Résumé : |
Les assises de Rennes ont permis de mettre l'accent sur les grandes lignes directrices des projets de coopération décentralisée. La coopération doit se faire dans le cadre de projets initiés par les populations locales, d'où la nécessité de prendre le temps d'une quête des acteurs (municipalités, associations de quartier, organisations privées) avant de lancer un projet. Les collectivités du nord doivent faciliter les approches transversales du développement, qui peuvent générer des projets et favoriser la démocratie locale. Les types d'actions pouvant les intéresser sont les projets productifs, insérés dans une économie de marché, les projets d'équipement pour assurer des services, dont la collectivité serait maître d'ouvrage, et les projets liés au développement de l'homme (santé, éducation, culture). Enfin, l'accent a été mis sur la nécessité de rendre disponible une méthodologie de la bonne coopération, en particulier pour les petites communes. |