Catégories
Thésaurus Thématique > RELATIONS INTERNATIONALES > Relations internationales > Organisation internationale
Organisation internationale |
Documents disponibles dans cette catégorie (5631)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le haut et vers le bas
![]()
[article]Iran : l’impact économique de la chute du régime syrien - In : THE CONVERSATION, 20 janvier 2025 (20/01/2025), 20/01/2025,
Les investissements massifs effectués par la République islamique d'Iran en Syrie depuis le déclenchement de la guerre civile syrienne en 2011 ont été motivés par des ambitions idéologiques antisionistes, anti-occidentales et une volonté de domination régionale. Depuis la chute du régime de Bachar Al-Assad, l'axe stratégique chiite iranien dans la région s'est effondré et ces investissements, estimés entre 30 et 50 milliards de dollars, sont désormais irrécupérables car sous le contrôle de forces hostiles à l'Iran, ce qui épuise les ressources vitales d’une économie iranienne en pleine crise structurelle. Avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis, qui affirme vouloir continuer une politique de "pression maximale" sur Téhéran, la République d'Iran n'aura plus les ressources suffisantes pour continuer à financer son "axe de résistance". https://theconversation.com/iran-limpact-economique-de-la-chute-du-regime-syrien-247045
[article]
Titre : Iran : l’impact économique de la chute du régime syrien Type de document : document électronique Auteurs : Djamchid ASSADI Année de publication : 2025 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Crise politique ; Crise économique ; Chiisme ; Géopolitique ; Pouvoir ; Régime politique ; Résistance
Thésaurus Géographique
Iran ; Moyen-Orient ; SyrieRésumé : Les investissements massifs effectués par la République islamique d'Iran en Syrie depuis le déclenchement de la guerre civile syrienne en 2011 ont été motivés par des ambitions idéologiques antisionistes, anti-occidentales et une volonté de domination régionale. Depuis la chute du régime de Bachar Al-Assad, l'axe stratégique chiite iranien dans la région s'est effondré et ces investissements, estimés entre 30 et 50 milliards de dollars, sont désormais irrécupérables car sous le contrôle de forces hostiles à l'Iran, ce qui épuise les ressources vitales d’une économie iranienne en pleine crise structurelle. Avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis, qui affirme vouloir continuer une politique de "pression maximale" sur Téhéran, la République d'Iran n'aura plus les ressources suffisantes pour continuer à financer son "axe de résistance". En ligne : https://theconversation.com/iran-limpact-economique-de-la-chute-du-regime-syrien [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86495
in THE CONVERSATION > 20/01/2025 (20 janvier 2025)[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 39946 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible ![]()
[article]Maroc-Algérie, la guerre de l’eau - In : ORIENT XXI, 8 janvier 2025 (08/01/2025), 08/01/2025,
En 2021, la mise en service du barrage de Kaddoussa au Maroc, à la frontière algérienne, en amont de l'oued Guir, qui draine les eaux du versant sud des montagnes du Haut Atlas marocain, a entraîné la réduction de son débit, fatale pour le lac de barrage de Djorf Torba construit dans les années 1960 en aval, en territoire algérien, qui alimente la ville de Béchar et ses environs ainsi que les terres agricoles d’Abadla. Les sécheresses de ces dernières années ont déjà réduit le débit de l’oued Guir et l’approvisionnement en eau de Béchar mais la construction du barrage de Kaddoussa prive totalement d'eau la population locale algérienne et l'assèchement du lac de barrage de Djorf Torba s’est traduit par un désastre écologique. Depuis, l'Algérie a porté l'affaire sur la scène internationale, les relations entre le Maroc et l’Algérie ne cessent de se détériorer, comme en témoigne la rupture de leurs relations diplomatiques en 2021. https://orientxxi.info/magazine/maroc-algerie-la-guerre-de-l-eau,7887
[article]
Titre : Maroc-Algérie, la guerre de l’eau Type de document : document électronique Auteurs : Djamel BELAÏD Année de publication : 2025 Note générale : Encadrés. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accès à l'eau ; Barrage ; Catastrophe écologique ; Conflit ; Droit de l'environnement ; Eau ; Gestion des ressources naturelles ; Relations internationales
Thésaurus Géographique
