumé de l'éditeur)
L'ouvrage donne un éclairage socio-histhorique sur l'apparition de la notion de jeunesse dans l'espace social algérien et sa définition sociologique actuelle. Il s'articule autour de l'idéologie, de la politique et des instruments d'encadrement mis en place par l'Etat algérien indépendant. Il encadre les jeunes générations par l'imposition et l'inculcation d'une culture nationale, arabo-islamique, et d'un modèle juvénile: l'adolescence. le désarroi culturel dans lequel se trouvent les jeunes générations s'exprime notamment dans les références et conduites identitaires, linguistiques et religieuses, ainsi que dans leurs sociabilités et leurs pratiques de loisirs.
Cet ouvrage examine l'évolution des différents aspects de la présence des chaînes françaises de télévision au Maghreb et de la concurrence ainsi imposée aux chaînes nationales de la région dans un contexte idéologique par l'islamisme politique.
Né d'une observation attentive de la vie politique algérienne et des circonstances politiques et économiques qui conduisirent aux émeutes de 1988, ce livre étudie cette période particulière : une étape dans la naissance de la démocratie en Algérie.
L'auteur nous présente la période coloniale de la Tunisie : du protectorat français à l'indépendance. Cette présentation est agrémentée de photos, de photocopies d'archives et de cartes.
Dans ce volumineux ouvrage l'auteur s'attache à étudier et à analyser tous les aspects qui entretiennent l'Algérie par rapport à sa "zone sud". Les rapports avec les déserts du Sahara et les peuples qui les occupaient depuis la période antique, le commerce et les échanges. La période de la décolonisation a transformé ces rapports à travers la construction de la route transsaharienne, modifiant ainsi la nature des échanges et désenclavant certaines régions très inaccessibles.
Enfin, l'auteur replace le rôle de l'exploitation du pétrole dans la perspective régionale saharienne, les relations inter-Etats de part et d'autre du désert, définissant ainsi une nouvelle géopolitique du Sahara.
L'auteur brosse d'abord un panorama des institutions politiques en Algérie , de l'Indépendance (1962) à la fin des années 70. Il analyse ensuite la constitution de 1976 et se livre à une critique des structures socio-économiques. La forme de gouvernement qu'il appelle "capitalisme d'Etat périphérique" semble avoir une influence néfaste sur le développement, qu'il s'agisse des domaines de la santé, de l'agriculture, de l'éducation ou du logement.
A travers une problématique thématique de la guerre d'Algérie, l'auteur analyse le discours du FLN-ALN et du gouvernement provisoire de la République Algérienne à travers leur organe officiel de presse "El Moudjahid", de 1956 à 1962. Ainsi des thématiques telles que l'islam, le concept de la tradition algérienne, de Gaulle, les colons, la culture arabe et l'homme nouveau, les relations entre les différentes composantes des mouvements arabes... sont évoqués à travers les colonnes d'El Moudjahid, véritable journal-miroir de l'idéologie du FLN.
L'opposition en Algérie traverse une époque difficile. Plus éclatée que jamais, elle se trouve dans un état de déliquescence totale. Les mouvements issus du FLN, tels que le PRS-CNDR, le FFS, l'OCRA et le MDA n'ont pas réussi à se transformer en véritables partis modernes et ne peuvent prétendre incarner l'opposition sociale qui se manifeste dans la société algérienne. L'échec de ces mouvements est avant tout celui de leurs chefs dont l'unique ambition est de se substituer à ceux qui gouvernent l'Algérie. La revendication de la démocratie n'est alors qu'un thème agitateur conjoncturel et un prétexte à leur retour sur la scène politique. Ceux qui font fonctionner leur parti sur un modèle totalitaire ne peuvent être porteurs de la démocratie.