Algérie ; MarocRésumé : En 2021, la mise en service du barrage de Kaddoussa au Maroc, à la frontière algérienne, en amont de l'oued Guir, qui draine les eaux du versant sud des montagnes du Haut Atlas marocain, a entraîné la réduction de son débit, fatale pour le lac de barrage de Djorf Torba construit dans les années 1960 en aval, en territoire algérien, qui alimente la ville de Béchar et ses environs ainsi que les terres agricoles d’Abadla. Les sécheresses de ces dernières années ont déjà réduit le débit de l’oued Guir et l’approvisionnement en eau de Béchar mais la construction du barrage de Kaddoussa prive totalement d'eau la population locale algérienne et l'assèchement du lac de barrage de Djorf Torba s’est traduit par un désastre écologique. Depuis, l'Algérie a porté l'affaire sur la scène internationale, les relations entre le Maroc et l’Algérie ne cessent de se détériorer, comme en témoigne la rupture de leurs relations diplomatiques en 2021. En ligne : https://orientxxi.info/magazine/maroc-algerie-la-guerre-de-l-eau,7887 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86406
in ORIENT XXI > 08/01/2025 (8 janvier 2025)[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 37701 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible ![]()
[article]L’Irak, ou la Résistance « désaxée » - In : ORIENT XXI, 6 janvier 2025 (06/01/2025), 06/01/2025,
En décembre 2024, alors que l’opposition armée syrienne emmenée par Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) se rend maître du pays et pousse Bachar Al-Assad à l'exil, la prudence de Bagdad, pourtant soutien depuis une décennie du régime syrien, traduit non seulement des préoccupations de politique intérieure en Irak mais aussi des considérations géopolitiques. Entre les craintes d’un retour de la menace djihadiste et l’affaiblissement de l'"axe de la résistance", piloté par les mollahs chiites iraniens, l'actuel gouvernement irakien semble rester spectateur de ce bouleversement majeur dans la région. https://orientxxi.info/magazine/l-irak-ou-la-resistance-desaxee,7884
[article]
Titre : L’Irak, ou la Résistance « désaxée » Type de document : document électronique Auteurs : Robin BEAUMONT Année de publication : 2025 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Chiisme ; État ; Géopolitique ; Politique ; Résistance
Thésaurus Géographique
Irak ; Iran ; SyrieRésumé : En décembre 2024, alors que l’opposition armée syrienne emmenée par Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) se rend maître du pays et pousse Bachar Al-Assad à l'exil, la prudence de Bagdad, pourtant soutien depuis une décennie du régime syrien, traduit non seulement des préoccupations de politique intérieure en Irak mais aussi des considérations géopolitiques. Entre les craintes d’un retour de la menace djihadiste et l’affaiblissement de l'"axe de la résistance", piloté par les mollahs chiites iraniens, l'actuel gouvernement irakien semble rester spectateur de ce bouleversement majeur dans la région. En ligne : https://orientxxi.info/magazine/l-irak-ou-la-resistance-desaxee,7884 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86405
in ORIENT XXI > 06/01/2025 (6 janvier 2025)[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 37621 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible [article]How to dismantle the deadly arms trade - In : NEW INTERNATIONALIST, January-February 2025 (01/01/2025), N°553,
Partout dans le monde, des citoyen·nes s'élèvent contre le commerce international des armes, qui met en danger des millions de vie et menace la démocratie. Depuis les attaques terroristes du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, puis la riposte vengeresse d'Israël contre Gaza, l'activisme militant contre l'industrie de l'armement a explosé et les sociétés civiles organisent des manifestations et des campagnes de plaidoyer. Elles exigent aussi la fermeture des chantiers navals ou la destruction des équipements permettant l'acheminement des matériels militaires vers des pays en guerre. Elles interpellent les gouvernements, les entreprises, les banques et les réseaux intermédiaires de vente d'armes pour qu'ils cessent ce commerce lucratif létal. https://newint.org/arms/2025/how-dismantle-deadly-arms-trade
[article]
Titre : How to dismantle the deadly arms trade Titre original : Comment démanteler le commerce des armes létales Type de document : document électronique Auteurs : Amy HALL Année de publication : 2025 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Commerce international ; Commerce des armements ; Démocratie ; État ; Militantisme ; Paix ; Plaidoyer ; Société civileRésumé : Partout dans le monde, des citoyen·nes s'élèvent contre le commerce international des armes, qui met en danger des millions de vie et menace la démocratie. Depuis les attaques terroristes du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, puis la riposte vengeresse d'Israël contre Gaza, l'activisme militant contre l'industrie de l'armement a explosé et les sociétés civiles organisent des manifestations et des campagnes de plaidoyer. Elles exigent aussi la fermeture des chantiers navals ou la destruction des équipements permettant l'acheminement des matériels militaires vers des pays en guerre. Elles interpellent les gouvernements, les entreprises, les banques et les réseaux intermédiaires de vente d'armes pour qu'ils cessent ce commerce lucratif létal. En ligne : https://newint.org/arms/2025/how-dismantle-deadly-arms-trade Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86464
in NEW INTERNATIONALIST > N°553 (January-February 2025)[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 39033 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible [article]Risque géopolitique : un regard sur la dispute pour la Guyane Essequibo - In : PROBLEMES D'AMERIQUE LATINE, 2023/4 (12/12/2024), N°126, P. 109-140
Un litige territorial oppose l’État de Venezuela à celui de Guyana (ex Guyane britannique) à propos de la région frontalière d'Essequibo. Les traités internationaux l'ont attribuée à la Guyana, mais depuis la découverte de riches gisements pétroliers, le Venezuela en revendique la possession ainsi que celle des ressources off shore. La présence en mer des compagnies pétrolières états-uniennes envenime le conflit.
[article]
Titre : Risque géopolitique : un regard sur la dispute pour la Guyane Essequibo Type de document : texte imprimé Auteurs : Luis Alejandro AVILA GOMEZ Année de publication : 2024 Article en page(s) : P. 109-140 Note générale : Bibliographie, notes, 9 figures, résumés, mots-clés. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Énergie fossile ; Pétrole ; Gestion des ressources naturelles ; Frontière ; Géopolitique
Thésaurus Géographique
Guyana ; Venezuela ; États-UnisRésumé : Un litige territorial oppose l’État de Venezuela à celui de Guyana (ex Guyane britannique) à propos de la région frontalière d'Essequibo. Les traités internationaux l'ont attribuée à la Guyana, mais depuis la découverte de riches gisements pétroliers, le Venezuela en revendique la possession ainsi que celle des ressources off shore. La présence en mer des compagnies pétrolières états-uniennes envenime le conflit. Type de contenu : essai, réflexion, analyse Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86484
in PROBLEMES D'AMERIQUE LATINE > N°126 (2023/4) . - P. 109-140[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 38838 CM Problèmes d'Amérique latine N°126 autres textes imprimés 34 - CDTM (Montpellier) Disponible ![]()
[article]Quelle Syrie, et quel Proche-Orient, après la chute de Bachar Al-Assad ? - In : THE CONVERSATION, 8 décembre 2024 (08/12/2024), 08/12/2024,
Après 24 ans de pouvoir, le régime de Bachar Al-Assad, qui avait résisté aux soulèvements populaires du printemps arabe, à la guerre civile et aux sanctions internationales, s’est effondré, forçant Assad à quitter son pays pour la Russie, qui lui a accordé l’asile politique. Après Idlib, Alep, Hama et Homs, Damas est désormais aux mains d’une coalition de rebelles sunnites. Mais la stabilité politique est loin d’être garantie car la Syrie reste divisée entre trois factions dominantes, chacune ayant des soutiens extérieurs et des objectifs distincts : les forces rebelles sunnites soutenues par la Turquie, au premier rang desquelles le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et d’anciens djihadistes issus de l’État islamique et d’Al-Qaida, qui contrôlent le Centre-Ouest ; les forces kurdes au Nord-Est, affaiblies mais encore soutenues par les États-Unis ; les forces alaouites pro-Assad qui ont des liens étroits avec l’Iran, l’Irak, le Hezbollah libanais et la Russie, cantonnées dans les régions côtières pour protéger les bastions militaires. Depuis ce coup d'État éclair, les puissances régionales et la communauté internationale essaient d’anticiper les retombées de ce bouleversement proche-oriental car la Syrie risque d'être confrontée à l'instabilité politique et à un conflit prolongé. https://theconversation.com/quelle-syrie-et-quel-proche-orient-apres-la-chute-de-bachar-al-assad-245552
Permalink[article]Global shelter crisis: Record high need for homes in conflict-affected countries - In : PERSPECTIVES, December 3rd, 2024 (03/12/2024), 03/12/2024,
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), à mi-2024, 122,6 millions de personnes sont déplacées en raison de persécutions, conflits, violences et violations des droits humains ou d'événements graves menaçant l'ordre public. Parmi elles, 68,3 millions sont des personnes déplacées internes, contraintes de fuir leur maison, notamment à Gaza, au Liban, au Soudan, en Syrie et en Ukraine. 91 millions de personnes vivent dans des pays touchés par des conflits et ont un besoin urgent d'hébergement, pour leur assurer des conditions de vie décentes. https://www.nrc.no/feature/2024/record-high-need-for-homes-in-conflict-affected-countries
Permalink![]()
[article]L’externalisation des contrôles migratoires de l’UE : une politique dangereuse et inefficace - In : THE CONVERSATION, 20 novembre 2024 (20/11/2024), 20/11/2024,
En avril 2024, après neuf ans de négociations depuis la crise migratoire de 2015, les institutions de l’Union européenne (UE) ont adopté des mesures connues sous le nom de Pacte sur la migration et l’asile, afin de mettre fin à la migration irrégulière vers l’Europe. Ce Pacte consiste notamment à confier le contrôle des frontières aux États d’origine et de transit des personnes migrantes, afin de décourager les migrations avant que les individus n’atteignent les frontières extérieures de l’UE. Ces partenariats et les politiques qui en découlent ont été qualifiés d’externalisation des contrôles migratoires. Un examen de cette nouvelle politique d’asile et de l'accord signé en 2016 avec la Turquie, concernant l'accueil des migrant·es syrien·nes, met en évidence les failles de ce projet d'externalisation des contrôles migratoires qui conduisent à des violations des droits humains. https://theconversation.com/lexternalisation-des-controles-migratoires-de-lue-une-politique-dangereuse-et-inefficace-240712
Permalink![]()
[article]La diplomatie mondiale, terrain de jeu privilégié des régimes autoritaires - In : THE CONVERSATION, 18 novembre 2024 (18/11/2024), 18/11/2024,
La tenue de la COP29 dans un pays non démocratique, l’Azerbaïdjan, n’a rien d'exceptionnel, puisqu'en 2023 elle s'était réunie aux Émirats arabes unis. La Russie, la Chine ou encore la Syrie siègent au Comité de décolonisation de l’Organisation des Nations unies (ONU) et l’Arabie saoudite se trouve à la tête du Forum de l’ONU sur les droits des femmes. Si l’ONU n’est certes pas un club de nations démocratiques, il est problématique que des États autoritaires se retrouvent régulièrement, du fait du système tournant, à la tête ou au sein de Comités chargés de veiller au respect des droits humains et qu'ils parviennent à imposer leur agenda lors des sommets internationaux. Cette évolution traduit le relatif désengagement des démocraties occidentales et l'émergence d'un nouvel ordre mondial favorisé par les gouvernements autoritaires, qui instrumentalisent ces plateformes diplomatiques pour mettre à mal la dynamique démocratique. https://theconversation.com/la-diplomatie-mondiale-terrain-de-jeu-privilegie-des-regimes-autoritaires-243630
Permalink[article]La colonisation et la guerre d’Algérie : un passé encore présent - In : SOCIO, 2024/1 (01/11/2024), N°19,
Les cent trente-deux ans de la colonisation française de l’Algérie ont marqué l'histoire coloniale de la France, dont le point d'orgue fut la guerre d’Algérie. La guerre d’indépendance du peuple algérien prend place dans le mouvement mondial d’émancipation des peuples colonisés au nom de leur droit à disposer d’eux-mêmes et constitue un moment crucial dans l’histoire de la France contemporaine. L'article propose une réflexion sur la France d’aujourd’hui, qu’on peut qualifier de postcoloniale, tant elle est marquée par cette page de son passé. Comprendre les formes actuelles de racisme à l'égard des Africain·es du Nord implique de prendre conscience de la lente réappropriation des préjugés coloniaux dans les discours des institutions républicaines et dans une partie de la société française. https://journals.openedition.org/socio/16273
PermalinkN°176-177 - 2024/1 - Confinement humanitaire (Bulletin de JOURNAL DES ANTHROPOLOGUES)
Permalink[article]Confinement humanitaire. Ethnographies d’un paradoxe MIRAMOND, Estelle - In : JOURNAL DES ANTHROPOLOGUES, 2024/1 (01/11/2024), N°176-177,
Le confinement humanitaire fait référence à l’étude des lieux et des dynamiques qui limitent, modifient ou proscrivent certaines formes de mobilité des bénéficiaires de l’aide humanitaire. Ce concept permet de mieux appréhender la gouvernance humanitaire des mobilités, face à des dispositifs plus ou moins coercitifs. Si le confinement humanitaire englobe les structures d’enfermement, où les restrictions de mouvement sont presque absolues, ce travail de recherche propose d’élargir les formes de rétention et de détention humanitaires aux centres d’accueil pour personnes demandeuses d’asile en Europe, aux camps de réfugié·es dans le Sud global, aux espaces frontaliers, aux zones d’attente dans les aéroports, mais aussi aux espaces urbains de relégation. https://journals.openedition.org/jda/13903
Permalink[article]Hétérochronie et décolonisation - In : SOCIO, 2024/1 (01/11/2024), N°19,
Les historien·nes occidentaux·ales traitent de la décolonisation d'un point de vue eurocentré et l'expliquent comme une évolution historique simple en théorie, mais qui se heurte à des difficultés pratiques. L'article tend à montrer, au contraire, combien la décolonisation est une idée complexe dont l’accomplissement doit tenir compte de facteurs décisif, tels que l’espace et le temps. D’un côté ou de l’autre de l’ancienne frontière coloniale, décoloniser n'a ni le même sens ni les mêmes enjeux. La colonisation laisse des ruines, une architecture géographique et humaine abîmée et partiellement détruite, qu’il faut transformer en reconstruction. En ce sens, la décolonisation est une sortie du passé, qui ne peut faire l’impasse sur l’hétérochronie du présent (dont les points d'articulation sont distincts avec son présent du passé, son présent du présent, son présent du futur). Elle doit remodeler l’asymétrie des rapports sociaux, entre pays du Nord et du Sud, entre groupes sociaux et entre individus dominants et dominés. https://journals.openedition.org/socio/16238
Permalink[article]Justice pénale internationale au Rwanda - In : SOCIO, 2024/1 (01/11/2024), N°19,
Trente ans après l’épisode final de la guerre civile et du génocide tutsi, le mécanisme international appelé depuis 2010 à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux pour le Rwanda a clôturé les principales procédures relatives aux ultimes dossiers d’accusés poursuivis par le Tribunal pénal international. Cet article propose un bilan succinct de son activité et des débats que suscite le transfert de ces archives sensibles aux autorités nationales rwandaises, conformément aux dispositions du droit international. https://journals.openedition.org/socio/15938
Permalink[article]De quelques mémoires coloniales africaines toujours incontestées : territoires, lieux, figures - In : SOCIO, 2024/1 (01/11/2024), N°19,
En dépit du courant décolonial à l'œuvre et après le tournant des indépendances il y a plus de soixante-dix ans, l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique subsaharienne continuent de pâtir des relations de dépendance vis-à-vis de leurs ex-colonisateurs. À partir de l’exposé de plusieurs situations exemplaires, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en République du Congo (Brazzaville), mais aussi à partir du constat plus général que la plupart des frontières des actuels États africains émanent des découpages opérés par les conquérants européens, l’article vise à montrer que des lieux, des dénominations et des figures emblématiques de l’époque coloniale résistent toujours aux entreprises de décolonisation. https://journals.openedition.org/socio/16183
Permalink[article]La reconnaissance du génocide des Arméniens : un itinéraire politique inachevé - In : SOCIO, 2024/1 (01/11/2024), N°19,
La mémoire mondiale du génocide des Arménien·nes a connu un cheminement historique commun aux traumatismes collectifs. Or le combat constant mené par la Turquie contre la résurgence de cette mémoire a fait apparaître un "droit à la mémoire", où la vérité est due aux victimes, à défaut d’une justice. Cette logique s'est développée dès les années 1980 jusqu’en 2019, avec la décision française d’une journée annuelle de commémoration du génocide arménien, puis en 2021 aux États-Unis, avec sa reconnaissance par Joe Biden. Pourtant, cette reconnaissance d'une partie du monde est insuffisante devant une négation qui persiste, bloque le devenir démocratique de la Turquie, se propage jusqu'à l’Azerbaïdjan et tend les relations entre ces pays du Caucase. https://journals.openedition.org/socio/16293
Permalink![]()
[article]Érosion de l'influence française en Afrique : que retenir du Sommet de la Francophonie de Villers-Cotterêts ? - In : THE CONVERSATION, 24 octobre 2024 (24/10/2024), 24/10/2024,
Début octobre 2024, les pays de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) se sont réunis sous la bannière de la célébration de la langue française à Villers-Cotterêts, inaugurée Cité de la langue française par Emmanuel Macron en 2023. Ce XIXe Sommet de la francophonie visait à donner un nouvel élan à la langue française sur la scène internationale, dans un format plus centré sur les priorités actuelles, telles que la paix et l'interculturalité. Mais ce sommet met en lumière les tensions entre certains gouvernements africains et le déclin progressif de l’influence de la France en Afrique francophone. Depuis le retrait des troupes françaises en Afrique de l'Ouest, Paris éprouve des difficultés à renouveler ses relations avec ses anciennes colonies, alors que les équilibres géopolitiques évoluent sur le continent africain. https://theconversation.com/erosion-de-linfluence-francaise-en-afrique-que-retenir-du-sommet-de-la-francophonie-de-villers-cotterets-241489
Permalink![]()
[article]BRICS+ : Moscou cherche à structurer un nouvel ordre mondial « post-occidental » - In : THE CONVERSATION, 23 octobre 2024 (23/10/2024), 23/10/2024,
En octobre 2024, Vladimir Poutine a accueilli le 16e sommet des BRICS, à Kazan (Russie). Les BRICS, devenus BRICS+ en janvier 2024, comptent désormais dix États : les quatre membres fondateurs (Brésil, Russie, Inde et Chine) plus l’Afrique du Sud, l’Iran, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Égypte ; l’Arabie saoudite disposant d’un statut intermédiaire. Cette séquence diplomatique confirme l’intérêt de la Russie pour le "Sud global", dans un contexte géopolitique secoué par la guerre en Ukraine et le conflit israélo-palestinien, qui accélère la contestation d’un ordre mondial perçu par les BRICS+ comme dominé par les pays occidentaux. L'article interroge sur la capacité de ce groupe à constituer un canal pour un nouvel ordre mondial "post-occidental" vanté par le Kremlin. https://theconversation.com/brics-moscou-cherche-a-structurer-un-nouvel-ordre-mondial-post-occidental-242054
Permalink![]()
[article]La prolifération du nucléaire militaire : un risque inévitable ? - In : THE CONVERSATION, 23 octobre 2024 (23/10/2024), 23/10/2024,
Les menaces d’utilisation de l’arme nucléaire régulièrement brandies par le Kremlin à l’encontre de l’Ukraine et de ses alliés, mais aussi le programme nucléaire nord-coréen et les avancées iraniennes en la matière ou encore la montée en puissance nucléaire de la Chine inquiètent les gouvernements et les populations du monde entier. Alors que plusieurs États pourraient se doter de l'arme nucléaire dans les années à venir, l'article fait un point sur la prolifération nucléaire militaire et propose de relancer le Traité de non-prolifération (TNP) mais aussi de promouvoir des accords multilatéraux élargis. https://theconversation.com/la-proliferation-du-nucleaire-militaire-un-risque-inevitable-241020
Permalink![]()
[article]La prudence de la Syrie face à l’embrasement du Moyen-Orient - In : THE CONVERSATION, 8 octobre 2024 (08/10/2024), 08/10/2024,
La question palestinienne et le soutien de Damas à la résistance face à l'impérialisme militaire d’Israël, visant Téhéran et le Hezbollah, ainsi que les Houthis du Yémen ou des groupes chiites irakiens, caractérisent le positionnement historique du régime syrien. Pourtant, la posture diplomatique et le silence de Bachar Al-Assad depuis les attaques terroristes du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023, interrogent. Certes, le gouvernement syrien a fermement condamné la "guerre totale" déclenchée par Israël à l’encontre de Gaza, puis du Hezbollah au Sud-Liban, mais le président syrien, à la tête d’un pays exsangue et d’un régime fragile, semble soutenir ses alliés régionaux en paroles bien plus qu’en actes. https://theconversation.com/la-prudence-de-la-syrie-face-a-lembrasement-du-moyen-orient-240706
Permalink